Retour de la paix au nord du Mali : Quand la CMA et la Plateforme font casaque

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Un homme de la Coordination des mouvements de Azawad dans la ville de Kidal en mars 2016. © Stringer/AFP
Un homme de la Coordination des mouvements de Azawad dans la ville de Kidal en mars 2016. © Stringer/AFP

Le président de la République du Mali,  El Hadj Ibrahim Boubacar  Keita a placé son mandat sous le signe   du retour de la paix dans le septentrion malien. Pour cela il a mis les bouchées doubles pour que l’accord d’Alger soit appliqué dans son intégralité. Cependant face à la mauvaise foi des groupes armés  cinq Ministres du secteur de la souveraineté   de la République  à savoir Tienan Coulibaly Ministre de la Défense et des Anciens combattants, Tieman Hubert Coulibaly Ministre de l’administration territoriale, Me Kassoum Tapo Ministre de la reforme de l’Etat, Abdoul Kader Konaté Ministre du commerce porte- parole du gouvernement et celui de la justice Me Ismail Mamadou Konaté    ont animé une conférence de presse dans les locaux de la Primature jeudi dernier. Dans la plus grande transparence ils ont éclairé la lanterne des hommes de medias.  

La paix n’a pas de prix a-t-on coutume de dire cela le gouvernement de la République du Mali l’a compris, c’est pourquoi, il a multiplié les gestes de bonne volonté pour que le nord redevienne un havre de paix  pour permettre le retour de l’administration  à Kidal. Justement ce retour de l’administration qui était prévu pour le 20 juillet  a échoué à cause de la volteface de dernière minute des groupes armés à savoir la Coordination des Mouvements de l’Azawad et la Plateforme qui ont préféré le langage des armes. En effet les deux groupes armés se sont affrontés à Anefis. Pour limiter les dégâts  a fait savoir le Ministre Tienan Coulibaly coordinateur du groupe de souveraineté l’Imam Mahmoud Dicko et le patriarche Amey Niang ont été dépêchés pour prendre langue avec ces groupes armés. Le gouvernement  a remplit sa part du  contrat en mettant en place le Mécanisme Opérationnel de Coordination  (MOC),  en installant les autorités intérimaires, en nommant les gouverneurs pour opérationnaliser les nouvelles régions. Mieux pour   veiller sur la cessation des  hostilités, le gouvernement en collaboration avec les Nations Unies   a mis en place un observatoire indépendant et une commission d’enquête internationale qui se pencheront sur les facteurs qui entravent la mise en œuvre de l’accord. Pour Tienan Coulibaly l’accord reste le seul bréviaire pour la paix. Réagissant aux préoccupations  des journalistes Tienan Coulibaly   dira que le gouvernement n’a jamais pris attache avec Iyad et ne le fera jamais.

Badou S. Koba

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1 commentaire

  1. C’est vrai “la paix n’a pas de prix…” pourquoi ne pas recruiter au niveau dEF jusqu’à à 46ans tout jeune malien qui voudrait bien servir dans l’armée??? Un très bon moyen de renforcer nos rangs et créer en même temps beaucoup d’emplois- et tout cela pendant que les négociations battent leurs trains. On a besoin d’être un ministre de La Défense et de l’emploi pour comprendre cela???

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