Au Mali après 18 mois de blocage, les autorités intérimaires ont commencé à être instal-lées dans le nord du pays. Elles symbolisent le retour de l’État dans ces régions occupées en 2012 par des groupes djihadistes.
C’est « une victoire » pour le Mali, pour les uns. « Une pièce de théâtre », pour les autres.
L’installation en fanfare des autorités intérimaires, conformément à une disposition pré-vue dans l’accord de paix d’Alger, signé en 2015, ne fait pas que des heureux.
Il aura fallu plus d’un an et demi pour que la médiation internationale et le gouvernement malien arrivent à mettre en place ces nouveaux dirigeants, censés assurer l’intérim éta-tique jusqu’à l’organisation d’élections.
Acte I à Kidal, le fief des ex-rebelles de la coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), a été le premier symbole.
Une cérémonie express et ambiguë, où le drapeau du Mali a côtoyé celui de la CMA et de l’Azawad (le nom du territoire revendiqué un temps par les ex-rebelles). Les ambassa-deurs présents dans la délégation officielle n’auront aperçu Kidal que par les vitres opaques de super-blindés de l’ONU. La ville était bouclée et tous les moyens de rensei-gnements disponibles mis à profit. « Des drones, des démineurs, des forces spéciales, tout est sur le terrain », lâche un responsable du bureau de l’ONU à Kidal.
Le surlendemain, acte II à Gao, le gouvernement a dû céder aux revendications de groupes armés minoritaires. Ils occupaient militairement l’assemblée régionale en réclamant plus de représentativité. Pour ne pas interrompre la « belle pièce de théâtre » débutée à Kidal, « le Mali a accepté », ironise mi-figue mi-raisin un porte-parole de la Plateforme. Depuis 18 mois, les revendications de cette myriade de groupuscules étaient restées lettre morte. Un canevas bien délimité : « l’accord de paix a été signé entre trois parties. La Plate-forme, la CMA et le gouvernement » se bornaient à répondre la médiation internatio-nale. Quiconque, ne faisait pas partie de ces entités, étaient de facto exclus du processus. Un processus de paix qui induit reconnaissance internationale et intégration dans le pro-cessus de désarmement-démobilisation-réinsertion.
De quoi attiser les convoitises. Sauf que cet accord arraché de haute lutte a donné des idées à d’autres…
À Tombouctou, les autorités intérimaires devaient être installées lundi. Depuis quelques jours, la ville aux 333 saints est encerclée par les hommes du CJA, le congrès pour la jus-tice dans l’Azawad. Un groupe lui aussi minoritaire, mais lourdement armé qui réclame ni plus ni moins le même accord que celui obtenu par les contestataires de Gao. « Sinon, nous prendrons de force tous les lieux administratifs », tonne le colonel Abass. Un coup de théâtre dont la communauté internationale aimerait se passer.
Ce lundi, des tirs ont éclaté et les menaces du colonel Abass, qui dirige les troupes du CJA à Tombouctou se sont faites plus insistantes. Le vol au départ de Bamako a donc été an-nulé à la dernière minute. Le représentant de l’ONU, Koen Davidse n’a pas mâché ses mots : « C’est inacceptable. On ne négocie pas avec un pistolet sur la tempe ».
Cette dernière étape, Tombouctou et Taoudénit, qui devait boucler le processus de mise en place des autorités intérimaires est finalement reportée à une date ultérieure. Depuis lundi des négociations se poursuivent entre différents acteurs pour couronner le processus. L’État et ses partenaires bien qu’ouverts au dialogue restent fermes sur leurs positions, plus question de reculer.
Par Sidi Dao
C’est évident que le retour de l’Etat malien dans le nord du pays n’est plus qu’une question de temps?
« AUCUN MALIEN NE PEUT JOUER INDIVIDUELLEMENT OU CLANIQUEMENT ET GAGNER INDIVIDUELLEMENT OU CLANIQUEMENT CONTRE LE MALI. S’IL JOUE IL PERD. S’IL GAGNE IL MEURT DANS SON CORPS ET DANS SA CONSCIENCE. NOUS PERIRONS TOUS SI NOTRE PAYS EST FAIBLE»
ILS SONT TOUS PAREILS LES HOMMES POLITIQUES. CE QUI FRENENT LES ARDEURS DES UNS ET DES AUTRES C’EST LA PEUR DE LEURS INSTITUTIONS ET DE LEUR PEUPLE.
DEVENONS UN PEUPLE EXIGEANT, CONSCIENT DE SA FORCE DE TRAVAIL ET DE CHANGEMENT.
METTONS NOS INTELLIGENCES AU SERVICE DU TRAVAIL PRODUCTIF, DE NOTRE HYGIENE DE VIE. HONORONS ET RESPECTONS LE TRAVAIL ET L’EXCELLENCE.
SI LE MALIEN NE CHANGE PAS SA FACON DE PENSER ET D’AGIR IL NE SERA PAS CAPABLE DE RESOUDRE LES PROBLEMES QU’IL A CREES AVEC SES MODES ACTUELS DE PENSEE ET D’ACTIONS.
AN KA DABAYA ANI YERE YIRA DABILA KA BARA KE, KA BARA BOYAN ! AN DOUSSOU KA BO NI AN HAKILI YE !
Quoi dire si ce nest pas Ridicule de la part de5 ce journaleux.
L’etat, le gouvernement etc….
En Avons Nous Vraiment???????????
Depuis plus 1/4 de siècle de AOK a IBK actuellement sans oublier le fameux le general bèbi babolo, alias ATT. Booofffff….
“l’Etat ne reculera pas…”
Le problème, c’est que pour pouvoir parler de RECULER, encore faut-il avoir déjà AVANCE! 😆 😆 😆 😆
Et pour ce qui est “d’avancer”, Zonkeba-qu’on-ne-trimballe-pas 😆 n’a jamais fait que se coucher et ramper devant les enturbannés, et ce depuis le premier jour de son mandat!!!
Pour mémoire:
– Libération massive sur son ordre des rebelles emprisonnés, et entrée de plusieurs d’entre eux à l’Assemblée Nationale sous la bannière…RPM! (un hasard!)
– Levée (toujours sur son ordre) des mandats d’arrêt pesant sur ces criminels!
– Invitation courtoise à “échanger” (je cite) avec les rebelles après le caillassage de 2 ministres de la république à Kidal.
– Discours de la honte en serrant le chien criminel Djery Maiga sur son coeur (“Je suis ivre de bonheur”)
Aujourd’hui, nous SAVONS preuves à l’appui hélas, que Zonkeba 1er est le président LE PLUS DEGONFLE de toute l’histoire du Mali! 🙁 🙁 😡
Et c’est bien pourquoi des griots de service tentent désespérément de nous enfumer en parlant de l’état qui, soi-disant, NE RECULE PAS! 🙁 🙁 🙁 🙁 🙁 🙁
J’espère qu’il aura le kilo de ne pas reculer face au vrai occupant de Kidal,aussi😀😀😀😀
Mafia Malienne
“J’espère qu’il aura le kilo de ne pas reculer…”
C’est vrai que si tel était le cas, il serait drôlement……kilotté! 😆 😆 😆
L’était a fait tout pour que la paix revenir dans le nord ces voyous méritent autre chose que de négocier .
Mr le journaliste, tu peux continuer a rever!
L’etat ne empecher personne a faire quoi que ce soit dans ce pays!
Sinon ces voyous ne seraient pas fous por venir encercler Tombouctou!
Bare
“L’etat ne empecher personne a faire quoi que ce soit dans ce pays!
Sinon ces voyous ne seraient pas fous por venir encercler Tombouctou!”
Simple bon sens mon frère, simple bon sens de ta part… (Hélas!) 🙁 🙁
“le drapeau du Mali a côtoyé celui de la CMA et de l’Azawad”…
“Les ambassa-deurs présents dans la délégation officielle n’auront aperçu Kidal que par les vitres opaques de super-blindés de l’ONU”…
“Le surlendemain, acte II à Gao, le gouvernement a dû céder aux revendications de groupes armés minoritaires”…
“Ils occupaient militairement l’assemblée régionale en réclamant plus de représentativité (…) « le Mali a accepté »…
“Depuis quelques jours, la ville aux 333 saints est encerclée par les hommes du CJA,”…
“Ce lundi, des tirs ont éclaté et les menaces du colonel Abass (…) Le vol au départ de Bamako a donc été an-nulé à la dernière minute”…
et avec tout ça, c’est sans rire et avec le plus grand sérieux, que Dao nous “explique” ici que l’état………….NE RECULE PAS! 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
Effectivement: l’état Malien est bel et bien en POSITION DE FORCE comme on peut le constater! 😎 😎 😎 😎 😎 😎
Si ce n’était pas aussi pathétique, ça serait carrément risible… 🙁
C’est quoi tout ce théâtre? L’état, qui soi-disant ne recule pas, est entrain de se faire ridiculiser à Tombouctou, par des rebelles qui occupent toutes les positions de l’armée dans cette localité. L’état qui ne recule pas, assiste impuissant à l’encerclement de la ville de Tombouctou par une trentaine de pick-up transportant des rebelles prêts à en découdre. Enfin, l’état qui ne recule pas se voit obligé de revoir sa copie sur les noms de leurs proposés à l’autorité intérimaire. C’est à dire, que le jour où il va reculer, cet état, ce serait la guerre mondiale? Quels minables, ces dirigeants! Et, il voulait que l’opposition responsable participe à cet folklore! C’est chaque jour, que l’incapable Gouvernement ” verse la figure des Maliens par terre ” comme disent les Ivoiriens. Cet état qui ne reculera pas, peine pourtant à installer ses autorités dans Tombouctou. Quand l’irresponsabilité atteint son comble, il ne faudra pas chercher des boucs émissaires. Même si l’arrogance des groupes armés dépasse l’entendement, ils ont quelques part raison d’avoir été exclus du processus, au profit de personnes désignées arbitrairement à leur détriment. Cette irresponsabilité, et cet amateurisme du gouvernement sont seuls en cause dans ce bras de fer. Les gens au Gouvernement sont tellement habitués à tricher, mentir, magouiller et voler, qu’ils croient que tout leur sera facilité. Ils ne tiennent pas compte de l’autre. Et, c’est ce nombrilisme qui nuit à chacune de leurs entreprises déicides, qui consistent à prendre l’autre pour un con. Et maintenant, on voit qui est le plus con. Quand le ridicule ne tue plus, la dignité fuit la compagnie de la honte.
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