Avant toute analyse, à propos du retour de l’armée malienne à Kidal, il importe de reproduire les conditions imposées à notre Etat pour le besoin de la cause: restriction de mouvements pour les militaires maliens en dehors des équipes mixtes de patrouille et uniquement sous escorte des forces internationales; interdiction d’interpeller toute personne, même en cas d’infraction; interdiction de filmer ou de photographier toutes installations dans la ville; interdiction d’être en tenue civile dans la ville; interdiction de rendre visite à un habitant de la ville; interdiction de profaner les symboles de l’Azawad; interdiction de détenir des armes non répertoriées par la médiation; interdiction de faire usage des armes dans la ville; interdiction à l’aviation malienne d’atterrir à Kidal; interdiction de prendre des positions statiques de garde dans la ville; interdiction de participer à une réunion dans la ville de Kidal; interdiction de recevoir des visites au camp du MOC.
Quel commentaire faire de ces restrictions imposées par la CMA et son parrain français à nos forces armées sur la terre de nos ancêtres ?
Rappelons d’abord que c’est avec enthousiasme qu’une certaine presse occidentale s’était livrée en annonçant de façon pompeuse que «l’armée malienne est désormais de retour à Kidal». C’était au total dix-sept militaires, le samedi 5 courant. Une fois encore, voilà une insulte à l’adresse de notre peuple par le truchement du président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) qui a délibérément trompé son peuple dans cette histoire d’accord de paix d’Alger.
Il faut encore rendre à César ce qui lui revient de droit. Le musicien et homme de culture guinéen, Aboubacar Demba Camara, a dit dans sa composition intitulée: ‘’Regard sur le passé’’: «Si tu ne peux organiser, diriger et défendre le pays de tes pères, fais appel aux hommes plus valeureux; si tu ne peux dire la vérité en tout lieu et en tout temps, fais appel aux hommes plus courageux; si tu ne peux être impartial, cèdes le trône aux hommes justes; si tu ne peux protéger le faible et braver l’ennemi, donnes ton sabre de guerre aux femmes qui t’indiqueront le chemin de l’horreur ; si tu ne peux exprimer courageusement tes pensées, donnes la parole aux griots.»
En son temps, bien de patriotes et d’intellectuels avertis avaient dit que l’accord d’Alger a consacré dans les faits la partition de notre territoire (vérité que le régime ne peut dire). Cette partition, Modibo Keïta et Moussa Traoré l’ont refusé catégoriquement et le Mali était resté un et indivisible jusqu’à la chute de Moussa, en 1991.
La graine de la partition de notre pays a été semée par Alpha Oumar Konaré parce qu’il a procédé à la phagocytose de notre système de défense ; elle a germé et fleuri avec ATT. Avec IBK, le fruit de la partition est arrivé à terme.
Le 15 mai 2015, l’accord de paix dit d’Alger a été paraphé à Bamako (du fait que tous les protagonistes du conflit n’avaient pas effectué le déplacement). Ce n’est que ce sombre jour de 20 juin 2015 que ledit accord a été signé.
Le gouvernement du président IBK, sans convaincre le moindre vrai Malien s’est donné à cœur joie à l’explication dudit accord tout en évident soigneusement de dire à notre peuple qu’il a consacré dans les faits la partition de notre territoire. C’est bien pour cela que la France est arrivée dans notre pays et depuis, elle s’y installe confortablement. Depuis son arrivée à Kidal, ni le président IBK ni ses ministres ne savent réellement se qui se passe dans cette partie du Mali.
Mais il faut se rassurer que ça prendra le temps qu’il faut mais Kidal reviendra nécessairement dans la République du Mali. Djeli Mady Sissoko disait dans sa composition à l’honneur de Soundjata Keïta: «Sigui tê ko mimban Mandé, tama lé o bana» (ce qui ne peut trouver son épilogue à la table du dialogue sera résolu par la marche, c’est-à-dire la guerre). Notre peuple et son armée se battront pour recouvrer l’intégrité territoriale du Mali. Pour ce faire, il faut dire que IBK n’y peut rien et que l’on ne peut plus rien attendre de lui.
A la faveur du changement de système, nous dirons en chœur à l’occupant français que le Mali n’est pas un gouvernorat de la France et que notre pays ne peut la laisser sur notre sol. Par le passé, des visionnaires maliens avaient déjà dit que la France fait partie du problème et non de sa solution. Cela est si patent que l’épervier n’œuvrera jamais pour le bonheur et la liberté des poussions de la basse-cour.
Depuis fort longtemps, il n’échappe à personne que la France n’a pas d’amis mais des intérêts. Le Mali a de vrais amis auxquels il peut faire appel comme la Russie, la Chine, Cuba, la Corée du Nord, le Venezuela, l’Angola, etc. pour recouvrer l’intégrité du territoire national, car comme le dira Staline: «Une nation qui en opprime une autre ne saurait être libre.» Les hommes passent mais les peuples demeurent. Notre peuple a tout intérêt à combattre la classe politique malienne qui suce son sang et vilipende sa dignité. Il ne peut en être autrement.
Les conditions dites «de retour de l’armée» à Kidal constituent un affront à l’adresse de notre peuple travailleur. Notre pays vaincra cette agression extérieure dirigée par les troupes d’occupation coloniales françaises.
Avez-vous eu le temps de vous interroger, ne serait-ce qu’une fois, sur le salaire mensuel du simple soldat de la force Barkhane et celui du plus petit soldat de la MINUSMA ? Vous en serez indigné le jour où vous allez le savoir ! Notre peuple et sa jeunesse assimilent de plus en plus cette célèbre leçon du président Modibo Keïta: «Lorsque des propriétaires deviennent des observateurs, c’est le festival des brigands.»
Aucun président ne fera avaler au peuple malien la moindre idée de partition de notre territoire.
Fodé KEITA
Hont€uropéenne surtout!
Ces DiablO¢¢identaux planifient une fois de plus leurs agressions afin de mena¢€r (voir mena$$€r) et d’attirer dans leurs pièges cercueilloccidentaux de Vi¢i€uxoccidentaux!
L’heure est à la défense du droit à la paix”, a encore dit Nicolas Maduro, qui revendique l’héritage du défunt président Hugo Chavez, décédé en 2013.
Après avoir tenté d’assassiné Maduro, empoisonné très certainement Hugo Chavez en 2013, mercredi 1er mai, les USA voulaient faire un coup d’état comme en Ukraine!
lindependant.fr/2019/05/01/venezuela-juan-guaido-lopposant-a-maduro-appelle-a-la-plus-grande-marche-de-lhistoire,8175608.php
En fait comme on pouvait s’y attendre, les complices U$A avaient planifié leur coup d’état comme ils savent bien le faire comme toujours, les complices U$A avaient préparé un coup comme ils avaient préparé contre Saddam Hussein mais là, ça n’a pas fonctionné. Mais ils vont encore continuer d’harceller comme ces US font d’habitude contre tout ceux qui osent se mettre en travers de leur route (vu en Syrie, Libye, Afghanistan bientôt Iran? ça commence à en faire beaucoup… Trop!
lefigaro.fr/vox/monde/patrick-bele-comment-maduro-devait-tomber-le-1er-mai-20190506
nouvelobs.com/monde/20190501.OBS12326/venezuela-maduro-dit-avoir-dejoue-un-putsch-guaido-appelle-a-continuer-les-manifestations.html
lefigaro.fr/international/washington-brandit-l-option-militaire-face-a-maduro-20190501
Mais que sont en train de mijoter les USA?
https://maghrebemergent.info/les-etats-unis-deploient-un-porte-avions-et-une-force-de-bombardiers-contre-liran-bolton/
Pendant ce temps les médias en ont peu parlé
afrik.com/au-moins-55-morts-dans-l-explosion-d-un-camion-citerne-a-l-aeroport-de-niamey-au-niger
ainsi
lorientlejour.com/article/1169361/seisme-de-magnitude-72-en-papouasie-nouvelle-guinee-rapporte-lusgs.html
Et
lapresse.ca/international/amerique-latine/201905/06/01-5224913-un-avion-daffaires-challenger-secrase-au-mexique-13-morts.php
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