Exceptée la région de Kidal, aujourd’hui l’administration est en train de faire son grand retour dans les régions du nord Mali, longtemps occupées par des groupes terroristes et des narcotrafiquants. C’est dans cette optique que les gouverneurs de Gao et Tombouctou, les préfets et les sous préfets de ces différentes localités ont rejoint leur poste , même s’ils sont toujours cantonnés au niveau des capitales régionales pour des raisons de sécurité et de logistique.
Si après la libération des villes du nord, le gouvernement à travers le ministère de l’administration territoriale a aussitôt intimé aux autorités administratives de rejoindre leur poste, force est de constater que les moyens qui doivent accompagner ce redéploiement n’ont pas suivi.
Pour preuve, dans la ville de Tombouctou, le gouverneur, ses conseillers, les préfets et sous préfets de toute la région sont tous cloitrés dans un hôtel la plupart du temps sans électricité. ” Le gouverneur n’a même pas de bureau à plus forte raison un ordinateur. Les plus hautes autorités doivent mettre les bouchées doubles pour assurer le minimum de condition pour que le travail puisse se faire” a souligné un administrateur civil sur place. Il ressort aussi qu’à part ces agents de l’Etat, les autres structures publiques ou privées peinent à retourner. C’est le cas surtout des institutions financières.
“ Toutes les banques sont fermées pour des raisons de sécurité, même pour des retraits d’argent ou des cartes de recharge, nous sommes obligés d’appeler nos connaissances à Bamako afin de faire l’envoi dans un circuit informel ” regrette une autre source.
Si les autorités sont réellement dans une dynamique d’organiser les élections présidentielles au mois de juillet prochain, elles doivent au préalable circonscrire ces détails, qui ne sont pas de nature à permettre à l’Etat d’affirmer son autorité. D’ailleurs, de retour d’une tournée effectuée du 27 au 28 mars dernier dans la région de Gao, le maire de la commune IV et potentiel candidat à l’élection présidentielle de juillet 2013, Moussa Mara avait déploré la lenteur du redéploiement de l’administration sur le terrain. Il a même révélé que le gouverneur de la région de Gao, était obligé de louer un matelas pour se coucher.
Kassoum THERA
Au Mali on se ment à soi-même au lieu de regarder les choses en face. L’etat a fui ses responsabilités, il a échoué et dans la protection des citoyens et dans celle de leurs villes et de leurs biens. Il en gère les coséquences. Au Nord tout va changer désormais
😀 😀 Qu’ils sont rigolo ces journalistes 😀 😀 On dirait qu’ils ne sont pas dans le pays. L’Etat peine à s’asseoir lui même 😀 😀 et par quel miracle il va s’asseoir son autorité ❗ ❗ ❗ Dites le moi comment ❓ ❓ ❓ Si la MISMA et les français quittaient ojourd même Bko 😀 😀 alors personne ne sait ce qui se passera les minutes qui suivent leur départ 😀 😀 Alors ou est l’état pour qu’il assoive son autorité ❗ ❗ Est ce la MISMA, la France ou…..
Monsieur, vous n’avez pas totalement tord. A vrai dire les agents ne sont pas du tout chaud pour le retour. Par ce que depuis notre arrivé, l’Etat n’a absolument rien fait pour nous et pourtant nous continuons toujours à servir le même Etat. Les Trente ans, vingt ans et dix ans de vie au Nord ont été réduit en poussière en un seul jour.
Nous sommes traumatisés, blessés et ruinés. Ils ont déjà oublié l’enfer qu’on a subi mais si ces gens arrivaient à atteindre leurs ojectifs on aurait dit autre chose. Nous demandons à l’Etat de penser à nous car avant tout nous sommes des êtres humains comme les autres. Nous sommes les seuls qui peuvent expliquer ce qu’on a vecu et subi.
URGENT
A quel moment, nous pourrons espérer une administration réellement(c’est à dire avec des moyens réels pour travailler) en place (sécurité comprise) au moins tout le long de la piste Tombouctou/Gao???
A quand le retour des enseignants dans la même zone???
déjà que lorsque tout allait ” bien ” les fonctionnaires rechignaient à aller dans le Nord , alors maintenant ………..pensez donc qu’ils ne sont pas chauds
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