Nous ne sommes peut être pas le seul à souffrir du temps que la crise du nord a pris sans être réglée. Il y a ceux qui ont souffert physiquement par les amputations, les viols, les tortures et les exilés, il y a ceux qui ont été marqués psychologiquement par les privations de liberté, destruction des patrimoines…
Eh bien, si l’on s’en tient au dire du représentant des Nations Unies au Sahel, Romano Prodi, sur les antennes d’une radio internationale, tout ce monde meurtri doit attendre septembre 2013 pour voir les bandits armés et les Djihadistes chassés par la force.
Si cette affirmation du représentant des Nations Unies au Sahel était confirmée par la rencontre du 26 novembre dernier à l’ONU, il faudrait prendre son mal en patience car, l’option de dialogue, de négociation, miroitée par ceux qui ont violemment occupé le nord, sera une victoire du terrorisme, de la recherche de l’espace pour la vente de la drogue, de la dissémination de l’extrémisme religieux et de la volonté de partition du Mali sur l’engagement du 19 octobre de la communauté internationale.
L’option militaire, avec tous les risques qu’elle comporte, ne devait pas être écartée totalement. Comme l’a voulu bon nombre de regroupement socio professionnel et ethnique, surtout du nord, les deux doivent être menés parallèlement pour ne pas être en position de faiblesse. Voilà que les réactions tardent à venir concernant cette vision de la crise du nord prônée par Monsieur Sahel des Nations Unies.
Les concertations nationales prévues pour les 26, 27 et 28 novembre, sensé mettre la question sur le tapis, a été reporté dans la deuxième semaine du mois de décembre selon un communiqué de la présidence. La question va-t-elle évoluée d’ici là ? Dans quel sens ? Combien de temps les négociations vont-elles prendre si elles étaientt la première solution ?
Pendant ce temps, la nation, par tous les moyens, doit continuer à assister les déplacés, les résidents des zones occupées doivent continuer à craindre l’application dela Chariapar les flagellations, les amputations, les tortures physiques et morales et les quelques occidentaux téméraires aussi doivent craindre d’être enlevés et échangés comme du bétail. Le mal est profond, il a déjà trop duré.
Badri
Monsieur Prodi encore une fois de plus je vous demande de regarder la realité en face . C’est tout un peuple qui souffre: 90%. Ne laisez pas les morts entéré les vivants.
Nous ne voulons pas négocier c’est aussi simple.
La plaie ne doit pas resté sous la sicatrice. Alors faisons la guerre cet envie qui nous ronge.
c’est tout simple il ne faut pas négocier alors va au front tu attend quoi donne le bon exemple
scoop !
haro sur le MUJAO qui vient d’assassiner 5 jeunes touaregs à menaka hier . les jeunes jouaient paisiblement la belote quand ils furent foudroyer par les tirs assassins du MUJAO. avec le seul pretxte qu’ils sont apparentés au MNLA. or ils s’agissaient de jeunes elements de la garde nationale ayant fuit les hostilités à bamako à la suite des evènements du 22 mars. ils n’ont jamais té de près ou de loin associés au MNLA dont personnellement j’ai connaissance qu’ils étaient opposé. D’ailleurs selon les jeunes tués le MNLA n’est qu’une imposture qui met en danger les touaregs dans leur grande majorité. prions pour le repos de leur âmes et esperons que justice sera faite un jour !
DEVANT CONTRIBUER A LA COHÉSION NATIONALE, LES CONCERTATIONS NATIONALES ET LES NÉGOCIATIONS SONT INCONTOURNABLES.
L’ENGAGEMENT RESPONSABLE DE CHAQUE PARTIE PRENANTE ET LA COHÉSION NATIONALE CONDITIONNERONT UNE SORTIE DURABLE DE LA CRISE AU MALI EN GARANTISSANT LA NON IMPUNITÉ, LA RESTAURATION DE L’INTÉGRITÉ TERRITORIALE ET DE L’UNITÉ ET LA RÉCONCILIATION NATIONALE MAIS AUSSI LA PAIX ET LA SÉCURITÉ PÉRENNES.
Bonjour,
Les concertations nationales et les négociations doivent être INCLUSIVES et OUVERTES aux régions, à la diaspora et à toutes les parties prenantes, A TRAVERS UN ENGAGEMENT RESPONSABLE.
Ce dernier fait que doivent y prendre part tous les Maliens, de toutes les communautés, qui acceptent les principes (refus du terrorisme, non impunité, respect des droits de l’homme, coexistence pacifique, …) et les conditions (pour les groupes armés (MNLA, Ansar Dine, Gandakoye, …): dépôt des armes, indivisibilité du Mali et laïcité) retenus d’un commun accord lors de ces dernières.
Il fait partie du guide et de la plateforme de concertations nationales et de négociation pour une sortie durable de la crise, que j’ai proposés au Président, aux Maliens et au médiateur.
Les concertations nationales sont INCONTOURNABLES pour apporter des réponses à la difficulté qui fait qu’on a du mal à les rendre inclusives et ouvertes (à travers l’engagement responsable) et que les parties prenantes ont du mal à s’entendre sur leurs termes de référence donc leur finalité, les opérations et leurs ordonnancement pour apporter une réponse durable à la crise au Mali.
Plusieurs éléments peuvent contribuer à expliquer cette difficulté tels que : l’exclusion de certains Maliens, la non compréhension par certains Maliens de ce qu’on veut faire, les égos de certains membres des parties prenantes, leurs desseins inavoués, les amalgames, la haine, l’engagement en ordre dispersé qui nuit à la cohésion et à la garantie d’une solution pour le bien-être collectif.
Ce sont certains des aspects bloquants qu’il faut expliquer, les mettre de côté ou bien les traiter, comme le futur réellement souhaité, les opérations à traiter pour y parvenir et leur ordonnancement à travers une feuille de route (ce qui est indispensable à faire tout de suite et l’ordre des opérations pour y arriver, comme la nécessité ou pas d’organes de transition additionnels, la restauration de l’intégrité territoriale, les élections, les grandes lignes de ce qu’il faut faire juste après les élections).
Sans ce travail préalable à tout, on risque d’avancer dans le désordre, sans cohésion, sans traiter ce qu’il faut et sans consensus entre les parties prenantes sur la problématique rendant difficile, voire impossible, la négociation.
Ce qui peut nous amener à la fin de la transition sans rien faire de concret, comme la libération des zones occupées, la tenue des élections justes, qui sont les objectifs majeurs de cette transition.
L’aspect cohésion nationale est très important et prédétermine la suite.
Les concertations nationales aideront à créer cette dernière autour du futur souhaité.
L’engagement responsable de chaque partie prenante et la cohésion nationale conditionneront la réussite de la sortie durable de la crise au Mali en garantissant la non impunité, la restauration de l’intégrité territoriale et de l’unité et la réconciliation nationale mais aussi la paix et la sécurité pérennes.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC et Gouvernance
E-mail : Webanassane@yahoo.com
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