Les membres du Collectif «Maliko» ont organisé à la Maison de la presse, le samedi 17 septembre 2016, une conférence de presse. L’objectif était pour les conférenciers de dénoncer la gestion chaotique du régime d’IBK et aussi de réclamer au président de la République et à son gouvernement l’organisation des Concertations nationales afin que tous les Maliens de l’intérieur et de l’extérieur se retrouvent autour d’une table pour discuter des problèmes maliens et proposer des solutions maliennes.
Cette conférence de presse était animée par les présidents du Réveil citoyen du Mal, du Mouvement des jeunes patriotes du Mali ; le représentant de la Confédération syndicale des travailleurs du Mali, les jeunes des partis politiques (Urd, Parena, Fare, Pdes)..
.Dans son propos liminaire, Sékou Keïta, non moins le président des jeunes patriotes, a indiqué que le pays va mal. Partant de ce constat, dit-il, les jeunesses de Kati et de Bamako ont décidé de se retrouver en mettant de côté leur appartenance politique, religieuse et sociale afin de s’unir pour faire le combat du Mali. Et dans ces groupements des jeunes, renchérit-il, chacun avait déjà posé des actes pour dénoncer la mal gouvernance, la corruption, l’amateurisme du gouvernement, l’incapacité du gouvernement à répondre convenablement aux aspirations du peuple et à assurer la sécurité des Maliens de Kayes à Kidal. Selon les conférenciers, l’impérieuse nécessité imposée aujourd’hui est que la jeunesse se prononce, étant l’avenir du pays ; mieux la société civile et les politiques sont obligés de s’unir à un moment donné pour mener le combat pour le Mali.
Ils ont rappelé les différents scandales réalisés sous le régime d’IBK. Qui sont entre autres, le scandale de l’achat de l’avion présidentiel, l’achat des équipements militaires avec la surfacturation jamais vue, la visite hasardeuse du Premier ministre Moussa Mara dans la ville de Kidal. En outre, ils ont estimé que le chômage est de plus en plus récurent avec 400 000 chômeurs de plus occasionné par l’opération Ami Kane. Une opération, selon eux, qui pouvait être mieux cernée avec une bonne sensibilisation, un bon suivi et une bonne implication de tous les acteurs concernés, notamment les commerçants détaillants. À les en croire, la démocratie est mise à mal par le gouvernement qui n’hésite pas à réprimer les manifestants en défendant leurs intérêts ou en exprimant leur désarroi. De leur point de vue, le vote de la loi électorale suscite la partition du pays, sinon dans un seul pays, on ne doit avoir des mandats différents.
À cet effet, les membres du Collectif réclament à IBK et au Gouvernement d’organiser les Concertations nationales dans un bref délai, afin que tous les Maliens de retrouvent autour d’une table pour discuter des problèmes maliens et proposer des solutions maliennes pour le bonheur du Mali.
Seydou Karamoko KONE
Bonjour,
Comme l’a proposé l’opposition et comme, moi aussi, je l’avais proposé avant les pourparlers d’Alger, les CONCERTATIONS NATIONALES étaient adaptées avant ces pourparlers pour avoir une position commune ou parler d’une même voix comme vous le dites mais MAINTENANT qu’un compromis, entre parties prenantes maliennes sous la supervision de la médiation internationale, a abouti à un accord de paix, elles ne sont plus adaptées à la situation actuelle.
Ceci à cause, entre autres, (1) de la complexité de ces concertations nationales, (2) du gâchis en ressources et en temps induit pour aboutir à l’accord de paix déjà signé et aux préparatifs pour sa mise œuvre et (3) du fait qu’on n’est pas sûr d’aboutir, à court terme et même à moyen terme, à des résultats significatifs meilleurs que l’accord de paix qui a déjà été signé.
C’est pourquoi, une CONFÉRENCE D’ENTENTE NATIONALE a été retenue par l’accord de paix déjà signé pour échanger sur tout ce qui est relatif à la mise en œuvre de cet accord, comment rendre optimale l’inclusivité (utilisation d’une méthodologie inclusive pour une participation optimale de toutes les communautés Maliennes et dans toutes régions du Mali pas seulement celles du nord du Mali) et sur la validation éventuelle de l’appellation Azawad pour désigner les régions du nord du Mali.
UNISSONS-NOUS AUTOUR DE L’ACCORD DE PAIX ET DE CETTE CONFÉRENCE D’ENTENTE NATIONALE INCLUSIVE.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
TEL 00223 95 58 48 97
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