On ne change pas de méthode qui gagne. Et que faire avec une qui aligne les défaites ? Depuis GMT-Général Moussa Traoré-, nous avons beaucoup changé d’équipes (qui gagnent ou qui perdent ?), mais en matière de résolution de la crise du nord, nous avons gardé la même méthode : le dialogue, la négociation et toujours plus de concession.
Que peut-on dire d’IBK depuis le 17 mai dernier ? Qu’il est un otage (de qui ?), qu’il est pris au piège ? Qu’il découvre amèrement les affres du pouvoir dans un pays comme le Mali après 1991, 1992, 2006, 2012 et tout près mai 2014? A-t-il déjà des regrets ? A quels niveaux ? L’important, le plus urgent et le plus préoccupant est que Ladji Bourama est face à une situation des plus aiguës. Et par voie d’implication, le Mali est devant une situation périlleuse. Qui dit qu’IBK est dans de beaux draps, dit que le Mali risque de pas bien dormir. Car, c’est le premier qui implique le second. Mais, un quiproquo s’est glissé entre l’électeur malien et le candidat IBK : le peuple a cru que son champion avait dit qu’il allait lui décrocher le nord sans coup férir ; en deux temps trois mouvements. « IBK dé bissé » (c’est IBK qui peut), était devenu un lieu commun, un mot de passe et une évidence. Mais une fois élu, IBK a nié avoir une telle prétention. Force est de croire qu’il a raison. Dans son dernier meeting mahous de candidat, il avait lu son programme. Et ce programme accordait une place minuscule au dossier du nord. Et que disait-il ? Les rebelles ont pris les armes par frustration car on n’a rien fait chez eux. Une fois élu, je vais faire de chez eux une zone prioritaire de développement. Je leur consacrerai la part du lion.
C’est ce qu’IBK a proclamé à la face du monde. Conclusion, il a promis de mettre ses pieds dans les traces laissées par ATT qui avait lui-même suivi l’Adema – donc lui-même. IBK nous avait donc prévenu : je ferai comme les autres : négocier, négocier et négocier dron. Seule méthode admise, le dialogue, reconnaître qu’on a rien fait là-bas (donc que c’est normal le soulèvement contre l’Etat), qu’on va faire davantage pour eux. Que la SEULE solution envisageable était le dialogue. Que donc, ceci est affirmé implicitement, toute autre voie est bannie à jamais. On allait donc continuer sur cette voie exclusive qui nous enfonçait un peu plus, et un peu plus dangereusement à chaque fois, avec des accords-chaînes qui nous affaiblissait après chaque dialogue en … Algérie.
Parler vrai et ‘djonko alla’
A noter au passage qu’à son retour de Kidal, le Pm du Mali avait tenté un petit infléchissement dans le discours et dans la méthode : si la négociation suffit pour régler le différend, tant mieux. Sinon, on envisagera autre chose. Et là, le sang de l’ambassadeur des USA au Mali et les autres « amis » du Mali n’avait fait qu’un tour. Ces blancs sont donc tombés sur IBK à bras raccourci : contrôle ton fiston et fissa! Sinon, tu entendras de nos nouvelles ! Depuis, le « fiston » n’en a plus parlé et il a corrigé son langage avec la souplesse d’un athlète des pays de l’Est. C’est depuis cette date qu’il y’a eu l’affaire du corse, celle du Boeing, les mises en garde du Fmi, la rétention des fonds par la Banque Mondiale et d’autres prises de neutralisation sur la personne de Mandé Mansa. IBK est si étouffé depuis qu’il risque de nous l’abimer.
Souvenez-vous ces phrases : « Kati ne fera plus peur à Bamako ; en tout cas pas à Koulouba ! ». « On ne me trimballe pas ». « Je ne négocie pas avec un couteau sous la gorge ». « Hors de question d’aller dialoguer hors du Mali ! ».
Mais que voit-on aujourd’hui ? IBK accepte tout. Il boit tout sans rechigner. Ce fut le virage à 180 degrés sans même un rictus.
Négocier, nous n’avons pas le choix d’en faire autrement. Il nous faut avoir le courage de regarder certaines choses en face et de se dire certaines vérités. Cela facilitera beaucoup de choses et surtout évitera bien de malentendus porteurs à leur tour de conflits sociaux qui enveniment la situation. Il faut le dire à haute voix : nous n’avons pas le choix, nous sommes condamnés à négocier. Négocier ne nous sortira pas de l’auberge. Au contraire, ce sont les textes que nous signons qui nous rendent vulnérables ; mais on ne peut pas faire autrement. Et si nous refusons la négociation, la communauté internationale nous attachera le scorpion à la queue. Oui, chères compatriotes, la situation est grave : si nous négocions, nous sommes morts et si nous ne négocions pas, on nous tue.
En tout état de cause, il est temps que nos gouvernants partagent avec nous certaines préoccupations sans détour et avec sincérité. Le Malien est capable de comprendre si on lui explique et il est capable de coopérer si on le sollicite avec « ventre propre ». Le si président a besoin de son peuple, nous sommes sûrs qu’il répondra favorablement. Il suffit de parler vrai au Malien et de lui expliquer telle quelle la situation, et il se ramollit.
Amadou Tall
N’avait-on pas dit que “PLUS JAMAIS DE PRIME A LA REBELLION, PLUS JAMAIS DE NEGOCIATION”?
Oui! que nous periossames tous si une dizaine de millier d’homme en impose a plus de 3 (les jeunes maliens capables de se battre) de personnes.
Qu’ils viennent faire de nous des escalves, si on a pas assez de c… pour nous battre pour notre pays.
Oui, qu’on “nous pousse a negocier si nous ne somme pas capable de dire la verite a nos amis, meme si nous devons mourrir de faim.
SEULE LA VERITE LIBERE.ET ON NE MEURT PAS DEUX FOIS.
Dans le Livre Saint chretien, il est dit ceci: “…celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie …(pour sa patrie?) la sauvera. Quel avantage un homme aura-t-il à gagner le monde entier, si c’est en se perdant lui-même et en le payant de sa propre existence ?” AUTREMENT NOUS SOMMES TROP ATTACHE AUX BIENS MATERIELS ET INTERETS PERSONNELS PLUS QUE LE SORT DE NOTRE PAYS.
Ladji Naloma a cru que l’argent du trésor public du Mali ne finira jamais, pour lui c’est comme l’eau du Woyowayankô.
Lol!
Quand tu élis un idiot président N’tountourou d’un pays tu t’assures qu’il est bien entouré pour qu’il ne se comporte pas comme un âne qui a goûté au miel, mais :
“Kabakoden dando, Faliyé di doun Sébenicoro”
Lol!
Mandé Koumatiama fôlà ani Mandé Woriba tièla.
Lol!
Mais les maliens ont donné une confiance aveugle à ce président qui avait pourtant toutes les cartes en mains et toute la confiance en main et des maliens et de la communauté internationale pour relever ce pays malade de 48 ans de gabegie, d’immobilisme, de fainéantise, d’affairisme, de corruption en tout genre, de griotisme, et de folie de grandeur.
Ah tient, FOLIE DE GRANDEUR!!!!
C’est exactement la dose mortelle qu’a consommé Ladji Naloma dans ce microcosme politique malien fait de gens malhonnêtes et indignes d’un pays à la grandeur d’antan prouvée et respectée.
Mes chers compatriotes nous sommes mieux que ces 48 dernières années, nous sommes mieux que ces régimes incapables et incompétents qui nous traînent dans la boue depuis 48 ans.
Il n’y a pas de fatalité au bien être d’un peuple et son bonheur ne tombe pas du ciel.
Il faut juste travailler.
Et quand on travaille il faut s’assurer qu’il y a un fruit derrière le travail et qu’on est capable de le préserver, de le sauvegarder et de le faire fructifier.
C’est ce qui manque au Mali, et c’est pourquoi je gueule depuis 2010 sur internet parce que j’ai suffisamment regardé et analysé la réussite des nations aisées je le compare nuit et jour à ce qui ce fait chez nous et j’arrive à la même conclusion.
Pour la première fois je m’excuse de vous avoir dérangé sur internet depuis 2010, mais il faut que chacun de vous sache que le Mali ne sera construit que par des maliens et que pour l’instant les maliens ont pris tous les chemins sauf celui de la construction du Mali.
C’est pour cela que je tire sur toutes les mauvaises politiques et sur tous les mauvais comportements (quelque soit le régime et ceux qui me suivent depuis 2010 sur internet doivent le savoir, ce n’est ni un problème d'”aigreur” ni une jalousie envers qui que ce soit) sinon j’en ai rien à cirer de la politique ni de l’argent de Mali, ni des faveurs d’un malien, Dieu merci.
Une nation prospère c’est ça mon rêve et je le souhaite du plus profond de moi pour le Mali et les maliens.
Cela dit il faut que chacun comprenne que les villas inutiles, les voitures inutiles, les envoies inutiles de madame pour accoucher à Miami ou Paris, des “papous” et “bisous” pour frimer inutilement au Canada, aux USA, en Europe au lieu d’étudier, qui sont les préoccupations de 99% des dirigeants maliens, ne servent à RIEN.
Il faut investir l’argent du Mali dans des usines et dans des entreprises capables de produire des biens et services de qualité et qui permettent de mettre les maliens au travail.
Une nation qui travaille crée de la richesse, consomme et se développe.
Il n’y a aucune magie dans cela et aucun charlatan ne peut remédier à ça.
Au lieu d’être fier d’envoyer ta femme en tant que ministre pour accoucher au Canada, sois fier que le Mali ait des hôpitaux et des maternités digne de ceux du Canada.
Au lieu d’être fier en tant que président que ton fils est président de la commission de défense de l’assemblée nationale de ton pays, soit fier que 90% des jeunes de ton pays peuvent facilement trouver de l’emploi dans ton pays sans être obligé de se suicider en mer pour immigrer dans un pays d’Europe ou d’Amérique.
Au lieu d’être fier en tant que premier ministre que tu circules dans des voitures Mercedes neuves, soit fier que 80% des maliens aient la possibilité d’acheter une voiture neuve.
Pour cela il fait préserver les ressources du pays, renoncer au gaspillage et aux promotions familiales et par complaisance, œuvrer à combattre vigoureusement la corruption et la paresse et encourager le mérite.
Mais le gouvernement IBK-Mara fait exactement le contraire.
C’est pour cela que leur tape dessus et avec cette grève de l’Untm c’est sûr désormais que je ne serai plus le seul ou que nous ne serions plus les seuls.
Personne n’est élu démocratiquement pour voler son pays ou faire la promotion de sa famille et de ses copains mafieux avec l’argent des maliens.
Il faut que cela soit clair comme l’eau de roche.
Wa salam!
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