insistance de la résolution 2071 du Conseil de sécurité qui souligne que “c’est aux autorités maliennes qu’il incombe au premier chef de garantir la sécurité et l’unité du territoire malien et d’en protéger la population civile dans le respect du droit international humanitaire, de l’Etat et des droits de l’Homme”.
A comprendre de peu, une des missions des autorités de la transition au Mali réside là. Ainsi la résolution 2071 vient de reconnaître tout en la saluant et en la positionnant comme axe prioritaire, la clairvoyance desdites autorités quant à une solution malienne, renforcée et appuyée par les efforts des amis du Mali et de la communauté internationale pour une sortie honorable à la crise qui sévit au Nord-Mali.
Un tacle déstabilisant pour les nationalistes et autres aux agendas pré établis, pensant pouvoir maintenir le Mali à l’écart des autres pays de ce monde auquel il aura tant donné. Autopsie d’une résolution qui préconise une unité d’actions et de synergie autour des solutions préconisées par le Mali.
Les autorités de la transition du Mali au devant !
Le Conseil de sécurité réaffirme dans sa résolution 2071 son ferme attachement à la souveraineté, à l’unité et à l’intégrité territoriale du Mali. Une position qui a son pesant d’or. Les régions nord du Mali sont sous contrôle des groupes rebelles et d’Aqmi. L’insécurité y règne. Ce qui détériore la situation humanitaire dans ces zones.
La présence de groupes armés et de ceux des terroristes, leurs activités ainsi que la prolifération d’armes en provenance de la région et d’ailleurs, préoccupe vivement la communauté internationale. Constellation des motifs de cette préoccupation : activités criminelles, dégradation continue des conditions sécuritaires et humanitaires, exportation desdits motifs au niveau des pays du Sahel. Une poudrière qui nécessite une réaction rapide pour préserver la stabilité dans le Sahel.
Seulement voilà, cette poudrière se trouve sur une partie du territoire du Mali. Il incombe au Mali d’abord de la retrouver. La résolution 2071 le souligne assez éloquemment en déclarant ceci : “C’est aux autorités maliennes qu’il incombe au premier chef de garantir la sécurité et l’unité du territoire malien et d’en protéger la population civile dans le respect du droit international humanitaire, de l’Etat et des droits de l’Homme”.
Le Conseil de sécurité salue ici à juste titre les fondements de la transition au Mali ; à savoir : la récupération des régions du Nord-Mali et l’organisation des élections libres, apaisées et transparentes. Aussi encourage-t-il la communauté internationale “à accompagner le règlement de la crise au Mali en prenant des mesures coordonnées pour répondre aux besoins immédiats et à long terme sur les plans de la sécurité, du développement et humanitaire”. Il est évident que la résolution 2071 recentre la question au Nord-Mali en mettant au-devant, au centre les initiatives maliennes de sortie de crise.
Fondements et motivations de la résolution 2071 !
Le Conseil de sécurité dit avoir pris note des efforts entamés jusque-là par les autorités maliennes. Ces efforts portent sur des différentes lettres des autorités du Mali (lettre du 1er septembre, celle du 23 septembre) adressées à la Cédéao d’abord pour “lui demander une aide militaire afin de réorganiser les forces armées maliennes, de rétablir l’intégrité territoriale du pays dont le Nord est occupé par des groupes terroristes, et de lutter contre le terrorisme”, ensuite “concernant les conditions du déploiement des forces de la Cédéao au Mali et soulignant qu’il importe d’examiner les mesures qui y sont envisagées”.
D’autres lettres des mêmes autorités sont citées par la résolution 2071. Il s’agit de celle du 18 septembre, adressée au secrétaire général “pour lui demander, dans le cadre d’une résolution du Conseil de sécurité prise sous l’empire du chapitre VII de la Charte des Nations unies, le déploiement d’une force militaire internationale qui viendrait aider les Forces armées maliennes à reprendre les régions occupées du nord du Mali”.
Citée aussi la lettre du 28 septembre, adressée cette fois par la Cédéao au secrétaire général pour “lui demander l’adoption, par le Conseil de sécurité, d’une résolution autorisant le déploiement d’une force de stabilisation au Mali sous l’empire du chapitre VII de la Charte des Nations unies”. Enfin, celle du 28 septembre, adressée à l’Union africaine par la Cédéao “pour l’inviter à préciser avec le principe, les moyens et les modalités de déploiement d’une force de stabilisation au Mali”.
C’est dire que pendant que d’autres s’agitaient, la gestion de la crise au Nord aura été bien pensée par les autorités de la transition au Mali par des dispositions légales en la matière et dont le résultat constitue certainement cette résolution 2071, qui salue les efforts déployés par la Cédéao, en coordination avec l’Union africaine.
Et reconnaît aussi le “rôle non négligeable joué par l’ONU, d’autres organisations régionales et internationales, les Etats voisins, les pays de la région et les partenaires bilatéraux dans la solution de la crise et les engage à cet égard à continuer de coordonner leur action”, face à une situation au Mali considérée par la résolution 2071 comme une “menace contre la paix et la sécurité internationales”. Aussi condamne-t-elle fermement les violations des droits de l’Homme commises dans le Nord du Mali.
Les pistes de sortie de crise : solution politique viable et intervention d’une force militaire internationale en appui aux forces armées du Mali
Exprimant son appui aux autorités de la transition du Mali tout en les encourageant à d’œuvrer au mieux pour le rétablissement de l’ordre institutionnel et celui de l’intégrité territoriale, la résolution 2071 dessine des pistes de sortie de crise, assorties de certaines conditions.
En premier lieu, elle exige à nouveau le retrait des membres des Forces armées maliennes dans l’action des autorités et invite les groupes rebelles maliens à couper tout lien avec les organisations terroristes notamment Aqmi. Au-delà, la résolution 2071 exhorte les autorités de la transition malienne, les groupes rebelles maliens et les représentants légitimes de la population locale du Nord Mali à entamer dès que possible, un processus de négociation crédible en vue d’une solution politique viable dans le respect de la souveraineté de l’unité et de l’intégrité territoriale du pays.
Enfin selon les termes de la résolution 2071, le Conseil de sécurité, se dit prêt à donner une suite à la demande des autorités du Mali tendant à ce qu’une force militaire prête son concours aux Forces armées maliennes en vue de la reconquête des régions occupées du Nord du Mali dont les contours doivent être mieux précisés par les autorités du Mali, la Cédéao, l’Union africaine et des spécialistes de la planification militaire et des questions de la sécurité, mis à disposition par le secrétaire général.
Ce qui fera l’objet d’une réunion ce 19 octobre à Bamako. Par cette résolution 2071, la solution de la crise au Nord-Mali a entamé sa phase d’actions. Point de doutes là-dessus. Dès lors que le Conseil décide de rester activement saisi de la question. Peut-on lire dans la résolution 2071.
Békaye Dembélé
“En premier lieu, elle exige à nouveau le retrait des membres des Forces armées maliennes dans l’action des autorités”
pooooopopopopoppopoooooooo, dembelé, comment cela peut se faire? comment des membres des forces armées peuvent se retirer dans l’action des autorités d’un pays en GUERRE? qui va executer ces actions? qui va faire la guerre alors?
poooooooooopopopopooooooo
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