L’enjeu est grand, c’est pourquoi nous avons recueilli pour vous à travers ce micro trottoir des attentes de nos compatriotes par rapport à cette phase ultime des pourparlers inter maliens. Faites en bonne lecture.
Moussa Traoré, retraité « La guerre ne nous apporte que du gâchis ».
« Pour moi, le Mali est un pays qui regroupe une certaine de diversités ethniques où les hommes ont l’amour du vivre ensemble. De Kayes à Kidal, nous sommes des frères et des sœurs. Nous avons intérêt à nous entendre. C’est le seul choix. Dans cette guerre seuls les maliens sont les perdants. Nous sommes du même sang. C’est la paix qui importe. La guerre ne nous apporte rien que du gâchis. Il est temps que les maliens sachent que cette guerre est créée pour nous déstabiliser et exploiter nos richesses. Si on ne s’entend pas, il n’y aura que des vaincus ».
Abdoulaye Fomba, agent comptable au Ministère de l’Energie : « Le Mali doit rester un et indivisible ».
« Je souhaite que l’entente plane dans les discussion. Les différentes parties doivent œuvrer pour parvenir à un résultat positif permettant aux maliens de vivre enfin en paix. Le gouvernement malien ne doit, en aucun cas se divertir en changeant de position en ce qui concerne l’unité du territoire. Le Mali doit rester un et indivisible. C’est le souhait de l’écrasante majorité des maliens ».
Mohamed Maïga, diplômé sans emploi « La médiation doit rappeler la France à l’ordre »
« Il est temps que nos autorités prennent des mesures rigoureuses pour montrer à la communauté internationale que la volonté réelle du MNLA est de nuire le processus de négociation. Je pense que cette crise a trop duré. Aujourd’hui, on sait que le plan du MNLA et ses acolytes est de tourner tout le monde dans la farine. La médiation doit rappeler la France à l’ordre et imposer à la partie rebelle la volonté du peuple malien ».
Oumar Bah , juriste chercheur. « L’intérêt général doit primer »
« La paix au Mali, au nord, constitue la préoccupations de toutes les dignes filles et de tous les fils de ce pays en proie à l’insécurité. Cette situation doit attirer l’attention de tous les acteurs qui sont soucieux du devenir de la nation malienne. Je souhaite ardemment qu’au sortir de ce grand rendez-vous si solennel entre belligérants maliens, qu’on soit parvenu à une finalité positive, C’est à dire qu’il y est conciliation des cœurs et des esprits. Il faut que les uns et les autres s’entendent sur quelques chose qui est dans l’intérêt général de la majorité des maliens. La politique nous oblige à prendre des positions qui ne peuvent faire le plaisir de tous, mais qui va dans l’intérêt de la plus grande masse populaire. Le gouvernement doit faire tout pour défendre la volonté et l’intérêt du peuple malien au détriment des ambitions individualistes et égoïstes. L’intérêt national doit primer. Les groupes armés doivent prendre la main tendue du gouvernement, si et seulement si leur combat vise le changement des conditions de vie des populations du nord, le développement des régions septentrionales. Les foyers du nord en ont marre de ce périple qui perdure. Ces populations veulent la paix et le développement. Aussi, elles ne veulent plus qu’on les réveille avec des coups de feu ou d’obus. Ces habitants du nord ont besoin de ce droit de vivre en toute tranquillité. Les groupes armés doivent aller vers le terrain de la réconciliation. C’est la seule voie pour prouver leur sincérité ».
Alimatou Walet Imallast, ménagère, ressortissante de Gao. « La guerre n’arrange personne »
« On ne veut que la paix. Nous voulons que notre Mali soit tranquille enfin. Les gens doivent s’entendre. Malgré sa diversité ethnique, le peuple malien a toujours voulu vivre uni. Les peaux noires et blanches sont toutes de nationalité malienne. Toutes les races ont perdu des vies humaines et des biens dans ce conflit. La guerre n’arrange personne. Aucune partie n’a rien à gagner dans cette guerre ».
Moustapha Diawara Directeur de Rédaction du journal « le Tjikan ». « Mes attentes sont bonnes pour une des rares fois »
« Mes attentes sont bonnes pour une des rares fois compte tenu de tout ce que les autorités actuelles ont pris comme temps d’analyse, de concertation, d’échanges autour du document de négociation dit « préaccords » avec toutes les composantes de la nation avant de s’engager pour ce round des pourparlers. Je suis vraiment optimiste dans la mesure où les groupes du Nord et autorités maliennes sont dans une dynamique d’accord pour le retour de la paix dans le septentrion. Cette fois-ci sera la bonne ».
Youba Traoréé, étudiant à la Faculté d’Historie et de Géographie. « Le Mali doit garder son unité nationale ».
« Nos représentantes ne doivent jamais négocier la souveraineté du pays. Le Mali doit garder son unité nationale. Le gouvernement doit avoir les yeux ouverts pour ne pas signer quelque chose qui n’est pas dans l’intérêt du peuple Malien. C’est vrai, beaucoup de chose doivent être revues dans le nord, mais il ne faut pas accepter n’importe quoi ».
Ozias Koné secrétaire à la Solidarité et à l’Emploi de la Section VI RPM, et secrétaire général Adjoint de la sous section RPM de Faladie « Nos plus hautes autorités doivent les yeux et armer nos soldats ».
« Dès le début , je disais que je ne suis pas tellement optimiste par rapport à l’issue de ces pourparlers. Depuis la crise de 1990 à aujourd’hui, cette rébellion perdure. Nous avions signé des accords, mais ils n’ont jamais été respectés. Ce que l’on doit faire aujourd’hui, c’est de chercher à changer les cœurs. En vérité depuis le soutien de la France au MNLA, alors ce regroupement a cru qu’il allait constituer leur Etat à part. si nous voyons que la situation piétine, c’est parce qu’ils sont sur cette lancée. Ça ne m’étonne qu’il y a une recrudescence de l’insécurité. Au nord. Toujours est-il que ces séquelles demeurent et ses pensées sont dans le cœur de ces gens. Je souhaite que la France dise clairement au MNLA fortement que le soutien est terminé. On se souvient au temps de Sarkozy, les propos d’Alain Jupé qui disait que les rebelles ont eu une éclatante victoire sur l’armée Malienne et qu’il fallait négocier avec eux. C’est comprendre que des responsables de ce genre n’avaient que l’intention de faire diviser le pays. Le Mali est un Etat unitaire. Aujourd’hui, les données ont changé. Notre pays a le bon bout. Toute la communauté internationale s’est engagée pour dire que le pays ne sera pas divisé. Fort de cela, nos plus hautes autorités doivent ouvrir les yeux et armer nos soldats. Il faut négocier avec quelqu’un qui a de l’amour dans son cœur, qui a l’esprit d’unité, de cohésion et d’entente. Nous ne faisons pas l’amalgame, mais disons que tous ceux qui ne veulent pas cette unité soient combattus jusqu’au dernier par nos soldats. Ils sont braves. Ils peuvent le faire, s’ils sont bien équipés. J’en connais qui veulent mourir à cause de cette unité. Pour moi, la solution est de se préparer à la guerre. C’est vrai qu’il faut négocier au début. On n’a suffisamment donné le temps à ces gens de comprendre que rien ne sert de faire la guerre. Mais si au bout du rouleau on constate que ça ne va pas. Alors c’est l’idiot qui va s’asseoir pour dire qu’il n’y aura pas de guerre, on va avoir la paix facilement. Chacun sait que si nous nous asseyons comme ça, ils vont nous déranger. Le citoyens du nord veulent vivre en paix, avoir le développement. Dans ce état de fait on ne peut pas avoir une paix durable. Ce qui a été fait est très grave. Le développement c’est dans la paix ».
Awa Diarra, secrétaire au Ministère de l’Education Nationale ; « Le gouvernement doit être vigilant »
« Tout a été dit. Les problèmes sont connus. Nous ne voulons que la paix. Tout ce qui ne vise pas à faire amener la paix doit être écarté. Les gens ont trop souffert de cette crise. En somme, on ne veut que la paix. C’est le plus important. Ceux qui ne veulent pas cette paix peuvent aller ailleurs. Notre gouvernement doit être vigilant ».
Modibo Traoré, gérant de Boulangerie : « La mission du gouvernement est de restaurer la paix » ;
« La mission du gouvernement est de restaurer cette paix et cette unité nationale. Notre souhait le plus ardent, c’est le vivre ensemble dans la cohésion et dans la tranquillité. L’espoir du Mali pour un développement radieux dépend de la bonne tenue de ces assises. Il faut que la France arrête de soutenir le MNLA. C’est à tout le problème ».
Ahmadou Sow : « Les autorités maliennes doivent être objectives ».
« Le gouvernement doit à présent être objectif. Les autorités maliennes ne doivent en aucun cas et pour aucune raison quelconque signer l’autonomie des régions du nord, ni changer le principe de laïcité du pays. Ces négociations ont trop perduré. Il faut que les gens sont conscients de la souffrance des populations du nord et des réfugiés ».
Joseph Goïta, gestionnaire « Il faut un document fiable pour garantir la paix au Mali »
« Je souhaite que les différentes parties puissent parvenir enfin à élaborer un document fiable pouvant efficacement garantir la paix solidement établie. Le gouvernement ne doit surtout pas prendre des décisions susceptibles de faire rebondir le conflit. Ce qui arrange la majorité des maliens doit être pris en compte. L’unité nationale et la cohésion sociale constituent aujourd’hui le souci de tous compatriotes ».
Adama Diawara, technicien Bâtiments « La partition du Mali n’arrange personne ».
« Toutes les parties ont compris qu’il ne sert à rien de se tuer. Nous sommes les mêmes fils de ce pays. A quoi bon de se détruire si on sait que chaque citoyen malien peut vivre tranquillement dans n’importe partie du pays. Vraiment je souhaite que le gouvernement et les groupes armés s’entendent pour parapher un document consensuel. La partition du pays n’arrange personne. Nous sommes conscients de cette réalité. Aucun malien n’a intérêt à ce que ce conflit perdure. Nous savons nos ennemis. Leur souhait est de nous diviser pour profiter des biens de notre territoire ».
Adama Diarra, Commerçant ambulant
« Je pense que les autorités maliennes doivent maintenant décider quelque chose. Il ya longtemps que les gens attendent une décision finale pour tous. Il faut que la France arrête de soutenir les rebelles dans notre pays. Si IBK ne fait pas vite, ils risqueront de prendre une partie de notre pays. Ce sont les forces de la France et la MINUSMA, qui empêchent les soldats maliens de franchir les frontières de Kidal, Sinon les groupes rebelles ne peuvent pas faire face à nos forces de défense et de sécurité. La région de Kidal, est une partie du Mali».
Mohamed Diarra, juriste
« Ces pourparlers ont trop duré. J’interpelle le gouvernement et les groupes et mouvement armés de se donnes les mains afin que nous puissions tous vivre dans la stabilité dans la quiétude, la concorde et la paix. Vous savez, la négociation est inévitable dans ce dossier. Dans ce cas, il faut que les différentes parties accordent rapidement leurs violons pour trouver une solution durable. Les populations des régions dans le nord du pays sont aujourd’hui des gens qui vivent toutes sortes de choses qui empêchent même le développement de leurs localités. »
Koni Samaké, enseignante : « Les représentants de l’état malien doivent retourner avec un résultat ».
« Je pense le président de la république n’a plus droit à l’erreur. Le souhait de tout le monde est connu, le respect de l’intégrité du territoire national. Nous avons aussi montré notre avis aux décideurs concernant la fameuse notion de fédéralisme. Je crois que les autorités ont compris nos doléances. Et elles seront défendues, dans l’intérêt de tous. Seul le Mali est au dessus de tout. Cette fois ci, les représentants de l’état malien doivent retourner avec un résultat »
Karamoko Diallo, maitre Coranique : « Le Mali est un seul pays depuis fort longtemps et nous devons restés comme tel ».
« Nous ne sommes pas bien informé du dossier. Le pays ne doit pas être divisé. Le Mali est un seul pays depuis fort longtemps et nous devons restés comme tel. Les gens qui pensent pouvoir partager notre bien commun doivent savoir que ce bien n’est pas une chose appartenant à quelqu’un. Le bon Dieu a décidé cette cohabitation entre nous et il faut le respecter. La séparation de frères et de contrées et même des villages est un crime dans notre religion. Il faut seulement respecter les prescriptions du Coran et nous vivrons bien et en parfaite symbiose dans notre société. Le saint coran nous enseigne la solidarité et l’entraide. S’il se trouve que certaines personnes ne sont pas satisfaites de la gestion du pays, qu’il fasse des doléances pour les autorités au lieu de créer des pagailles »
Sétou Sissoko, artiste : « Ils sont soutenus, ceux qui pensent qu’il faut diviser le Mali »
« Ce qui nous semble important, c’est l’obtention d’une solution durable, il faut aujourd’hui à tous ces problèmes une solution pour permettre aux citoyens de vivre dans la tranquillité. Nous avons marre de tout ça. Des gens d’un même pays qui n’arrivent pas à trouver une solution à ce problème interne. Les groupes armés sont en complicité avec la communauté internationale sinon entre eux on sait que ça ne va pas. Ils sont soutenus, par ceux- là qui pensent qu’il faut refaire la carte du Mali.»
Ahmadou Konaté, ingénieur topographique : « La faiblesse de la chose est que l’Etat n’est pas suffisamment représenté aux négociations à Alger. »
« Mes attentes sont surtout une bonne conclusion, avec une solution durable. Nous avons assez vu dans cette affaire. Si cette sortie serait gagnée par les représentants du gouvernement ce serait un acquit pour la stabilité du Pays. Aujourd’hui, cette stabilité est recherchée par tout le monde. La faiblesse de la chose est que l’Etat n’est pas suffisamment représenté aux négociations à Alger ».
Karim Ouattara, Enseignant : « Croyez vous que les partis au pouvoir peuvent bien gérer la situation ».
« je ne peux que souhaite de bonnes assises aux participants de l’Etat, sinon le succès rechercher depuis longtemps restera vain, pour plusieurs causes. Les différentes parties concernées par les négociations ne sont pas au rendez-vous ; ce qui donne plus de chances aux groupes armées. La seconde cause pour moi, c’est aussi la faible représentativité de l’Etat aux pourparlers à Alger, c’est à dire, les partis politiques de la majorité présidentielle, de l’opposition parlementaire, ainsi que les différents groupements de la société civile. L’opposition a aussi son mot à dire. Et jusqu’à présent elle est écartée du jeu. De la même manière la société civile est mal représentée. Croyez vous que les partis au pouvoir peuvent bien gérer la situation. »
Mamadou Lamine Diarra : « Les autorités doivent forcement prendre leur responsabilité pour parvenir à une solution. »
« Mes attentes sont surtout une prise de bonne décision en toute responsabilité de l’Etat malien. Je pense que cette étape doit être la dernière, sachant que les élections régionales et communales sont pour bientôt. Je souhaite que les représentants de l’Etat prennent des décisions au delà de toute décision politique, en mettant le Mali au dessus de tous. On avait vu avec les élections présidentielles de 2013 toutes les conditions étaient réunis pour faire en sorte que les élections se déroulent dans toutes les circonscriptions électorales sur l’étendue du territoire. Par contre, si les élections se déroulent sans une partie du territoire, c’est que cette partie serait exclue du pays. Pour éviter cela, les autorités doivent forcement prendre leur responsabilité pour parvenir à une solution. »
Jean Mari Traoré, professeur de l’enseignement secondaire : « Trop c’est trop. »
« Il faut immédiatement une solution, pour combattre tous les suspens, sur la partition du Pays et aussi proposer des pistes de solutions pour le développement du pays. A Ouagadougou, il n ya pas eu de tel tournure, pour parvenir à un accord. Mais aujourd’hui, les représentants du pays tentent impuissamment à trouver une solution. Et rien ne bouge. Toutes les fois, le gouvernement sort pour Alger avec des grandes dépenses et il revient bredouille. Aujourd’hui, il faut une prise de décision pour sauver rapidement le Mali et les maliens. C’est ce que moi, j’attends au terme de cette rencontre. Trop c’est trop ».
Propos recueillis par Jean GOÏTA et Dramane Coulibaly
+++ LECON D’ HISTOIRE MODERNE POR LE MALI :
Le président ukrainien a en outre signé un document mettant en place un conseil consultatif international pour les réformes. Mikhaïl Saakachvili sera président du conseil.
Le président ukrainien Piotr Porochenko a nommé vendredi l’ex-président géorgien Mikhaïl Saakachvili son conseiller à temps partiel et chef du nouveau conseil consultatif international pour les réformes, a annoncé le service de presse de M.Porochenko.
“Nommer Mikhaïl Saakachvili au poste de conseiller du président ukrainien (à temps partiel)”, est-il indiqué dans le décret signé par M.Porochenko.
“Mikhaïl (Saakachvili) représentera l’Ukraine à l’étranger et, en même temps, la communauté internationale en Ukraine. Nous sommes certains qu’il réussira à établir le dialogue entre l’Ukraine et le reste du monde en matière des réformes, qu’il profitera de la meilleure expérience étrangère et représentera bien nos efforts à l’étranger”, a noté M.Porochenko.
Mikhaïl Saakachvili a été président géorgien de 2004 à 2007 et de 2008 à 2013. Il a été l’un des dirigeants de la Révolution des Roses ayant mené à la démission du président Edouard Chevardnadze en novembre 2003. Après l’expiration de son second mandat en novembre 2013, M.Saakachvili a quitté la Géorgie où il fait l’objet de différentes poursuites judiciaires. M.Saakachvili vit en exil aux États-Unis où il accorde ces derniers temps des interviews aux chaînes américaines et ukrainiennes pour commenter les événements en Ukraine.
Kiev a déjà nommé plusieurs anciens membres du gouvernement de M.Saakachvili, y compris recherchés par Tbilissi via Interpol, à des postes à responsabilité en Ukraine, provoquant le mécontentement des autorités géorgiennes.
L’ex-ministre géorgien de la Santé publique Alexandre Kvitachvili a été nommé au même poste en Ukraine. Giya Getsadze, ancien représentant du président Saakachvili dans la région géorgienne d’Imeretie, a été nommé vice-ministre ukrainien de la Justice. L’ex-adjointe du ministre géorgien de l’Intérieur Ekaterina (Eka) Zgouladze a été nommée première vice-ministre ukrainienne de l’Intérieur.
M.Getsadze a annoncé le 21 janvier dernier que l’ex-ministre géorgien de la Justice Zourab Adeïchvili, recherché par Interpol pour abus de pouvoir et mauvais traitements infligés aux détenus des prisons en Géorgie, travaillait comme expert au sein d’un groupe anti-corruption en Ukraine.
C’ EST LA CARTE JOUÉE PAR L’ OCCIDENT EN UKRAINE !!
ET VOIR LA CONFIANCE QU’ ONT LES MALIENS ENVERS CET OCCIDENT .. !!
Qu’on nous détourne pas du vrai problème du Mali qui est le soutien de la France au mnla pour faire de kidal une zone de non droit.
Comments are closed.