Le gouvernement a expliqué lors d’un point de presse animé par le ministre en charge de la Défense et des Anciens combattants que la date du 20 juillet n’a pu être respectée à cause des affrontements entre les éléments de la Coordination des mouvements armés (CMA) et ceux du Groupe d’autodéfense des Touaregs Imgads et alliés (Gatia).
Ce 20 juillet était initialement prévu pour le retour effectif de l’administration de l’Etat malien dans la région de Kidal selon l’accord signé le 20 juin 2017 entre le gouvernement du Mali et les différents groupes armés à savoir la CMA et la Plateforme.
Selon Tiénan Coulibaly, ministre de la Défense et des anciens combattants, l’échec de l’initiative du gouvernement et des groupes armés signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation est dû aux récents affrontements entre les groupes armés signataires de l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. Le gouvernement a exprimé son regret face à cette situation et donné son point de vue sur la situation.
Cette attitude, a dit Tiénan Coulibaly, est révoltante pour l’Etat malien qui fait preuve de beaucoup de disponibilité pour l’application intégrale de l’Accord. Il a invité les mouvements belligérants à trouver les moyens de gérer leur différend, étant entendu que tous les deux affichent leur volonté d’aller vers la paix
Selon le ministre de la Défense, la priorité pour le gouvernement dans cet accord a toujours été le retour rapide de l’administration à Kidal c’est-à-dire installer un gouverneur à Kidal pour que le Mécanisme opérationnelle (MOC) y soit aussi. « Dans l’accord, il est convenu que l’administration serait à Kidal ce jeudi 20 juillet mais à notre grande surprise, les choses ne sont pas tournées comme nous l’attendions », a déploré M Tiénan Coulibaly. A ses dires, tout était fin prêt pour le retour de l’administration à Kidal, « en tous cas jusqu’au mardi dernier, quand un des signataires de l’accord finale a montré son désaccord avec certains points pour que tout soit mis en cause à nouveau ». Dans l’explication du ministre, c’est la CMA qui, encore une fois a montré son désaccord à la toute dernière minute avec certains points de l’accord déjà négocié entre les trois parties à savoir le gouvernement, la Plateforme et la CMA : « Pourtant toutes les parties étaient d’accord pour faire la paix pour une bonne foi c’est-à-dire le respect strict du cessez-le-feu » regrette Tiena Coulibaly.
Pour le gouvernement du Mali, les différents désaccords viennent de la crise de confiance qui existe entre les deux mouvements à savoir la CMA et la plateforme : « L’Etat reste engagé pour le retour de la paix et la stabilité à travers tout le pays et reste disponible à toutes négociation pour arriver à un résultat » précise monsieur le ministre.
Enfin, le ministre de la défense explique que : « l’Etat espère trouver le plus vite possible, les voix et moyens pour le retour définitif de l’administration à Kidal ».
A noter que le ministre de la Défense et des Anciens combattants, Tiénan Coulibaly avait, à ses cotés, le ministre Porte-parole du gouvernement, Abdel Kader Konaté, le ministre des Droits de l’Homme et de la Reforme de l’Etat, Me Kassoum Tapo, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Me Mamadou Ismaël Konaté et celui de l’Administration territoriale, Tiéman Hubert Coulibaly.
Amadou Kodio
C’est la conséquence direct, lorsque tu n’es pas maitre chez toi. Comment peux tu prévoir de faire un référendum si tu n’es pas libre.. Monsieur le Ministre, ayez le bon sens de rappeler à votre Président que c’est à cause de tout ceci que les maliens ne sont pas pour le référendum. je cite : « Dans l’accord, il est convenu que l’administration serait à Kidal ce jeudi 20 juillet mais à notre grande surprise, les choses ne sont pas tournées comme nous l’attendions », un Etat fort n’espère pas il applique ses decisions.
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