Le président de la Coordination des mouvements et forces patriotiques de résistance (CM-FPR), Me Harouna Toureh est très remonté contre les occidentaux pour leur double-jeu dans le dossier du septentrion malien. Il l’a clairement exprimé devant les membres de la délégation du Conseil de sécurité le lundi dernier.
D’abord le leader du Mouvement Ganda Koy d’autodéfense et de résistance s’insurge contre la volonté des occidentaux de faire perdurer la situation de ni paix ni guerre dans la région de Kidal.
Il indexe le fait que la délégation du Conseil de sécurité n’a pas voulu rassembler tous les protagonistes du dossier autour de la même table. De cette façon, explique-t-il, tous les acteurs allaient s’exprimer les uns devant les autres et la communauté internationale allait comprendre facilement ce qui se passe. Mais, “comme ces occidentaux n’ont pas abandonné leur projet d’aller à la partition, ils ne veulent pas voir la vérité en face”.
Ensuite, Me Touré désapprouve la marginalisation des mouvements de résistance et des mouvements arabes taxés d’être proches du Gouvernement. La preuve, tout est mis en œuvre pour qualifier certains groupes de signataires (MNLA et HCUA) avec voix au chapitre et les autres (CM-FPR et MAA) comme adhérents à l’Accord de Ouagadougou. Alors que l’article 24 de l’Accord de Ouaga prévoit que la convention est ouverte à l’adhésion d’autres groupes armés maliens existants non signataires, qui s’engagent à en respecter toutes les dispositions. De ce fait, ils deviennent des signataires.
En outre, certains diplomates intervenant dans le protocole lors de ces rencontres du Conseil de sécurité à Bamako ont suscité et entretenu même des dissidences au sein du Mouvement arabe (MAA).
Le président de la Coordination des mouvements et forces patriotiques de résistance (CM-FPR), Me Harouna Toureh a été reçu lundi à l’Hôtel de l’Amitié par la délégation du Conseil de sécurité.
Il a, à cette occasion, craché ses quatre vérités au chef de la délégation, l’ambassadeur de France aux Nations Unies, Gérard Araud : “les Nations unies à travers la MINUSMA cherchent à affaiblir les Maliens notamment les mouvements de résistance et les forces patriotiques au détriment des groupes armés “.
Pour Me Toureh, depuis que les éléments du MNLA ont été chassés et leur mouvement sérieusement affaibli, les forces de la MINUSMA n’ ont entrepris aucune mesure majeure en faveur des populations en détresse. «Ce qui nous amène à dire que la MINUSMA de par sa non-assistance aux populations en péril à Kidal pratique de la discrimination, d’où un sentiment de frustration et de désespoir chez les communautés du Nord quant à l’avènement d’une paix juste et durable». Nous y reviendrons.
Bruno D SEGBEDJI
merci monsieur tourey
Dit la vérité et rien que la vérité, c’est le maître mot de cet homme. Harouna, Kidal est une région de la France. combien des responsables français qui ont séjourné au mali ont leur compagne dans cette localité. Mieux, chaque touareg a sa campagne en France. On se pose la question si ce n’est pas pour les enfants issus de cette union qu’on nous refuse de faire Kidal la 8ème région du Mali. TOURE dit et redit cette vérité même si ça choque et laisse le bozo continuer sa capture de poisson. On a vraiment besoin de tel homme pour ce pays en ces moments très difficile que traverse le pays. Mieux, il faut attiré l’attention des gens sur les enlèvements de véhicules qui se font dans notre cercle Bourem. Quel est même le rôle des milliers de soldats étrangers à Gao si ce n’est faire des poursuites. Bientôt à Gao, il y aura des enfants de toutes les ethnies des contingents donc de toutes les nationalités même des chinois donc ils doivent défendre le territoire pour leurs progénitures.
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