Rencontre entre rebelles et milices pro-Bamako pour parler de paix

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Militants rebelles à Kidal dans le nord du Mali en 2013. AFP PHOTO / KENZO TRIBOUILLARD
Militants rebelles à Kidal dans le nord du Mali en 2013.
AFP PHOTO / KENZO TRIBOUILLARD

Une délégation des rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad a terminé une visite de deux jours dans la capitale malienne au cours de laquelle ils ont promis au président Ibrahim Boubacar Keïta de tout mettre en œuvre pour éviter de nouveaux affrontements. Pour la première fois, une rencontre entre rebelles et représentants des groupes d’auto-défense pro-Bamako a également eu lieu.

Au cours d’une visite de 48 heures dans la capitale malienne qui s’est terminée hier soir, une délégation de la Coordination des mouvements de l’Azawad a rencontré – c’est une première -, une délégation des groupes d’auto-défense loyalistes. « Au cours de la rencontre, le climat était moins tendu que sur le terrain », confie un témoin de cette rencontre.

La CMA avait quasiment suspendu sa participation aux travaux du comité de suivi de l’accord d’Alger. Mais depuis, ses adversaires sur le terrain – les groupes armés rassemblés au sein de la plateforme du Groupe auto-défense touareg Imghad et alliés (Gatia) – ontquitté leurs positions à Anéfis, répondant ainsi à l’appel du président malien Ibrahim Boubacar Keïta et à la pression de la communauté internationale.

Nouvel engagement à respecter le cessez-le-feu

La semaine dernière, dans les jours qui ont suivi le retrait des hommes du Gatia, les combattants de la CMA sont revenus occuper la ville, au grand dam du ministre malien en charge de la Reconstruction du Nord, Hamadoun Konaté. Invité sur l’antenne de RFI le week-end dernier, celui-ci plaide pour que « la Minusma, qui est présente aujourd’hui au niveau d’Anéfis, prenne toutes les dispositions en rapport avec toute autorité compétente pour qu’Anéfis soit libre de la présence de tout mouvement armé ».

 

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4 COMMENTAIRES

  1. la cma à intérêt à respecter les Tribus et Fractions du Nord et surtout sortir du délire. Aujourd’hui aucun hommes rebelles où bandits, mafia ou dictateur ne va nous empêcher de vivre et circulé librement sur la Terre que nous ont laissé nos Grands Parents. C’est à dire les Villes, Villages et Brousses de la Région de Kidal. Pour ce qui concerne notre Terre,Nous Nous battrons jusqu’à la mort.

  2. ATT et le fléau de la drogue, voilà la source de nos malheurs. Il nous a vendus aux traficants de drogue de NORD. Et à Kadaffi. Souvenez-vous de MALIBYA, une colonisation dont le symble est la cité ministérielle, lieu de malheur.

  3. Bonjour,
    Encore, meilleurs vœux à toutes et à tous et à ceux, comme les réfugiés, qui n’ont pas le cœur pour faire la fête.

    N’oublions pas l’essentiel.

    Devant les comportements de certains, on pourrait penser à cette citation : Il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir la réalité en face.

    J’ai fait plusieurs propositions et écrit des lettres ouvertes sur des problématiques auxquelles sont confrontées TOUS les Maliens, sans exception.

    Par exemples, lettres ouvertes en ligne, adressée à l’ONU, au Président Malien, aux Maliens et aux Partenaires dont la MINUSMA, pour une proposition justifiée de report des élections régionales, communales et du district de Bamako intégrant la nécessité du retour des réfugiés en les mettant dans des conditions pour une vie normale, proposition de sortie durable de la crise intégrant la prise en charge des réfugiés à leur retour dans leurs zones d’habitation habituelle, pour plaider pour la réconciliation entre toutes les filles et tous les fils du Mali incluant celles et ceux des régions du nord, appels aux mouvements armés Maliens pour intégrer le processus inclusif inter-Malien et pour la signature de l’accord de Bamako, répliques aux critiques (celles de l’opposition, …) sur l’accord de Bamako, sur la sécurisation et la stabilisation du Mali, pour la mise en œuvre et le suivi de l’accord de Bamako, pour le respect de l’accord de Bamako et des engagements des parties prenantes, …

    Certains oublient que l’essentiel, pour tous les Maliens incluant ceux du nord du Mali, ce n’est pas de faire une guerre interminable sans issue pour diviser le Mali en le morcelant, pour s’autodétruire et pour disperser ses filles et ses fils MAIS de s’unir, se réconcilier et développer durablement le MALI, Un et Indivisible sans fédération, afin de garantir une paix et une sécurité durables pour notre génération et celles de nos enfants et petits enfants.

    Si les hommes qui se battent pour ce peuple des régions du nord du Mali n’ont pas besoin, comme disent certains, de postes ou d’avoir quoi que ce soit, ce qui n’engage qu’eux, ils doivent avoir besoin d’une « terre » (un pays) où règne et règnera la quiétude et la sécurité durables pour eux-mêmes et pour leurs enfants et petits enfants.

    Les agissements de TOUS ceux auxquels ils font allusion, contribuent-ils à « être et durer » ?

    L’autodestruction et la division, permettront-elles d’être et de durer ?

    A ce rythme, que laisserons-nous à nos enfants et petits enfants ? Un Mali émietté ?

    Que deviendra, alors, notre dignité (celle de tous les Maliens incluant ceux du nord du Mali) ?

    Bâtissons le Mali, Un et Indivisible sans fédération, pour nous et pour eux en nous réconciliant entre nous et en nous unissant.

    Mes objectifs, c’est de contribuer à unir et à réconcilier TOUTES les Maliennes et TOUS les Maliens et à bâtir un Mali Un et Indivisible sans fédération.

    Y-a-t-il une honte à contribuer à unir et à réconcilier ses frères et sœurs d’une même famille, la famille Malienne ?

    La honte, n’est-elle pas, du fait de cette guerre interminable et sans issue, de laisser nos enfants du nord du Mali, laissés pour compte, sans avenir ?

    Pour le bonheur et le bien-être de TOUTES les Maliennes et de TOUS les Maliens, l’accord de Bamako, pour la paix et la réconciliation au Mali, conçu à travers les pourparlers inclusifs inter-Maliens, a été signé par toutes les parties prenantes Maliennes sous la supervision de la communauté internationale via la médiation élargie.

    Sachez juste une chose, c’est que tous les acteurs (défenseurs ou pas de cet accord) ont le devoir de sortir le Mali de cette crise qui n’a que trop duré. Et le fait de rester passifs et d’attendre ou de se livrer à une guerre sans issue, des mois ou des années, pour juger, par la suite, les résultats de l’accord de Bamako, sera suicidaire pour le Mali car cet accord EXIGE la participation de TOUS les Maliens, indépendamment des bords politiques et des groupes armés Maliens, afin de relever les défis auxquels le Mali est confronté.

    Prenez de la hauteur, prenons de la hauteur ainsi que les membres de tous les groupes armés Maliens et ceux de l’opposition, n’attendez pas, n’attendons pas que les fruits issus de cet ACCORD soient murs pour les cueillir, contribuez à la culture de ce qui les générera.

    Allez-vous dire, allons-nous dire à nos enfants et petits enfants que c’est de la faute de X ou Y de n’avoir pas été à l’école et de n’avoir pas reçu en héritage un Mali prospère, sécurisé, répondant à leurs besoins ?

    Participez/participons, TOUS/TOUTES, indépendamment des bords politiques et des groupes armés Maliens, à la mise en œuvre de cet accord pour le bien-être de notre génération et des futures générations.

    En ces jours de fête, je vous prie TOUS/TOUTES de m’excuser si j’ai dit quelque chose qui vous a heurtés.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
    E-mail : anasser.ag-rhissa@orange.fr
    TEL 00223 78 73 14 61

  4. Oui, la République a compris l’intrigue autour de Anefis. Si la CMA comprend que rentrer dans le giron de la République est la meilleure de toutes les solutions, hé bien elle est accueillie avec soulagement et avec toute la cordialité. Nous tendons les rameaux d’Olivier aux frères de la CMA.
    La République vaincra.
    ,VIVE LA RÉPUBLIQUES

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