Rencontre classe politique ATT hier à propos de la situation au Nord

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Au cours des échanges qu’il a eus avec plusieurs leaders de la classe politique malienne, au Palais de Koulouba, le samedi 4 février 2012, le président de la République Amadou Toumani Touré a rassuré les uns et les autres sur sa détermination à pacifier rapidement le pays afin de pouvoir organiser, dans les délais constitutionnels les élections en respectant le chronogramme défini, céder le pouvoir à celui qui sera élu et se retirer de la tête de l’Etat le 8 juin 2012. 

Une délégation de la classe politique composée du président de l’Assemblée nationale, le Pr Dioncounda Traoré, président de  l’Adéma-PASJ et candidat investi par ce parti à l’élection présidentielle du 29 avril 2012, de Soumaïla Cissé de l’URD et candidat de ce parti à l’élection présidentielle de cette année, du Dr Choguel Maïga du MPR, de Tiébilé Dramé du PARENA et de plusieurs autres leaders et  responsables politiques, a rencontré, hier 4 février 2010, à propos de la situation dans le pays suite aux événements du Nord, le président de la République, au palais de Koulouba. A la sortie de cette audience, le chef de la délégation, Pr Dioncounda Traoré, qui a, au nom de la classe politique malienne, exprimé “les vives préoccupations des partis politiques ” au chef de l’Etat, s’est confié à la presse.

 

Il a expliqué que les acteurs politiques ne pouvaient restés indifférents par rapport à la situation que vit le pays suite aux attaques criminelles des bandits armés  contre certaines localités du Nord du pays. C’est pourquoi, a-t-il laissé entendre, la classe politique s’est concertée en début de la semaine passée à  travers plusieurs rencontres d’échanges à l’Hémicycle autour du Pr Dioncounda Traoré.

Au sortir de la rencontre avec le président de la République, le président de l’Assemblée nationale, entouré de Soumaïla Cissé, Tiébilé Dramé, Choguel Maïga et d’autres leaders, a indiqué que le locataire du palais de Koulouba les a rassurés par rapport à sa détermination à maîtriser la situation afin de ne pas compromettre l’organisation des élections. Pour Pr Dioncounda Traoré, la situation d’insurrection actuelle nécessite le dialogue entre tous les fils de ce pays afin de sauvegarder l’unité nationale. Le dialogue, a-t-il laissé entendre, n’exclut pas la fermeté en vue de défendre l’intégrité territoriale du pays.

Le chef de l’Etat, a expliqué Pr Dioncounda Traoré, a «insisté sur son engagement à tout mettre en œuvre pour se retirer le 8 juin 2012 après avoir organisé des élections crédibles et transparentes dans les délais constitutionnels».

Bruno D SEGBEDJI

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  1. 1)Nous disions et nous l’avions toujours dit que l’exécutif malien sous la demande du législatif devait rapidement déclarer l’état d’urgence dans toute la zone Nord y compris la zone du Ouagadou et d’y envoyer l’armée pour ratisser toute la zone en vue d’arrêter tout suspect de faire passer de vie à trépas ceux parmi les déserteurs lâches de l’armée libyenne ou ceux parmi les touaregs maliens venus de Libye ou ceux des maliens vivants au Nord qui auraient des velléités rebelles ou indépendantistes ou ceux parmi les islamistes vivants dans le Ouagadou qui refuseraient de quitter le Mali Nous disions que l’armée pouvait se faire aider par le mouvement patriotique d’auto-défense « le GANDAKOYE » qui a 1bonne connaissance de la zone Nous disons que des mandats d’arrêt internationaux ou appels doivent être également lancé à l’encontre de toutes les personnes qui soutiennent ou soutiendront ces dites velléités aux fins de les mettre hors d’état de nuire

  2. 2)Nous disons quelle est cette armée où 1soldat ou 1officier peut déserter rejoindre l’armée ennemie et après revenir reprendre sa place sans aucune sanction Nous disons qu’il est temps que cette inconscience ce laxisme ce favoritisme cesse au nom de la rigueur et de la responsabilité Comment 1armée responsable peut elle garder en son sein ses pires ennemies soit disant au nom de la paix Nous demandons aux vrais soldats de ne plus accepter ce état de fait Nous disons que l’ennemie doit être toujours mis hors d’état de nuire par tout les moyens Nous disons également que tout déserteur allant rejoindre l’armée ennemie doit être traduit devant la cours martial et condamné à la peine capital ou la peine à perpétuité et il est inhumain et irresponsable d’envoyer des soldats se battre sans moyens conséquents Nous disons que les responsables de cela doivent passer devant la justice à la demande des parents des soldats

  3. 3)Nous disons qu’il est temps que l’exécutif et le législatif maliens cessent d’être pris en otages par ces « Touaregs paresseux sans foi ni loi » au nom du développement de leur région Nous disons que le développement des autres régions est le fait du dynamisme du labeur au travail de leurs populations et aussi grâce à l’argent des émigrés issus de ces zones car le Mali est classé parmi les pays les +pauvres de ce monde Nous disons qu’il est temps pour ces « Touaregs paresseux » d’utiliser l’argent destiné à l’achat des armes l’argent issu de leur émigration à créer des projets régénérateurs de revenues dans leur zone et de se mettre au travail Nous disons que les armes n’apportent que faim misère maladie mort hyper retard dans leur région Nous disons que c’est triste déshonorant paresseux et ignoble d’attendre toujours l’aide d’autrui des autres

  4. 4)Nous disons encore 1fois que l’exécutif et le législatif maliens doivent mettre de côté leurs intérêts politiques personnels familiaux égoïstes et primaires aux fins de résoudre 1fois pour toute ce problème des rebelles touaregs et les Suppôts de Satan d’Aqmi car aucun exécutif et législatif étrangers ne viendront faire ce travail à leur place Nous disons que le temps des dialogues est dépassé il faut opter pour la solution finale Nous disons que s’ils en sont incapables ils doivent démissionner selon la déontologie démocratique Nous disons au cas ils refusaient de démissionner sans résoudre ce problème avant les futures élections présidentielles nous demandons au peuple malien de sanctionner tous les membres de l’exécutif (gouvernement) et du législatif (assemblée nationale) qui seront candidats en ne les votant pas

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