La rencontre qui était prévue pour aujourd’hui, à Ouagadougou, entre les autorités maliennes et les islamistes, ne se tiendra pas finalement. Contrairement aux raisons avancées, ce rendez-vous de discussion aurait été reporté parce que Bamako estime qu’il ne sert plus à rien d’aller s’engager dans une partie de poker avec des gens qui mettent la laïcité et l’intégrité du territoire national sur la table de négociation.
Officiellement, on avance que ce report est dû à la volonté de la médiation ainsi que des protagonistes d’élargir le champ du dialogue. C’est-à-dire, d’inclure dans le champ de la négociation, le maximum d’acteurs concernés. En effet, selon une source proche de la médiation, face à cette crise qui est désormais une plaie internationale de par sa complexité et du fait que les négociations de ce genre, toujours difficiles, en viennent à prendre un caractère impossible, avec des positions si extrêmement contradictoires, il faudrait plus d’implication.
Mais en réalité, le pouvoir de Bamako est très lucide et ne veut en aucun cas tomber dans le jeu trouble d’Ansar Dine. La position des autorités officielles du Mali sur les éléments non-négociables, à savoir la laïcité et l’intégrité du territoire, est largement partagée par la Cédéao, et même par la majeure partie de la communauté internationale. Rien ne prouve donc que ces islamistes soient prêts à dialoguer. Il semble bien qu’Ansar et ses alliés n’ont d’autre souci que de gagner du temps et d’engager la médiation et la communauté internationale dans une impasse.
Dans un document dit «plateforme politique», remis la semaine dernière au médiateur, Blaise Compaoré, le mouvement Ansar Dine a demandé l’autonomie du Nord du Mali et l’application dans cette région de la charia, la loi islamique. Le groupe demande d’emblée à Bamako de faire un choix entre l’intégrité du territoire et la laïcité du Mali. Et on se demande si les autorités de la transition sont toujours prêtes à s’engager dans des négociations avec ces islamistes qui font le yoyo. En effet, les engagements d’Ansar Dine à dialoguer avec le pouvoir malien n’ont jamais entraîné une quelconque trêve des hostilités au Nord du Mali.
Il est à rappeler que depuis le début de la crise, la médiation, qui s’oppose à l’option militaire, n’a pu convaincre du bien-fondé et de la pertinence de l’approche par le dialogue. Et c’est pour cela qu’elle était allée jusqu’à concevoir un pacte avec le diable qu’est Ansar Dine. Et il devient de plus en plus compliqué pour cette médiation d’œuvrer pour infléchir la position de ces groupes extrémistes, qui se croient dans un jeu de poker.
La mauvaise volonté d’Ansar Dine et des autres groupes islamistes par rapport à la négociation et au dialogue est un secret de polichinelle, avec le retrait de l’offre de cessation des hostilités par Iyad Ag Ghaly qui accuse Bamako de ne pas être prêt au dialogue.
En tout cas, face aux dernières évolutions sur le plan militaire, les autorités de la transition et l’armée malienne doivent prendre leur responsabilité car les jihadistes sont en train de prendre leurs dispositions en cas d’échec des pourparlers. Tous regardent, le doigt sur la gâchette, en direction du sud du Mali, dans la zone sous contrôle de l’armée malienne. Il n’y a toujours rien d’officiel concernant leurs objectifs, mais il se murmure que certains parmi eux ont l’intention de tenter de progresser vers le sud du pays pour porter la guerre en dehors du périmètre qu’ils croient déjà en leur possession définitive.
Au président de la République, au ministre de la Défense et au capitaine de Kati de comprendre qu’un homme averti en vaut deux.
A Ouagadougou comme dans certaines capitales africaines, la position de Bamako qui a refusé de se rendre à Ouagadougou, refusant ainsi de se prêter au jeu de diversion d’Ansar Dine, est interprétée comme un ultimatum lancé à Iyad Ag Ghali et consorts. En effet, il est clair qu’Ansar Dine, soutenu dans sa démarche par le bizarre médiateur, Blaise Compaoré, ne peut plus continuer à se jouer de la bonne foi des autorités maliennes. En quelque sorte, cette attitude de fermeté des autorités de la transition rejoint le ton guerrier sur lequel le président Dioncounda Traoré a prononcé son discours à la nation malienne, à l’occasion de la traditionnelle présentation des vœux de Nouvel an. En effet, le président de la République par intérim a manifesté qu’il perdait patience et que l’heure de la guerre sonnera bientôt. Les Maliens ont applaudi, mais attendent de voir les forces armées et de sécurité entrer en action.
Rokia Diabaté
Cette guerre pour l’integrite territoriale du Mali,nous devons la gagner a tout prix.Il n’y a pas une autre alternative.La victoire sera arrangee en deux etapes: En une premiere etape,les berets verts et les berets rouges reconcilies meneront les combats.Le Mali soutenu par la France et l’Union Africaine cherchera l’aide militaire du Niger et du Tchad ainsi que de la France pour la logistique et les renseignements.La Russie et l’Ukraine pour le pilotage et le maintien d’une dizaine de Soukhoi 30 et une douzaine d’helicopteres de combat. Pendant ce temps ,les 3000 nouveaux soldats Maliens seront formes. Selon un calendrier raccourci ,les troupes de la Cedeao rentreront sur le champ des operations conformement au scenario prevu pour terminer les combats et etablir une Organisation Inter Africaine d’Assistance aux pays Saheliens pour la Securite et le Developpement.En cas de refus de paiement des Nations Unies,s’il est necessaire,le Mali approchera la Chine pour un pret de 200 millions de dollars en vue d’assurer le financement de la phase une des operations.
N’impliquez pas le BURKINA dans votre merde ! Le BURKINA s’échine à vous aider à vous en sortir de votre bourbier et, son présendiedent quioique l’on dise ne s’est jamais spontanément porté volontaire pour être médiateur dans votre problème ! Faites beaucoup attention à vos propos en ces temps si dangereux ! Pourquoi le BURKINA accepterait-il d’accueillir sur son territoir vos compatriotes s’il voulait du mal du Mali ?
Le culot des islamistes vaut autorisation sinon feu vert pour lancer la reconquête du nord.C’est à l’armée de confirmer ce qui se dit, comme quoi elle est prête pour l’oeuvre.
Avec cet attitude de Bamako, nous devons être fiers d’être Maliens.
Tres bien fait , bon agissement de Bamako , il est grand temps. En effet , le mali doit se soustraire de cette mediation mediocritique , car bien sure c’est une mediation unilaterale , une mediation de cette genre est appelee NEGOCIATION .
Aussi et surtout , il est vraiment choquant de voir des gens non dument accredites pour pretendre mediatiser .
A Mr compaore et son partenaire ( ministre des affaires hors burkina , bassola ) que le mali EST UN ET INDIVISIBLE , si l’ancien pays la haute volta a le courage de s’asseoire avec des individus ayant dans leurs mains un carnet ,ou doleances ou plate formes que se soit de destruction , le Mali et les Maliens ne connaissent pas cela et par consequant n’admettent geure une telle derrive .
Je remercie l’ensemble des intelligents maliens aussi bien que tous les decideurs .
bien dit yabba tu as juste oublie l’autre ennemi qui est sanogo
bien repondu mbè faso fè. Je voudrais tout simplement ajouté que compaoré est un médiateur autoproclamé avec la complicité de la CEDEAO.
LE VRAI ENNEMI DU MALI EST INTERNE. IL S’APPELLE FDR = BANDE DE CRIMINELS QUI ONT DEMANDE L4EMBARGO CONTRE LEUR PAYS, PARCEQUE SES MEMBRES PEUVENT SE NOURRIR EN QUITTANT LE PAYS. UN ENNEMI A ABATTRE
Toutes ces actions des groupes islamistes armées sont moins porteuses de dangers que l’attitude du médiateur auto-proclamé BLAISE COMPAORE. Nous n’avons cessé d’attirer l’attention des uns et des autres sur la bizarrerie du style imprimé à cette médiation.
Il est archi-évident que Blaise Compaoré fut le maître d’oeuvre de toute cette opération préparé par Nicolas Sarkozy qui n’a pas pardonné au mali le soutien sans faille accordé à la Libye de Mouammar Kaddafi.
Comment donc a-t-on pu laisser ce monsieur détenir ce dossier.
“Une aiguille est censé ne jamais être retrouvé lorsque celui qui le cherche le maintient sous son pied.”
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