Après deux jours de visite à Bamako et à Mopti, les quinze représentants du Conseil de sécurité de l’ONU ont quitté hier lundi sans qu’un agenda sur la reprise des négociations soit connu. Un demi-échec pour les diplomates onusiens qui ont obtenu des promesses de part et d’autres.
Le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, a rassuré les émissaires de l’ONU qu’il privilégie l’option dialogue et non “guerre” pour régler la crise du Nord du Mali.
“Le président de la République du Mali veut un dialogue totalement inclusif avec tous les Maliens, et pas seulement les groupes armés, mais aussi les citoyens. Le président nous a bien dit qu’il était dans une logique de dialogue et absolument pas de confrontation. Il veut trouver une solution politique, il veut tirer les leçons des échecs précédents, il veut une paix pour toujours”.
Toutefois, IBK n’a pas bougé sur ses exigences sur le lieu des négociations – Bamako et le désarmement des groupes comme préalable aux négociations et surtout la fin de la médiation du Burkina Faso. Un nouveau mécanisme se mettra en place et cela peut prendre un peu de temps
Et le chef de la mission onusienne, le Français Gérard Araud, a quand même annoncé que le gouvernement a promis de produire une feuille de route pour la relance des discussions “dans les prochains jours”. Les représentants du Conseil de sécurité des Nations unies ont quitté finalement Bamako hier lundi sans calendrier précis de reprise du dialogue.
Y. C.
