Relance des négociations : Les deux points d’achoppement

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Gérard Araud, Ibrahim Boubacar Keïta
Gérard Araud, représentant de la France au Conseil de sécurité et coleader de la délégation en visite au Mali, a rencontré le 2 février Ibrahim Boubacar Keïta. © HABIBOU KOUYATE / AFP

Beaucoup d’incertitudes planent encore sur la mise en place des négociations de paix au nord du Mali.

 

Lors de leur séjour au Mali, les diplomates de l’ONU et le gouvernement ont tout fait pour afficher leur convergence. Selon Gérard Araud, représentant de la France au Conseil de sécurité et co-leader de la délégation, les autorités maliennes devraient même livrer les grandes lignes de la feuille de route des négociations avec les rebelles “dans les prochains jours”.

 

 

Mais le discours affiché révèle cependant quelques discordances. Si IBK insiste depuis plusieurs mois sur la nécessité de désarmer les groupes armés, dont le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), avant toute négociation, Gérard Araud a pour sa part insisté lundi soir sur le fait que le désarmement était un objectif de la négociation, et non un préalable : selon lui, l’urgence de cantonner ces groupes armés prime le fait de les désarmer.

 

 

Par ailleurs, le lieu des négociations, point de blocage important entre le gouvernement malien et les groupes armés, a rapidement été évoqué par le Conseil de sécurité : la question est soigneusement laissée au “génie diplomatique” malien. Gérard Araud a néanmoins souligné qu’il était important que la décision “finale” soit prise à Bamako, comme le souhaite le gouvernement.

 

 

Les groupes armés, eux, évoquent Ouagadougou, l’Algérie ou le Maroc, pays récemment sollicité par le MNLA. “Pour nous, jusqu’à preuve du contraire, le médiateur est le Burkina Faso, mais nous voulons aussi que le roi du Maroc joue au facilitateur”, a souligné lundi Mahamadou Djéri Maïga, vice-président du MNLA.

 

 

Mohamed Ag Arib, porte-parole du HCUA (Haut Conseil pour l’unité de l’Azawad), a affirmé de son côté qu’il souhaitait que l’Algérie – rivale du Maroc – “joue un rôle important dans le règlement de la crise dans le Nord du Mali”. Mais IBK a insisté : il est temps que “le Mali s’approprie le dossier Mali”. Quoi qu’il en soit, Gérard Araud rappelle le “sentiment d’urgence” dû aux “risques de radicalisation au sein des groupes”.

 

 

 

Beaucoup d’incertitudes planent donc encore sur la mise en place de ces négociations de paix.

LP

 

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3 COMMENTAIRES

  1. Cantonner, désarmer, oui mais pour ceux qui sont dans la logique de négociations : le mnla, hacua, maa, milices: mais on ne parle pas des islamistes mujao, aqmi ansardine et autres sont-ils dans le processus ou non.C’est pour cela que chaque acteur veut l’implication de son ou ses parrains!!!!!!!!!!!!!!! La paix est encore loin au rythme où on va.

  2. La feuille de route Kassin pour le nord!

    1. Définir clairement les modalités concrètes de la décentralisation telles que arrêtées par les états généraux de la décentralisation tenus à Bamako.

    En y précisant clairement les compétences, les prérogatives et les ressources à transférer aux communes décentralisées urbaines et rurales avec à la clé des exigences de résultats sur le plan du développement économique et social.

    RESPONSABILITÉ RIME AVEC RENDRE COMPTE!

    Cela passe par:

    a) une redéfinition des rôles dans la chaîne de gouvernance:

    -Le rôle des gouverneurs et des préfets dans la gouvernance décentralisée

    -Le rôles des maires et des élus locaux.

    -Le rôles des chefs coutumiers

    -Le rôles des leaders d’opinions

    -Le rôle des ONG et associations

    -Le rôle des organisations féminines

    -Le rôle de la jeunesse

    -La place de armée malienne dans les communes décentralisées et la nouvelle carte militaire pour le nord du Mali et pour les 100 prochaines années.

    b) La définition claire de la politique sécuritaire du pays et sa déclinaison dans les communes décentralisées du pays eu égard aux menaces permanentes erratiques et imprévisibles sur la stabilité et la sécurité du Mali.

    c) La définition claire des modalités de coopérations des communes décentralisées avec l’extérieur et particulièrement les pays limitrophes.

    d) La place et le rôle des services de sécurités et du renseignement du pays.

    e) La relecture du code pénal et du code de procédure pénal du Mali eu égard aux agissements des voyous armés au nord du Mali

    f) La place et le rôle des juridictions du pays au nord du Mali dans le combat contre l’insécurité et le banditisme armé et les trafics de stupéfiants

    g) La place des médias publics et locaux dans la gouvernance décentralisée

    h) La place et le rôle des écoles publiques et privées dans la sensibilisation et l’information aux exigences d’un état de droit et du caractère intangible de la forme républicaine de l’Etat malien un et indivisible.

    i) La place et le rôle des communes décentralisées dans l’éducation des masses populaires aux valeurs de la république du Mali.

    2. Réunir à Bamako tous les chefs coutumiers, élus locaux, membres de la société civiles et leaders d’opinion pendant un séminaire d’un mois pour expliquer de fond en comble la nouvelle politique de décentralisation dans ses aspects de la gouvernance décentralisée (compétences, prérogatives, relations entre institutions, ressources transférées aux structures décentralisées, obligation d’éducation et de sensibilisation, droits et devoirs dans la république, modalités de coopération extérieure, aspects sécuritaires, aspects juridiques et pénaux de la gouvernance décentralisée etc).

    Une fois les leaders locaux formés à la gouvernance décentralisée, il faut définir un calendrier et un chronogramme de transferts des compétences et des ressources.

    Une structure de contrôle des transferts et de l’avancement de la feuille de route de la décentralisation poussée doit être mise sur place.

    L’aspect sécuritaire et économique doit faire l’objet d’un Observatoire National de la gouvernance décentralisée.

    Le dialogue inclusif demandé par l’ONU ne doit être fait qu’avec les leaders locaux formés par la république du Mali à la gouvernance décentralisée telle que définie et mise sur place par le Mali.

    Les propositions d’amélioration de cette gouvernance décentralisée doivent être adressées à l’Observatoire National sur la gouvernance décentralisée, constitué à cet effet et logé à l’Assemblée nationale du Mali.

    Tous les autres groupes armés et organisations ou associations parallèles n’ayant pas été prévus dans la gouvernance décentralisée est un ennemi de la république à combattre comme tel jusqu’au dernier sans autre forme de procès.

    LA CONFUSION EST LA PIRE ENNEMIE DE LA RÉPUBLIQUE

    L’action militaire et judiciaire doit être permettante tant que des menaces du banditisme armé sévit sur le territoire malien.

    LE MINISTRE DE LA DÉFENSE DOIT MENSUELLEMENT PRÉSENTÉ UN RAPPORT SÉCURITAIRE À L’ASSEMBLÉE NATIONALE SUR LA SÉCURITÉ DANS NOS COMMUNES DÉCENTRALISÉES!

    C’est une soupape de sécurité, car on n’est jamais prudent!

    Aucune négociation ne doit être faite avec aucun groupe armé illégal au Mali.

    À cet effet il faut déchirer, toute de suite et maintenant, l’accord préliminaire bidon de Ouagadougou du 18 juin 2013, parce qu’il ne sert à rien.

    C’est un nid de banditisme armé et rien d’autre.

    L’ONU s’en sert pour se donner de la valeur sinon elle sait mieux que nous que c’est du caca nerveux.

    Une attaque armée contre un symbole de l’état malien doit être requalifiée juridiquement en crime imprescriptible contre le peuple malien et punie d’une peine de condamnation à mort par pendaison.

    La guerre contre le banditisme armé et les rébellions armées doit être la raison d’être de l’armée malienne (qui doit pour refroidir l’ONU et sa bêtise, sans tarder renouer une dense coopération militaire avec la Russie et la Chine) dont la présence doit être multipliée par 100 au nord du Mali pour les 100 prochaines années.

    QUI VEUT LA PAIX AU MALI APPLIQUE SCRUPULEUSEMENT CE QUI PRÉCÈDE.

    Wa salam!

  3. « Il faut désarmer les groupes armés, le Mali ne peut pas exister avec des groupes armés, cela est une évidence » , disait hier Gérard Araud.
    CHERS COMPATRIOTES!
    C’EST TOUT JUSTE POUR DONNER L’OCCASION Á TOUT UN CHACUN DE BIEN RÉFLÉCHIR AVANT DE RÉAGIR Á CE QUE CE FRANCAIS DIT.
    JE CONSELLE Á TOUT UN CHACUN DE SE MUNIR DE “LA LOGIQUE DE LA SÉMANTIQUE” DE MEME QUE “LA SÉMANTIQUE DE LA LOGIQUE”.
    CE FRANCAIS PARLE BIEN FRANCAIS, MIEUX QUE NOUS. MAIS NE SOYEZ PAS FRUSTRÉS.L’EXPRESSION DE SES PENSÉES, DU POINT DE VUE GRAMMAIRE,EST SANS FAUTE. CROYEZ-MOI CELA EN SOI NE PEUT PAS ETRE UN EXPLOIT. CE BUT PEUT ETRE ATTEINT FACILEMENT PAR L’UTILISATION D’UN CORRECTEUR DE SYNTAXE, LUI MEME GÉNÉRÉ PAR LANGAGE BASÉ SUR LE FORMALISME MATHÉMATIQUE.
    CELA ÉTANT DIT, METTONS ENSEMBLE SUR LA TABLE D’ANALYSE LA PENSÉE ÉNONCÉ PAR CE FRANCAIS QUI SEMBLE DIRE CE QU’IL PENSE, PEUT ETRE CE QU’IL SEMBLE AFFIRMER MAIS NE PENSE PAS .
    « Il faut désarmer les groupes armés, le Mali ne peut pas exister avec des groupes armés, cela est une évidence »
    LE RAISONNEMENT DE NOTRE MR LE LARBIN, EST UN SYLLOGISME PARFAIT ET CLASSIQUE MAIS SA SÉMANTIQUE, PROGETÉE SUR LE SCHÉMAS DE RAISONEMENT DU MALIEN, EST TROMPEUSE ET PARAIT SEULEMENT AVOIR UN SENS.
    PLUS FORMELLEMENT, IMPOSSIBLE D’ATTEINDRE LA VALIDATION DES MODES CONCLUANTS, Á PARTIR DU RAISONNEMENT ÉNONCÉ PAR LE LARBIN DE L’ONU. DÉCIDEMENT LE BUT EST , POUR LUI, PLUS IMPORTANT QUE LE MOYEN UTILISÉ. LE BUT ÉTANT DE PRÉPARER LES SOUS-CONSCIENCES SUR L’ÉVENTUALITÉ DE LA “NON-EXISTENCE” DU MALI.
    POURQUOI N’A-T-IL PAS DIT L’UNE OU L’AUTRE DES PHRASES SUIVANTES:
    « Nous devons désarmer les groupes armés, le Mali ne peut pas exister avec des groupes armés, cela est une évidence »
    « Nous devons désarmer les groupes armés, le Mali ne doit pas exister avec des groupes armés, cela est une évidence »
    « Nous pouvons désarmer les groupes armés, le Mali ne peut pas exister avec des groupes armés, cela est une évidence »
    « Il nous faut désarmer les groupes armés, le Mali ne peut pas exister avec des groupes armés, cela est une évidence »
    TOUT JUSTE NE PAS DONNER DE CHANCE AU LECTEUR DE SE RENDRE COMPTE DU DISPOSITIF DE MANIPULATION COGNITIVE, INCLUS DANS SON FAUX RAISONNEMENT.

    « Le Mali doit désarmer les groupes armés, des groupes armés ne peuvent pas exister au Mali , cela est une évidence »
    « Le Mali doit désarmer les groupes armés, des groupes armés ne doivent pas exister au Mali , cela est une évidence »
    « Nous devons désarmer les groupes armés, des groupes armés ne peuvent pas exister au Mali , cela est une évidence »
    « Nous devons désarmer les groupes armés, des groupes armés ne doivent pas exister au Mali , cela est une évidence »
    LE MR, ANIMÉ PAR LA HAINE ENVERS LE MALI ET L’ESPOIR DE VOIR LE NORD-MALI ENTRE LES MAINS DE CETTE MAFFIA INTERNATIONALE DONT IL EST “TCHINOVNIK”, NE PEUT S’IMAGINER EN AUCUNE MANIERE INEXISTENCE DE LEUR CRÉATION PRODIGEUSE, LES GROUPES ARMÉS ISLAMISTES ET TERRORISTES, LES SOUS-TRAITANTS DES TEMPS MODERNES DES GUERRES OTAN-niennes. DE CE FAIT, LA FRANCE EST ENTRÉE EN GUERRE CONTRE LE MALI.
    QUEL RECUL PAR RAPPORT Á L’HISTOIRE!
    L’HISTOIRE, DANS LA QUELLE L’AFRIQUE NOIRE N’A PAS PU ENTRER!
    FALLOIR, verbe impersonnel , Sens ?tre nécessaire. Ex Il lui faut du sommeil
    POUVOIR, verbe transitif

    Sens 1 Avoir la faculté de faire quelque chose. Ex Je peux marcher. Anglais can, to be able to
    Sens 2 Avoir l’autorisation. Anglais can, may, to be allowed
    Sens 3 Oser, avoir de l’audace. Ex Comment peux-tu manger cela ? Anglais to can
    Sens 4 Etre possible. Ex Il peut se tromper.
    DEVOIR, verbe transitif
    Avoir pour obligation morale, ?tre tenu de, ?tre tenu, obligé, de faire quelque chose
    [Figuré]. Ex Ils doivent se présenter devant le tribunal demain matin.

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