L’Accord de paix vise à instaurer une paix durable dans le nord du Mali, qui a connu de nombreuses révoltes touareg ces 20 dernières années.
L’Accord de paix a été signé par le gouvernement et la médiation internationale, mais pas par tous les groupes de la rébellion. Une nouvelle série de consultations a débuté cette semaine à Alger pour essayer de parachever le processus de signature de l’Accord dans les plus brefs délais, selon la médiation internationale pour les pourparlers inter maliens. «Nous restons convaincus que les efforts et les discussions en cours en Algérie seront couronnés de succès», a déclaré Bilal Ag Cherif, représentant et chef de la délégation de la CMA. M. Ag Cherif a ajouté que ces «efforts permettront à toutes les parties de parachever leur accord qui constitue la base de la stabilité, de la paix, de la justice et du développement au Mali».
«Nous sommes en Algérie, où ont été entamées les négociations qui ont permis de conclure l’Accord de paix signé le 15 mai à Bamako, pour parachever ce processus», a précisé le représentant du CMA, qui s’exprimait à l’issue d’une rencontre avec le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra. A rappeler que les membres de la CMA attendent que ces nouveaux pourparlers d’Alger aboutissent notamment à «la reconnaissance géographique, politique et juridique de l’Azawad et à la mise en place d’une assemblée interrégionale», éléments qui ne figurent pas dans l’Accord d’Alger pour la paix au Mali.
Cette revendication est pour le moment rejetée par Bamako qui considère que le dossier de la crise est clos. M. Lamamra avait, précise-t-on, reçu dans un premier temps, samedi soir à Alger, les chefs des mouvements politico-militaires du nord du Mali engagés au sein de la plateforme d’Alger.
Dans une déclaration à la presse au terme de l’audience, le président du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA), Ahmed Ouled Sidi Mohamed, a indiqué que les mouvements de la plateforme «attendent une mise en œuvre rapide de l’Accord de paix et de réconciliation nationale au Mali et voient l’avenir avec beaucoup d’optimisme et de sérénité». «Nous attendons une application rapide, sincère et rigoureuse de cet accord», signé le 15 mai dernier à Bamako, a-t-il ajouté.
Pour sa part, M. Harouna Touré, a indiqué que leur rencontre avec M. Lamamra portait sur «les consultations en cours pour parfaire et parachever l’Accord de paix et de réconciliation nationale au Mali». «Nous avons échangé sur les modalités à mettre en œuvre et comment mettre fin définitivement aux hostilités au Mali», a-t-il ajouté.
«Nous avons marqué notre disponibilité comme d’habitude et nous avons dit que nous étions prêts pour la paix et la tranquillité», a conclu M. Touré. Les mouvements engagés dans la plateforme d’Alger sont le MAA (dissident), la Coordination pour le peuple de l’Azawad (CPA) et la Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de résistance (CM-FPR).
Yattara Ibrahim
Les bandits armée savent que le mali est diriger par des incapables qui n’ont rien en foutre de la vie de la population ibk restera comme président qui vendu son âme au diable quelle déception ibk nous a tous trahit
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