Région de Gao : la CME tiendra son 1er congrès du 28 au 30 avril

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La Coordination des mouvements (Cme), composée du Fpa, de la Cpa, de la Cja, du Mnsa et du Mpsa, tiendra son premier congrès ordinaire du 28 au 30 avril dans la région de Gao. L’information a été donnée par le secrétaire général du Fpa, également vice-président de la Cme et président de la commission d’organisation du congrès, Hassane Ag Medhy, au cours d’un entretien téléphonique.

 

Au cours de ce congrès, la  Coordination des mouvements (Cme) va adopter une nouvelle stratégie visant à faire respecter la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale. Selon le secrétaire général du Fpa, vice-président de la Cme et président de la commission d’organisation du congrès, Hassane Ag Medhy, la Cme est une coordination des mouvements composée du Fpa, de la Cpa, Cja, du Mnsa et du Mpsa qui sont tous signataires de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale.

 

Il a expliqué que, compte tenu de leur appartenance à l’accord, ils ont  décidé de se retrouver pour échanger sur plusieurs thèmes. «Nous pensons faire une analyse du contexte politique. Parce que nous avons vu que depuis les élections jusqu’à nos jours, et malgré notre adhésion à cet accord, comme tous les autres, nous avons toujours été un peu mis à côté. Nous voulons savoir aussi pour quelles raisons il y a eu l’échec de la rébellion de 1982 et 2012, mais aussi et les raisons de la non application de l’accord. Ensuite, nous voulons savoir aussi les dispositions à prendre et des propositions de sortie de crise», a déclaré Hassane Ag Medhy.

 

Il a par ailleurs souligné que le problème de l’accord est son inclusivité. «Cet accord n’est pas inclusif. Certains acteurs sont mis à l’écart. Ce qui n’est pas normal», déplore le vice-président de la Cme. Et Hassane Ag Medhy d’ajouter : «le problème du processus de DDR (Démobilisation désarmement et réinsertion) est l’insécurité dans le Nord et malgré toutes les démarches entreprises, nous avons toujours été là et prêts à participer. Ça fait trois ans que nous avons a été mis à l’écart».

Diango COULIBALY

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