En effet, les menaces de sanctions ciblées contre les chefs des groupes rebelles dans l’hypothèse où ils ne parapheraient pas l’accord se feraient plus précises, selon le magasine Jeune Afrique. Citant une source diplomatique, le confrère rapporte que seuls les Etats-Unis étaient réticents, mais que les interventions du Tchad d’Idriss Deby Itno-membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU-et l’Union africaine les auraient conduits à infléchir leur position. Les sanctions, à en croire l’hebdomadaire international, pourraient prendre la forme d’interdictions individuelles de voyager.
Il faut rappeler que le 9 avril dernier, le Conseil de sécurité a appelé les différents groupes rebelles de la Coordination à parapher l’accord que le gouvernement du Mali et d’autres mouvements armés réunis au sein d’une plateforme ont paraphé en mars dernier. Auparavant, Ramtane Lamamra, ministre algérien des Affaires étrangères, avait sollicité l’appui de son homologue français, en l’occurrence Laurent Fabius, de tout faire pour convaincre le Conseil de sécurité afin que les négociations aboutissent rapidement. L’appel du Conseil était toutefois tombé dans les oreilles de sourd, car la CMA poursuit sa défiance. A preuve. Alors que l’équipe de médiation conduite par l’Algérie a appelé, ce samedi, toutes les parties aux négociations à procéder à la signature du document le 15 mai prochain, la Coordination n’entend toujours pas le parapher, à fortiori le signer.
Tant il est vrai que le temps est notre pire ennemi, l’on ne devrait plus rester plus longtemps dans cette situation de ni paix ni guerre. Cela a des conséquences dramatiques pour les populations, celles du Nord notamment, surtout sur le double plan sécuritaire et humanitaire.
BS
Ibk lache
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