L’association Appel du Mali (APMA) que dirige Adama T. Coulibaly, reste solidaire à la patrie malienne en cette période extrêmement difficile pour nos compatriotes. Pour cette crise que traverse le Mali dans sa partie septentrionale et qui menace l’intégrité territoriale, l’APMA fustige toute intervention étrangère, notamment l’attitude honteuse de la France consistant à protéger des criminels armés et à déstabiliser notre pays pour des intérêts inavoués comme les cas récents de la Libye et la Côte D’Ivoire. Du coup, elle exige l’arrêt de toutes coopérations entre les deux pays ; l’expédition du chancelier français au Mali et le rappel de notre ambassadeur en France.
C’est dans son siège, que l’Apma a tenue hier dans la matinée sa conférence publique d’information, animée par son président Adama T. Coulibaly en présence de ses proches collaborateurs. L’objectif de cette rencontre avec les journalistes, les membres de l’association et les femmes du camp de Kati, était d’informer l’opinion de la marche pacifique qui était prévue pour aujourd’hui jeudi 23 février 2012 en vue de demander le départ du maire du district Adama Sangaré de l’hôtel de ville de la capitale, et aussi de faire des révélations troublantes sur la crise au nord Mali. « Nous allons surprendre temporairement la contestation dans la rue. Nous jurons de faire partir le maire indélicat Adama Sangaré. Ce qu’il a fait ne doit pas rester impuni. Malgré cette crise au nord, la spéculation foncière continue à Bamako. Il est hors de question qu’on abandonne notre combat. L’association Appel du Mali (APMA) pour des raisons de la situation, qui prévaut au septentrion de notre pays et par esprit de patriotisme, agit dans le sens de l’intérêt supérieur du pays pour la stabilité, l’unité et la cohésion nationale. Ceux-ci pas par hypocrisie ou par peur, mais plutôt pour sauver notre pays contre une éventuelle machination impérialiste. Autrement dit, rester debout derrière notre vaillante armée et le drapeau national. L’APMA après maintes réflexions, sursoit à sa marche pacifique de protestation contre la corruption et la spéculation foncière à outrance dans le district de Bamako et environs », a expliqué Adama T. Coulibaly.
Parlant de l’attaque des bandits armés ou des « mercenaires du diable » contre nos casernes, Adama n’est pas allé avec le dos de la cuillère. Il accuse « certains pays voisins du Mali sont complices de cette crise. C’est vrai qu’ATT a commis la faute la plus grave, l’irréparable, en accueillant des combattants de retour dela Libye, en négociant directement avec des pseudos rebelles en leurs donnant des mallettes d’argent. Mais, on accepte pas de jeter le bébé avec l’eau du bain ». En poursuivant il fera cette révélation : « Le jeudi noir (avec les manifestations dans certaines localités du pays après le massacre d’Aguel-hoc), on a reçu des émissaires pour rencontrer certaines chancelleries occidentales amies du Mali pour faire sortir des gens dans la rue, mais on n’a pas voulu nous se prêter à ce jeu qui est de nature à porter préjudice à notre souveraineté et à livrer notre patrie aux apatrides. Maintenant, quiconque négocie avec ces bandits, négocie à son nom pas au nom de notre pays » a averti le conférencier, avant d’ajouter que la place des bandits se trouve dans la prison.
« Nous refusons tout accord avec les bandits armés, venant de l’étranger. Si ATT s’hasarde à le faire, on va casser toutes les prisons du Mali et demander aux prisonniers de s’organiser pour que l’Etat dialogue avec eux. Toute négociation portera préjudice aux mémoires des victimes d’Aguel- hoc. Nous sommes pour l’éradication définitive de cette histoire qui ne fini pas ». Si l’Etat ne s’assume pas, l’APMA risque de devenir un mouvement armé pour défendre la patrie. « Je serais le premier à m’enrôler à l’armée», a-t-il ajouté. Il demande à l’Etat de doter nos braves soldats des moyens modernes et sophistiqués pour contrôler définitivement cette partie du pays en occupant toute la zone avec des casernes pour son occupation et son peuplement. Pour lui, cette situation qui relève du laxisme de l’Etat, la faiblesse de la classe politique et la société civile. « Entre maliens, il n’y a aucun problème, ni de race, ni territorial malgré nos diversités culturelles. La vérité est que c’est une crise montée de toutes pièces contre le Mali. C’est aux maliens de faire extrêmement attention et de savoir ce qu’ils veulent » a-t-il conclu. Des manifestations sont prévues dans ce sens dans les jours à venir contre l’ingérence impérialiste dela France.
Aliou Badara Diarra
Bonjour,
Je vous signale que La France accueille tout et n’importe quoi mais n’est pas favorable aux rebelles. Donc la France ne les aide pas. La France est contre tous les terroristes du mon de entier AQMI, AlqaÏDA et tout autre mouvement soutenu par des ces gens. Mais une fois en France ils ont le droit d’exposer des pancartes pour se reclamer du MLPLA&#$ je ne sais quoi. Aucu pays développé n’a intérêt à aider des mouvement s de ce genre. La France ce qu’elle aide c’est les Révolutionnaires comme les rebelles Lybiens qui reclamaient le départ de khadafi et l’instauration de la démocratie et autre mais pas ceux qui font la terreur, qui n’ont pas d’objectif, qui agissent dans le vide et seuls, qui ne sont pas reconnus par aucun Pays. Le mouvement du Nord du Mali est assimilable au mouvement terroriste que personne ne soutient, ils sont très malheureux malgré tout ils font trop pitié ces rebelles.Ils vivent dans la peur, dans des conditions de misère, ils ne savent pas à quoi ça va aboutir.Ils ont commencé quelque chose mais ne savent pas là où ça va s’arrêter. Merci à tous
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