Recrutements dans les forces de défense et de sécurité : GAO réclame un quota

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Hier, la société civile de Gao a battu le pavé pour demander un quota dans les recrutements au sein des Forces de défense et de sécurité. Les marcheurs ont été reçus par le gouverneur de la région, le général de brigade Sidiki Samaké.

Leur porte-parole, Halidou Malick, a lu une déclaration dans laquelle il est mentionné que la société civile de Gao exige la restitution du quota réel de la région, la suspension sans délai du recrutement en cours au sein de la police et de la garde nationale en attendant que la situation soit totalement élucidée à tous les niveaux.

Elle demande également la mise en place d’un système équitable, transparent et consensuel de recrutement dans les corps en uniforme de l’Etat. Après avoir reçu une copie de la déclaration, le chef de l’exécutif régional a promis qu’il la remettrait à qui de droit.

Vendredi dernier, une réunion sur le même sujet avait eu lieu au gouvernorat en présence du gouverneur de la région et des autorités communales et administratives impliquées dans le processus de recrutement dans le corps de la police nationale et la protection civile.

A cette occasion, le président de la société civile de Gao, Nouhoum Abdourhamane, a dit que la jeunesse de Gao avait été marginalisée dans le processus de recrutement dans le corps de la protection civile. A l’en croire, parmi les 28 candidats retenus, il n’y avait que 3 résidents de Gao.

Ce qui serait, d’après lui, une violation de l’engagement du ministre de la Sécurité et de la Protection civile au cours de sa visite à Gao, le 13 novembre 2018.

Prenant la parole, le directeur régional par intérim de la protection civile de Gao, le commandant Samba Diakité, a tenu à préciser que le recrutement de 28 candidats dans le corps de la protection civile en février 2018 concernait à la fois les régions de Gao, Ménaka et Kidal.

La confirmation a été faite par le gouverneur de la 7è région qui a annoncé que très bientôt un autre recrutement aura lieu sous sa propre direction et sous l’œil vigilant de l’ensemble de la société civile de Gao.

Abdourhamane TOURÉ
AMAP-Gao

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