Après avoir repris les villes de Diabali et de Douentza, les soldats maliens ont commencé hier leur sécurisation avec des patrouilles.
Mardi matin, des soldats maliens parcouraient les rues de Diabali, comme ils l’avaient fait la nuit précédente.
Une colonne d’une trentaine de véhicules blindés dans laquelle se trouvaient quelque 200 soldats maliens et français était entrée lundi à Diabali, sans rencontrer de résistance, sous les applaudissements de la population et les cris de “Vive la France”.
Diabali était tombée sous la coupe des islamistes lors d’une attaque surprise le 14 janvier. Leurs positions avaient ensuite été pilonnées par l’armée française.
La ville de Douentza contrôlée depuis septembre 2012 par les jihadistes du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) a également été reprise lundi par une colonne franco-malienne.
Elle se trouve sur une route stratégique d’où peuvent être menées des opérations vers les grandes villes du Nord, Tombouctou, Gao et Kidal, prises fin mars 2012 par les groupes jihadistes, dont Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui ont mis en déroute l’armée malienne.
Reconquête du nord :
L’armée annonce pouvoir reprendre Gao et Tombouctou en un mois
Onze jours après le début de l’intervention militaire française qui a donné un coup d’arrêt à la progression des islamistes vers le Sud, le chef d’état-major de l’armée a estimé que la “libération” de Gao et Tombouctou, deux bastions islamistes dans le nord du Mali, pourrait “ne pas prendre plus d’un mois”.
“Notre objectif est la libération totale des régions du Nord du Mali. Si les appuis sont conséquents, cela ne dépassera pas plus d’un mois pour Gao et Tombouctou”, a déclaré le général Ibrahima Dahirou Dembélé, interrogé par Radio France Internationale (RFI).
Gao et Tombouctou sont deux des principales villes du vaste Nord du Mali, contrôlé depuis plus de neuf mois par des groupes islamistes armés, qui ont multiplié les exactions.
YC
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