Reconquête de l’intégrité du territoire : La France réaffirme “son choix” pour le Mali

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La France, à l’instar de bien d’autres pays, semble s’être finalement lassée d’un “soutien” plus ou moins tacite ou bienveillant à l’égard d’un mouvement rebelle du MNLA devenu plus belliqueux et infréquentable comme jamais.

Le président français, François Hollande
Le président français, François Hollande

La France pouvait-elle continuer à entretenir le flou par rapport à ses relations avec un mouvement rebelle qui s’adonne désormais à une épuration ethnique et raciale ? Il fallait donc clarifier les choses une bonne fois afin de rassurer le partenaire malien et le reste de la communauté internationale sur ce qui paraissait de plus en plus comme une collusion entre elle et un groupe de gens impliqués dans des crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

C’est sûrement dans ce sens qu’en réaction aux derniers développements de la situation sur le terrain dans le Nord du Mali, le pays de François Hollande a, on ne peut plus, clairement confirmer sa position de grande nation investie d’une mission exceptionnelle et historique au service de la paix et de la sécurité dans le monde. Du coup, elle réaffirme sa “préférence” pour le Mali au détriment du MNLA, un mouvement rebelle sans véritable idéal politique et aux objectifs changeants au gré des circonstances.

Les derniers propos tenus par François Hollande, à l’occasion de la remise du prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix à l’Unesco et repris par bien d’autres officiels français sur la situation à Kidal, ont été favorablement accueillis par les populations maliennes.

Ils viennent en effet soulager les Maliens d’un sentiment général de confusion et de malaise profond que la position ambiguë de ce pays “ami” et “frère” avait occasionné dans l’opinion nationale, voire africaine par rapport à la “particularité entretenue”  autour du statut de Kidal contrairement aux autres régions du nord du Mali.

Répondant à des questions des confrères de RFI, Laurent Fabius, le ministre français de Affaires étrangères a levé toute équivoque sur la position de la France et les missions des soldats de l’opération Serval au Mali.

En effet, pour la France “il ne saurait exister deux armées au Mali comme nulle part ailleurs au monde”. Aussi, “l’armée malienne a vocation à être et se doit d’être présente partout sur le territoire national et la France est présente au Mali pour y contribuer chaque fois que nécessaire”.
A la question de savoir si l’armée malienne dans sa montée en puissance sur Kidal pourrait bénéficier du soutien et de l’appui des soldats de l’opération Serval basés à l’aéroport de cette ville, la réponse de Laurent Fabius est sans ambages, “la France aiderait par tous les moyens dont elle dispose à l’application correcte des résolutions des Nations unies au Mali, notamment la 2100 qui donne mandat aux forces présentes au Mali de tout mettre en œuvre pour que le Mali recouvre l’intégrité de son territoire en appelant les groupes armés à désarmer”.

Toujours, selon Laurent Fabius, “la France accompagnera le Mali, l’administration malienne ainsi que les forces armées maliennes à faire de sorte que le drapeau malien flotte partout sur l’ensemble du territoire et que l’élection présidentielle puisse effectivement se dérouler aux dates indiquées”.
De tels propos tenus au moment où l’armée malienne entamait une offensive pour reconquérir les positions jusque-là occupées par le MNLA, ont été accueillis avec beaucoup de soulagement au Mali et en Afrique. Ils contribuent à décrisper un climat social qui s’apprêtait à vivre d’autres moments de turbulence du seul fait de l’arrogance des rebelles du MNLA et de leurs multiples provocations à travers de nombreuses exactions sur des populations civiles en raison de la couleur de leur peau.
La France et la communauté internationale se devaient de réagir promptement pour ne pas ternir la belle image que l’intervention de son armée a marquée dans l’opinion publique. Comme quoi, les grandes nations ne meurent jamais.

Le Mali éternel sera avec Kidal dans son intégralité, centimètre carré par centimètre carré. Aux Maliens, à tous les Maliens d’y veiller d’abord, viendront ensuite en appuis le soutien et l’accompagnement de la communauté internationale.
Bréhima Sidibé

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12 COMMENTAIRES

  1. La France n’a jamais varié dans son comportement. Il ni y pas d’amis en politique, mais des intérêts.
    Quels sont les intérêts de la France au Mali ? Elles n’ont jamais varié, depuis le XIXè siècle, c’est à dire toute la bande sahélo-saharienne. (Riche en Pétrole, Uranium et Pétrole)…
    Elle a aidé les rebelles libyens, à renverser Khadhadi, mais ne maitrise plus ces rebelles aujourd’hui.
    Les US se frottent bien les mains et Wait and see….

    Je trouve que les US ont fait le bon choix: récompenser par une bonne prime sur des têtes dangereuses. Cela revient surement moins cher que de faire la guerre, car on sait la déclencher, mais on ne sait jamais comment et quand elle va terminer.

  2. Si l’ONU n’avait pas décidé d’envoyer des casques bleus la France serait partie partie en avril. Un millier d’hommes seraient restés stationnés dans les pays voisins Niger Sénégal Tchad et Cote d’Ivoire.
    Elle ne serait donc plus au mali et encore moins à Kidal depuis plus d’un mois.
    La France a assez de bases dans la région pour vouloir en créer une au Mali.
    La preuve c’est qu’elle est intervenue sans base au Mali.
    Il reste trois semaines pour l’arrivée des casques bleus et retour en France. Sans voler votre pétrole ni votre uranium et très content de quitter un pays haineux envers les Français. On le savait avant de venir mais on n’est venu quand même vous sortir de la Merde de Sanogo.

    • Si la France a assez de base en afrique, je vous fait remarquer que Tessalit est à 3 heures de vol de france.
      Si la france n’est pas interressée par cette base qui ser

    • Il ya des non dits,Autresource
      Plus de 3 milliards d’euros de contrats que le gouvernement Algérien a donnés aux entreprises françaises dont la RATP qui construit en ce moment les metros dans les grandes villes d’Algérie, alors ne faudrait il pas aménager l’Algérie en relançant ces bandits armées du MNLA à Kidal qui reçoivent directement leur logistique militaire d’Algérie pour lui faire plaisir.
      les maliens ont de l’admiration envers les français et les aiment bien,donc pas de haine.
      Quelle serait votre attitude envers un pays ami de la France qui soutiendrait les mouvements indépendantistes de la Guadeloupe, de la corse, de la nouvelle Caledonie etc…?

    • Comme nous,nous vous avions fait pendant les guerres mondiales,c’est plutot de la merde de SARKOZY qui est à l’origine de tous nos deboires au jour d’aujourd’hui que le saint HOLLANDE est venu nous sortir.SANOGO est un digne fils de ce Pays un liberateur c’est grace à lui qu’il y aura des elections libres et transparentes pour la premiere fois dans ce Pays.Merci quand meme pour tout chers Amis Français.Mais tant qu’il a la vie il y a de l’espoir.

  3. Mr hollande est un élève redoutable de l’école mitterrandienne
    En analysant la situation, il se rend compte que quelque chose cloche, que ces groupes armés sont infiltrés par le service de renseignement algérien.
    Et le grand danger est là, parce que quelque le nouveau président malien élu il accordera inévitablement une base militaire à la France.
    Ce que l’Algérie verrait d’un mauvais oeil.

  4. La France n’a pas interet a ce que le cas Mali voue a l’echec. Hoo non, meme si des fois il y a des ambiguites.la France n’a pas interet car c’est ca credibilite qui est en jeux face la communaute internationale. Donc wait & see. Cas le tot sera le mieux.

  5. La France n’a jamais varié dans ses déclarations depuis l’intervention du 11 janvier.

    C’est vous journalistes qui avez toujours compliqué la bonne compréhension par des articles venimeux sur la France.
    Parce que il faut bien l’avouer vous faire libérer par l’ancien colon vous faisais un peu honte. Il fallait donc casser l’image du libérateur pour en faire un colonisateur venu voler les richesses du pays.
    Il n’y a pourtant pas de honte a être libéré par d’autres pays amis.
    La France elle même a été libérée par d’autres pays amis.
    La presse malienne a eu un comportement lamentable et continue d’avoir un comportement lamentable. Les appeler journalistes est une insulte pour la profession.

    • Autresource, êtes-vous sûr que les déclarations de la France sur le Mali n’ont pas variées depuis le 11 janvier? Certainement que nous n’entendons pas tous les mêmes propos. Souffrez au moins que les autres n’aient pas forcement la même perception ou compréhension de choses que vous. Par ailleurs, la presse malienne est égale à toutes les autres presses du monde. Les faits sont sacrés mais les commentaires sont libres. C’est aussi cela la liberté d’expression, une valeur chère à la France. Sinon, Hollande a eu tous les honneurs au Mali jusqu’à lui faire dire que c’est au Mali qu’il a vécu le jour le plus important de sa vie politique lors de son séjour à Tombouctou le 2 février 2013. La presse malienne en a largement fait échos à l’époque.

      • Personnellement je n’ai pas vu Hollande changer d’un iota son discours depuis le début (notamment qu’un vote légal serait possible sur tout le territoire Malien).

        En revanche j’ai vu la presse malienne (surtout Internet) relayer sans cesse des informations non vérifiées

        – Agenda secret de la France (source ?)
        – jeu trouble de la France (ah bon ?)
        – volonté de démantèlement du Mali par la France

        et de multiples “d’après des sources haut placées” …

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