Réconciliation post-conflit dans le Gourma : Impliquer les communautés plutôt que des individus

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Tel est le résultat du rapport issu de l’Atelier national sur la réconciliation et la reconstruction post-conflit dans le Gourma au Mali. La restitution du rapport a eu lieu le jeudi 10 juillet à la Maison de la Presse.

 

Le conférencier, Nomba Ganamé, était entouré de Susan Canney, Directrice du projet Wild Foundation et du Colonel Soumana Timbo.

 

Dans le cadre de la diffusion du rapport Réconciliation et reconstruction post-conflit dans le Gourma au Mali, Wild Foundation, en collaboration avec le ministère en charge de la Décentralisation et de la Ville et celui de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, était face à la presse, le jeudi 10 juillet.

 

Le principal conférencier, Nomba Ganamé, a confié aux journalistes que l’Atelier international, qui a duré du 21 au 23 mai 2013, avait pour objectif de voir comment gérer la réconciliation, la reconstruction et le développement sans rallumer les tensions ou semer les graines de problèmes futurs, qui seraient difficiles à contrôler.

 

Les conclusions issues de l’atelier, a-t-il indiqué, préconisent l’implication des communautés plutôt que des individus. Raisons avancées: les populations locales sont familiarisées avec la situation d’avant conflit et peuvent aider à veiller à ce que la rémunération soit équitable, minimiser le risque que l’aide exacerbe les divisions sociales et minimiser le risque que l’aide ne tombe dans de mauvaises mains.

 

Elles peuvent également aider à déterminer les besoins de réinsertion des personnes déplacées. Elles savent aussi qui a commis quel crime et peuvent donc faciliter le processus de rétablissement de la justice.

 

Pierre Fo’o Medjo

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