Réconciliation avec le nord-Mali : Qui veut tromper les hautes autorités ?

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Bien qu’il n’ait pas suffisamment foi dans une reconquête rapide de la région de Kidal, le nouveau Premier ministre ne crache pas totalement sur les initiatives susceptibles d’y concourir. Il vient d’impulser la toute première tentative pour reprendre langue avec les notabilités de la région, qui s’est soldée par de maigres résultats que les émissaires escamotaient pour faire plaisir aux autorités.

 

Kidal
Kidal, dans le Nord-Mali. © AFP

À défaut de connaître un début encourageant de solution, la problématique de Kidal tend à devenir un filon pour certains médiateurs nationaux.

 

C’est la déduction qu’inspire la mission conduite par le patriarche des Kel Ansar de Goundam, El Mehdi Ag Mohamed Attaher, et comprenant d’autres célébrités comme le député de Tin-Essako, Mohamed Ag Intallah.

 

L’initiative consistait à reprendre langue avec le patriarche des Ifoghas et l’amener à jouer de toute son influence pour contribuer au retour de Kidal dans le giron malien. On ne peut pas dire que le passage des émissaires du Pm ait été un échec puisque leur interlocuteur n’a donné aucune assurance quant aux objectifs visés par les hautes autorités maliennes.

 

 

Selon nos sources, le vieux Intallah s’est contenté d’exprimer sa reconnaissance et son plaisir d’accueillir d’illustres envoyés du gouvernement, avant de conditionner la réponse à leur centre d’intérêt à un hypothétique congrès des composantes de l’Azawad prévu dans la capitale de la 8e région du Mali. «Je ne décide personnellement de rien», leur aurait-il signifié pendant le bref entretien au cours duquel il ne s’est même pas trompé pour prononcer le mot «Mali».

 

 

À entendre cependant la traduction de ses propos sur les antennes de l’Ortm, on a plutôt l’impression que le sésame de la paix est déjà décroché et que les notabilités se trouvent dans les meilleures dispositions pour abandonner leurs prétentions.

 

 

C’est probablement pour tronquer et manipuler l’information sur un éventuel échec d’aboutir que la composition initiale de la délégation a été considérablement réduite. Elle devait comprendre par exemple Bajan Ag Hamatou, député élu à Menaka, qui n’a plus figuré sur la liste pour des raisons qu’on ignore.

 

En tout cas, pendant que les autorités traînent les pieds dans le recours aux émissaires intéressés -qui exploitent la situation comme un créneau porteur- les principaux mouvements séparatistes se renforcent en ratissant jusque dans les rangs des communautés jadis hostiles à la partition du pays. Leur projet gagne peu à peu l’assentiment de pans entiers parmi les sonrai de la diaspora, dont la voix pourrait être déterminante dans le destin du Nord-Mali

 

A.   K.

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6 COMMENTAIRES

  1. c’est qu’en même grave de voir les étrangers venir se battre sur nos terres ancestrale
    mais tout ça c’est la faute du gouvernement qui n’ont pas fini de se battre pour avoir un peut de (nassongo)
    je me demande quant-t-est ce qu’on va se réveillé pour prendre en main notre propre destin
    vous allez tous mourir comme des subordonnés si vous ne pourrez pas vous défendre vous même.réveillez vous vous êtes trop passive vous mangez trop de riz.cela vous trop lourd dans la tête toute fois si vous ne serez pas capable de régler le problème de Kidal otre passage au pouvoir serait considérez comme nul
    chasser ATT au pouvoir n’aura rien servi par ce qu’il est mieux tout ce qui sont venu après lui priorité kidal sinon rien
    si vous n’avez pas la solution pour kidal laissez la place au plus vaillant MERCI!!!!!!! il faut vous lvez comme un digne fils du pays

  2. c’est qu’en même grave de voir les étrangers venir se battre sur nos terres ancestrale
    mais tout ça c’est la faute du gouvernement qui n’ont pas fini de se battre pour avoir un peut de (nassongo)
    je me demande quant-t-est ce qu’on va se réveillé pour prendre en main notre propre destin
    vous allez tous mourir comme des subordonnés si vous ne pourrez pas vous défendre vous même.réveillez vous vous êtes trop passive vous mangez trop de riz.cela vous trop lourd dans la tête toute fois si vous ne serez pas capable de régler le problème de Kidal otre passage au pouvoir serait considérez comme nul
    chasser ATT au pouvoir n’aura rien servi par ce qu’il est mieux tout ce qui sont venu après lui priorité kidal sinon rien
    si vous n’avez pas la solution pour kidal laissez la place au plus vaillant MERCI!!!!!!!

  3. Si c’est bien Moussa MARA, le PM, qui a initié cette visite du Patriarche l’Amanokal des kel Antesser de Goundam (je suis son sujet!) à celui des Ifoghas (mes parents chérifènes de l’Adagh), je le félicite, moins pour espérer un résultat immédiat (comme le dit Béhanzin)de cette rencontre qui a une valeur hautement symbolique, que d’avoir jeté des bases de potentielles rencontres prochaines entre les kel Adagh qui sont les initiateurs des rébellions touarègues récurrentes et les touaregs de l’Attaram (région de Tombouctou) qui, malgré leur paisibilité ancestrale (le serment de SAMBA est encore vivace), jugent à juste raison que ce sont les fils de l’Adah n Foghas qui les avaient embarqué dans cette galère et qu’il arrivera un moment où cette confluence/complicité devrait cesser; c’est maintenant que le délai est bien arrivé avec le processus de la réconciliation nationale démarré.

    Sincèrement

  4. c’est votre président même qui veut tromper le Pays car très mal conseillé. A t-on idée de voir ces deux vieux entrain de contredire leurs progénitures qui n’ont jamais de respect pour les aînés.Il faut savoir que quand il est question d’aîné, ce n’est que chez les noirs.Au départ, le vieux Intalla ne croyait pas au mnla; cependant à présent que le mnla a exploité la faiblesse de nos autorités et surtout la division des noirs, il ne va qu’encourager ce groupe de sanguinaires.

  5. Soyez moins alarmiste et aillez confiance en vous même. Le Vieux Intallah est au crépuscule de sa vie. Qu’il prononce ou pas le mot “Mali” ne rime à rien. Sa proposition de congrès à Kidal n’est pas un vieux rêve et n’a rien à voir avec les accords de Ouaga. Mais les autres composantes du nord ne l’ont jamais accepté. On peut dire et faire ce qu’on veut mais le Mali est éternel.

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