Loin de la volonté politique de créer un ministère dédié à la Réconciliation nationale, le titulaire doit montrer en premier l’exemple, en demandant pardon aux nombreuses victimes de la rébellion de 1990 dont il fut un leader sans pitié.
Nommé ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale dans le précèdent gouvernement, Zahabi Ould Sidi Mohamed a conduit la diplomatie malienne sans résultat palpable. Ce, malgré sa maîtrise des arcanes du métier. C’est pourquoi, il n’a pas été reconduit à ce poste par le président de la République.
Du coup, il a la lourde responsabilité de conduire le ministère typique chargé de la Réconciliation nationale. Mais, on est en droit de demander sur quoi il va s’appuyer pour réconcilier les Maliens ? L’ancien chef rebelle des années 1990, Zahabi doit d’abord et avant tout demander pardon pour les actes barbares et criminels commis par ses éléments.
Mieux, ce pardon doit être sincère pour que la vraie réconciliation puisse se matérialiser, car dans le Nord, l’évocation du seul nom de Zahabi provoque colère et indignation. Les faits sont têtus et le nouveau ministre de la Réconciliation nationale est conscient de l’énormité de la mission qui lui est confiée.
Maintenant, il lui revient de montrer aux Maliens et à la communauté internationale qu’il est le profil idéal pour recoudre le tissu social. Autre défi à relever, c’est de parvenir à convaincre ses cadets Bilal Ag Achérif et autres à s’engager dans la voie de la réconciliation véritable. Et que loin des contrevérités qu’ils disent sur le Mali, il y a de la place pour tout le monde.
La tâche qui attend le nouveau ministre de la Réconciliation nationale est ardue et implique une dose de patriotisme pour sa réussite.
Alpha M. Cissé
Zahabi est le mal lui-même. Il ne faut pas se voiler la face, il n’aboutira à rien. L’installer à cet poste se traduira par l’exclusion de certaines communautés du débat car il est lui-même le problème.
Comme le dit si bien “Malienne_Blanche”, Zahabi est lui-même un des problèmes de la réconciliation et quand le journaliste dit, je le cite: “Maintenant, il (Zahabi, NDLR) lui revient de montrer aux Maliens et à la communauté internationale qu’il est le profil idéal pour recoudre le tissu social”; je dirais que c’est la quadrature de cercle, à moins que l’adage bambara marche bien pour Zahabi, l’ancien rebelle: “c’est celui qui a cassé la calebasse (ici la paix au Mali) qui est à même de la recoudre (ici la réconciliation)”.
Sincèrement
Les Maliens doivent s’habituer à la vérité nous voulons la paix,mais pas à n’importe quel prix! sachons que les moussalagas(jolis mots sans fondement)serviront le présent,mais créent toujours des problèmes à perpétuité,alors disons nous des vérités absolues car nous voulons une paix définitive et non une paix durable,zahaby doit des pardons aux Maliens! au lieu de demander le pardon en son sens unique,je n’ai rien contre sa personne,quand je parle ainsi pas parce que je suis contre le gouvernement,il est important qu’on s’édifie à fortissimo sur des réalités pour un socle du Mali nouveau! Que dieu bénisse le Mali!
Et le Mali ne doit-il pas demander pardon pour le massacre de ses propres fils en raison de leur couleur de peau. Ou bien votre pardon est à sens unique?
malien blancs ou plutot francais blancs…
Les maliens n’ont jamais pris des armes pour tuer quique ce soit en raison de la couleur de la peau comme d’autres pays (france, Belgique, Libye…)!!!
Ce sont toujours des extremistes touaregs qui se croient blancs qui prennent des armes tous les 10 ans et tuent les gens: militaires comme civils… sous des faux pretexts…
J’en rien phoutre que tu sois blanc… dis a tes amis faux-blancs d’arreter d’utiliser la violence pour regler un probleme qui peut etre resolu autrement…
Et puis s’ils se croient blancs qu’ils aillent vivre un temps a Tel Aviv, Rome, Amsterdam ou Berlin… ils veront bien s’ils sont blancs… Parce que la-bas vous serez traiter comme des bougnoules!!!
Le pardon doit se faire de part et d’autre. Tous ceux qui ont commis un crime de sang doit être jugé, condamné et peut être amnistié après avoir demandé pardon
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