En plus du rayonnement de la beauté malienne, les Miss-2014 ont privilégié vendredi, au CICB, la communication traditionnelle pour restaurer l’unité et la cohésion nationales à travers une diplomatie coutumière.
Si beaucoup les connaissaient par leur caractère de promotion de beauté féminine, les spectateurs étaient plutôt attirés par ce qui était nouveau à leurs yeux ce vendredi. Mais
après deux passages avec les tenues traditionnelles sur la scène, les candidates de l’édition 2014 de la Miss ORTM ont fait vibrer le public.
Elles ont ravi la vedette aux autres ce soir-là. De leur timbre le plus limpide et grâce aux atours qui valorisent le patrimoine vestimentaire du Mali dans sa diversité, les Miss se sont fait entendre dans une région du Sud.
Lorsqu’elles ont consacré une chorégraphie à la paix, les 5000 spectateurs ont fondu en cris dans un tonnerre d’applaudissements. La symbolique n’est pas passée inaperçue,
surtout à la tribune officielle occupée par le directeur général de l’ORTM et le gouverneur du district de Bamako.
Loin des discours séparatistes, les Miss plaidaient ainsi la cohésion sociale, le renforcement de la fraternité entre les peuples du Mali pour lutter contre l’ennemi commun. Il s’agit de la fièvre hémorragique à virus Ebola. Selon elles, les canaux utilisés au nord peuvent servir mieux dans la communauté à haut risque des zones Ebola. On comprenait alors l’émotion qui a envahi ce soir les téléspectateurs, notamment ceux du CICB, qui croient dur comme
fer que le Mali reste un peuple indivisible.
“Le peuple malien doit faire face à la dure réalité d’une crise sans précédent, après le coup
d’Etat du 22 mars, suivi de la chute des trois régions du Nord. La culture malienne, à travers les femmes, ne doit point baisser les bras. La culture a été et reste de tous les combats pour une issue rapide à la crise”, a développé Fatoumata Dolo, Miss de Mopti.
Quand la culture vient au chevet de la paix, elle l’exprime dans toutes ses dimensions, comme l’a témoigné Aminata Dicko. Les candidates ont parfaitement maîtrisé le sujet. Les dictions étaient sans reproche, l’identité culturelle était en harmonie avec l’accoutrement et elles n’ont pas tremblé devant les membres du jury.
Le jury, présidé par Kardjigué Laïco Traoré, a attribué la plus forte moyenne à la candidate Mariam Traoré de Koulikoro suivie de Mariam Soumounou de Bamako. Bata Walet Abdoulaye de Ségou a été la 2e dauphine.
Bréhima Sogoba
Les syndicats de l’ORTM , dit nous concrètement ce que la miss nous apporté à part de la honte . Eh oui malheureusement car elles étaient tous vilaines réunies et leurs français n’a parlons même pas .
Remarquons qu’à chaque fois maintenant la CEDEAO nous élimine dès le premier tour tellement que nous sommes pas à la hauteur sur les autres pays de l’Afrique …………………
Pensez y !!!!!!!!!!!!!!!
La Miss de Koulikoro, très éloquente, a été très convaincante dans ses propos, elle maitrise le français. Elle a donc de fait battu de loin battu ces concurrentes. Mais s’il s’agissait seulement de beauté physique, la Miss de Bamako, devait prendre le dessus.
Sikasso, Le syndicat de l’ORTM a eu à faire beaucoup pour les travailleurs de l’ORTM, mais on cherchera toujours. La tradition Nuit ORTM est faite chaque année pour permettre aux travailleurs de se défouler un peu. Merci pour les idées
Je suis désolé Madame de lire dans votre article que le report avait été demandé par le Ministre et que cela n’était pas au gout du comité Syndical, faux et fallait plutôt écrire que le comité syndical, avec la mauvaise foie du Ministre de demander d’arrêter Miss à quelques heures de l’évènement, avait vue les dommages que pouvait avoir le syndicat vis à vis des sponsors et des cantates. Le gout du syndicat était de faire Miss le 5 décembre et en Direct sur les antennes de l’ORTM.
On attend Les syndicats de l ortm pour nous dire ce que les élections miss a rapporter au peuple malien ?
Dans les autres pays les syndicats se bat pour le droit des travailleurs et chez nous ces pour voir les défilé
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