A la date du dimanche dernier, a expliqué le président de Cri de Cœur, l’affrontement entre la jeunesse de Gao et la Minusma a fait 20 victimes dont trois décès. Parmi les blessés aujourd’hui, a-t-il expliqué, un se trouve dans un état critique avec une balle dans la tête. Il s’appelle, a ajouté l’orateur, Alassane Touré. « Il est hospitalisé à l’hôpital de Gao. Au moment où nous vous parlons, il a besoin, en plus des contributions faites par les autorités à leur passage, de suivre une intervention afin d’être sauvé. Cri de cœur lance, de ce fait, un appel à toutes les bonnes volontés de le soutenir pour que l’intervention d’Alassane Touré soit faite », a révélé Almahady Cissé. A Cri de cœur, nous pensons que ces gens là, a-t-il poursuivi, ne doivent pas être oublié, ils doivent être suivi et accompagner jusqu’à leur guérison. Une déclaration a été faite par Cri de Cœur, à l’occasion, qui condamne avec la dernière rigueur ces incidents survenus. Vu l’évolution et détérioration de la situation humanitaire et sécuritaire en cours au Nord du Mali avec notamment des affrontements entre des manifestants et la MINUSMA ; des actes d’enlèvement, de vol, de pillage, le Collectif Cri de Cœur, dit le communiqué, préoccupé par ce regain de tension condamne : l’usage de la force et la perte en vies humaines des populations. Pour une préservation de la cohésion sociale et du vivre ensemble entre toutes les communautés sur l’ensemble du territoire national et de la quiétude et de la protection physique des citoyens, le collectif Cri de cœur recommande au gouvernement malien et à ses partenaires, notamment la Minusma, d’ouvrir une enquête pour situer les responsabilités et traduire les auteurs de ces actes devant la justice; une prise en charge des blessés et l’indemnisation des familles des victimes; de mieux sécuriser des axes routiers de même que les personnes et leurs biens. Le président d’honneur de Cri de cœur, Adama Diarra a félicité Cri de cœur pour sa disponibilité constante et son soutien envers les populations du Nord.
Hadama B. Fofana
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