Le Mali contemporain est certainement le pays de l’Afrique subsaharienne qui aura été le plus frappé par le phénomène cyclique de rébellions arabo-touareg. La toute dernière avec ses liaisons extrêmement dangereuses avec les groupes terroristes armés a été à l’origine de la plus grande déstabilisation du Mali et même du Sahel. Avec une communication assez bien maitrisée à travers les réseaux sociaux et certains médias occidentaux complices, les rebelles indépendantistes n’hésitent pas à décrire une réalité travestie au Mali selon laquelle ils auraient été, de tout temps, la victime innocente d’un pouvoir central malien noir qui oppresse et marginalise les touareg. Mais la réalité est toute autre. Entre repli identitaire et banditisme, un nombre restreint de la communauté targuie qui détient, depuis le départ du dernier soldat français du Mali, le pouvoir, ne veut absolument pas perdre ses prérogatives féodales. Raciste et esclavagiste, elle use de tous les stratagèmes pour garder ses privilèges. Et l’idée selon laquelle, la rébellion serait essentiellement motivée par la réclamation des conditions de vies dignes pour les populations du nord n’est qu’un prétexte fallacieux.
Les différentes communautés touareg ont, depuis la nuit des temps, prospéré dans la bande sahélo-saharienne en entretenant un commerce fructueux. Mais, l’avènement de la colonisation mit un coup de frein brutal à ce train de vie nomade. Les indépendances accentuèrent davantage la fracture entre les différentes communautés. Désormais, elles devront chacune vivre dans le cadre restreint de l’Etat moderne. Les aristocrates touareg que sont, entre autres, les Ifoghas, ne l’entendaient pas de cette oreille et tentèrent dès les années 1963 de se rebeller contre le Mali de Modibo Keita.
Les rébellions de 1990 à 1996, celle de 2006 à 2009 et la toute dernière de 2012 auront toujours été des mouvements armés des ifoghas et des Chamanamasses pour assoir leur hégémonie féodale sur les autres tribus touaregs et sur les populations noires du nord malien qu’ils considèrent comme des bellas inférieurs. Rappelons que la première rébellion de 1963 était due au fait qu’ils ne voulaient pas se laisser administrer par des populations à peau noire. Une autre preuve, est qu’en octobre 2011, le gouverneur de la région de Kidal d’alors, le colonel-major Salifou Koné ainsi que le colonel-major El Hadj Gamou, un touareg imghad, organisèrent une petite cérémonie pour accueillir les combattants touaregs qui étaient engagés dans la légion étrangère de Mouammar Kadhafi. Tous étaient venus, excepté les combattants ifoghas et chamanamasses qui n’acceptent jamais de se soumettre à un imghad, considéré comme un vassal ou à un bambara du sud.
En conclusion, la colonisation aura cassé bien des liens communautaires en Afrique subsaharienne. Mais, les communautés touaregs sont loin d’en être les seules victimes de la mauvaise décolonisation de la question du Sahara. L’indépendance acquise, il aura fallu une autre organisation socio-culturelle afin de répondre aux critères d’un Etat moderne. Les communautés peuls sont tout aussi nomades, voire plus, que celles des touaregs. Et pourtant, elles surent bien se fondre dans la diversité ethnique de l’Afrique de l’ouest jusqu’à en constituer son ciment par leur ouverture aux autres.
Au Mali, plusieurs communautés ethniques, qui ont des ramifications dans les pays voisins, cohabitent en harmonie, alors pourquoi pas les touaregs qui ont eux aussi des cousins du côté du Niger, de l’Algérie ou encore de la Mauritanie ? Rassembler le « peuple touareg » sur un seul et même territoire serait absurde tout comme le serait, à titre d’exemple, de rassembler les communautés peuls ou encore soninkés sur un même espace géographique.
L’Etat malien devra sévir, de gré ou de force, sur toute l’étendue de son territoire afin d’anéantir à jamais toute velléité féodale. La communauté internationale doit y veiller si elle ne veut pas voir d’autres territoires envahis demain par tous ces frustrés de sa politique étrangère considérée par bien d’africains comme complice, voire à la limite raciste.
Ahmed M. Thiam
“Rebellions diarrhéiques au Mali” 😮 😮 😮 😮 😮 😮
DIARRHEIQUES!
Nos journalistes en veine d’inspiration ont parfois des formules pour le moins… inattendues! 😆 😆 😆 😆 😆 😆
A moins, peut-être, que par “rebellions diarrhéiques”, celui-ci ait simplement voulu dire que les rebelles FONT CHIER tout le monde! 😆 😆 😆
Dans ce cas, bien sur… 😎
Comrades this strikes me as one of few revelations coming out of Mali that is true enough it is not necessary to read it all to get a real feel for what is going on in Mali. It is align with what many Arab females told me long ago. Very much sincere, Henry Author Price Jr. aka Obediah Buntu IL-Khan aka Kankan.
Depuis 2006, ag bahanga declarait sur la maudite radio mnla rfi : “Nous sommes les seuls blancs dans ce monde , à être dirigés par des noirs “.
Bande de fougardien, si vous refusez de vous battre , vos enfants recolterons l’esclavage.
Le mali a refusez d’interdire l’esclavage au sud comme au nord :
– les djely : ce qui sont né avant la honte, se classe eux -même comme des sous-hommes.
– les bellah : au nord sont reduit à une classe inférieur.
Qui a dejà vu un kouyaté maire ou bien deputé ?
Bref, tant que le nord ne sera pas totalement sous le controle des touarges cela ne s’arretera pas .
– kidal a été offert au touarges ;
– menaka au touregs ;
– taoudeni au arabes ;
– toumbouctou, bientôt on va le donner au touaregs ;
– gao, ibk va leur ceder .
En gros, le nord du mali sera comme la mauritanie, avec les touaregs qui dirige puis les autres suivent.
NI I SARA MALIKO LA, FOU YE TA
” Si tu meurs en defendant la cause du mali, alors tu es morts pour zéro ”
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Gloire perpétuel à KLELA BABA. Que soit benit son nom, sa vie4, sa source et sa lumière.
Vive le GANJISME, vive la science universelle !
Ça c’est du journalisme positif.
Nous comment
Positip, si’il te plait! Positip! 😆 😆 😆 😆
Tétéou?
Depuis tout ce temps, tu étais retourné au village retrouver les Téllems? 😆
Voilà enfin quelqu’un qui dit la vérité. Donc on est d’accord que la raison des différentes rébellions n’est pas économique et que la vraie raison est les Touaregs et d’ailleurs tous les nordistes qui considerent les sudistes inférieures a eux ne digèrent pas être dirigés depuis Bamako . C’est conscient de cette réalité que le FORES préconise un état fédéral au Mali.Comme ça’ chaque partie y trouvera son compte.et chacun vivra de ses moyens. Un solution sera trouvée a l’hégémonie nordiste dans l’administration malienne.
FORES, la seule infériorité des sudistes vient de leur propre complexe d’infériorité et de leur gestion catastrophique, pas de la couleur de leur peau.
On ne peut pas être au pouvoir depuis 57 ans et se sentir inférieur sauf si on ne réfléchit pas.
En revanche, aimer son pays et le gérer de la sorte c’est paradoxal.
C’est également de la folie de vouloir un état unitaire qui garantisse le vivre ensemble et :
* avoir ce genre de complexe d’infériorité /supériorité avec ses concitoyens d’autres régions;
* de rougir à la moindre nomination d’un nordiste, se mettre à recenser les cadres du nord et leurs biens;
Vous vous croyez plus citoyens que les autres ?
Seul le mérite (compétences, intégrité morale, engagement) doit compter dans une démocratie. Vous êtes les plus nombreux mais la majorité n’est pas la qualité ni le mérite. Sinon le Pays ne serait pas dans l’impasse.
Vous allez crever si vous continuez de réduire le Mali à vous seuls.
Les arabes et les touaregs ont raison de se révolter contre les injustices du pouvoir central, l’abandon du Nord, le mépris qui caractérisent la gestion de l’état, la haine régionaliste, les génocides de l’armée contre les populations du Nord.
Les arabes et les touaregs ont bien compris. Les peulhs aussi viennent d’ouvrir les yeux.
Il reste les sonrhaïs et autres groupes du Nord qui continuent à se leurrer en s’accrochant à un état central injuste et sans avenir pour eux.
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