Cette guerre ne sera certainement pas lancée avant Mars 2013.Et certains envisagent même la fin de l’année pour enfin passer à l’acte, car rien n’est vraiment prêt, ni le recrutement des troupes africaines, ni leur formation, ni l’équipement à leur fournir, ni le commandement capable de coordonner au mieux ces multiples contingents.……
Selon le célèbre satirique français, la chasse aux islamistes qui occupent Tombouctou , Gao et Kidal ne sera certainement pas lancée avant mars 2013 et la saison des pluies , période peu favorable aux initiatives guerrières .A l’état-major des armées , à la direction du renseignement militaire, comme à la DGSE ou au Quai d’orsay, les partisans de cette intervention se veulent réalistes .Et certains envisagent même la fin 2013 pour enfin passer à l’acte.car rien n’est vraiment prêt , ni le recrutement des troupes africaines , ni leur formation , ni l’équipement à leur fournir , ni le commandement capable de coordonner au mieux ces multiples contingents .
En revanche plusieurs chefs d’Etats africains se montrent impatients , comme le très inquiet président du Niger qui invitait la France à agir « le plus vite possible »quelques heures avant d’être reçu par François Hollande .Même empressement de divers ministres, tel celui de la défense Jean Yves Le Drian qui annoncent avec trop d’assurance un début de l’offensive en janvier prochain .Malgré l’opinion des militaires et des diplomates qui eux connaissent la valeur toute relative des soldats qu’une dizaine de chefs africains parlent d’envoyer au feu sans qu’ils soient vraiment formés aux combats en plein désert .A savoir 5000 à 5500 hommes. Les optimistes ont aussi des arguments à faire valoir .Officiellement cette petite guerre se prépare activement. Le 11novemebre dernier à Abuja, les représentants d’une vingtaine de pays en majorité d’Afrique de l’Ouest ont discuté d’un « futur plan »d’intervention militaire et souhaité un soutien de leurs amis occidentaux .Alors que l’Algérie , le Burkina et la Mauritanie préconisent avec les islamistes d’Ançar Dine , que d’aucuns plutôt sceptiques surnomment « Aqmis Bis », François Hollande pourra-t-il convaincre Bouteflika de renoncer à cette « pseudo-négociation », quand il le rencontrera à Alger le 16 décembre ?.
Plusieurs chefs africains s’alarment de ces retard à l’allumage d’une guerre annoncée depuis des mois et pendant ce temps les groupes islamistes continuent d’installer leur pouvoir au Nord-mali, à s’enrichir par leurs divers trafics , à s’armer , à recruter , à couper de temps en temps quelques mains et à menacer les Etats voisins où ils comptent déjà nombre d’amis .Conscients d’ailleurs de ce danger , les occidentaux se bousculent désormais pour aider les africains à envahir cet « Afghanistan sahélien ».La France , on le sait et surtout les Etats –Unis. Naguère réticents, les militaires US ont promis que leurs avions, leurs drones et leurs satellites, voire leurs forces spéciales protègeront les combattants .Mieux le 25 novembre à Paris, les ministres de la défense et des Affaires étrangères de cinq pays –France, Allemagne, Italie, Pologne, et Espagne-vont décider d’envoyer 200instructeurs pour former et encadrer le futur corps expéditionnaire de 5000hommes.
Le deuxième sujet de préoccupation demeure aussi l’après –intervention et ses désastreux effets collatéraux, c’est-à-dire les dégâts d’un point de vue humanitaire, à l’exode possible d’une partie des gens, à la dispersion des islamistes qui s’infiltreront dans les pays voisins .Il ne suffit donc plus de préparer la guerre, il faudrait aussi penser à préparer la paix.
Bacary Camara
L’ENGAGEMENT RESPONSABLE DE CHAQUE PARTIE PRENANTE ET LA COHÉSION NATIONALE CONDITIONNERONT UNE SORTIE DURABLE DE LA CRISE MALIENNE EN GARANTISSANT LA NON IMPUNITÉ, LA RESTAURATION DE L’INTÉGRITÉ TERRITORIALE ET DE L’UNITÉ ET LA RÉCONCILIATION NATIONALE MAIS AUSSI LA PAIX ET LA SÉCURITÉ PÉRENNES.
Bonjour,
Les concertations nationales et les négociations doivent être INCLUSIVES et OUVERTES aux régions, à la diaspora et à toutes les parties prenantes, A TRAVERS UN ENGAGEMENT RESPONSABLE.
Ce dernier fait que doivent y prendre part tous les Maliens, de toutes les communautés, qui acceptent les principes (refus du terrorisme, non impunité, respect des droits de l’homme, coexistence pacifique, …) et les conditions (pour les groupes armés (MNLA, Ansar Dine, Gandakoye, …): dépôt des armes, indivisibilité du Mali et laïcité) retenus d’un commun accord lors de ces dernières.
Les concertations nationales sont INCONTOURNABLES pour apporter des réponses à la difficulté qui fait qu’on a du mal à les rendre inclusives et ouvertes (en garantissant l’engagement responsable) et que les parties prenantes ont du mal à s’entendre sur leurs termes de référence donc leur finalité, les opérations et leurs ordonnancement pour apporter une réponse durable à la crise au Mali.
Plusieurs éléments peuvent contribuer à expliquer cette difficulté tels que : l’exclusion de certains Maliens, la non compréhension par certains Maliens de ce qu’on veut faire, les égos de certains membres des parties prenantes, leurs desseins inavoués, les amalgames, la haine, l’engagement en ordre dispersé qui nuit à la cohésion et à la garantie d’une solution pour le bien-être collectif.
Ce sont certains des aspects bloquants qu’il faut expliquer, les mettre de côté ou bien les traiter, comme le futur réellement souhaité, les opérations à traiter pour y parvenir et leur ordonnancement à travers une feuille de route (ce qui est indispensable à faire tout de suite et l’ordre des opérations pour y arriver, comme la nécessité ou pas d’institutions ou organes de transition additionnels, la restauration de l’intégrité territoriale, les élections, ce qu’il faut faire juste après les élections et ce qu’il faut laisser à beaucoup plus tard).
Sans ce travail préalable à tout, on risque d’avancer dans le désordre, sans cohésion, sans traiter ce qu’il faut et sans consensus entre les parties prenantes sur la problématique rendant difficile, voire impossible, la négociation.
Ce qui peut nous amener à la fin de la transition sans rien faire de concret, comme la libération des zones occupées, la tenue des élections transparentes et justes, qui sont les objectifs majeurs de cette transition.
L’aspect cohésion nationale est très important et prédétermine la suite.
Les concertations nationales aideront à créer cette dernière autour du futur souhaité.
Quant aux amalgames, comme vous l’avez constaté, ils font partie de ce qui peut bloquer et toutes les parties prenantes, dont les populations civiles, doivent les éviter : chacun a une part de responsabilité.
L’engagement responsable de chaque partie prenante et la cohésion nationale conditionneront la réussite de la sortie durable de la crise au Mali en garantissant la non impunité, la restauration de l’intégrité territoriale et de l’unité et la réconciliation nationale mais aussi la paix et la sécurité pérennes.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC et Gouvernance
E-mail : Webanassane@yahoo.com
chers freres,
comprenez une seul chose, le grand mali ne ce negocie pas. aussi il n’yauras pas un centimetre de terre qui seras sous le control de que soit,ci ce n’ais que l’etat malien. touaregs, peuls, soninkhes, bobo, kassongues et autres nous sommes des maliens et maliennes. la carte du mali ne changeras pas.
nos grands parents et les signataires de notre indepandence vont ce touner dans leurs tombes. mieux vaut mourrir que de negocier avec les bandits armees.
le grand mali dabord. debout maliens et maliennes avec ce que vous avez dans vos mains pour allez combattre les bandits qui veles sans dignitee prendre notre terre.
la chanssons de roberto magic la meilleur chansson et merite le prix du meilleurs compositeur, meilleur chansson pour 2012. roberto magic es le premier a ouvertement donner courage a nos soldats.
Pourquoi les négociations et une éventuelle autonomie des régions nord est un suicide collectif au Mali?
L’idée saugrenue née en Algérie et grandit dans les méandres des palais et palaces burkinabés qui consiste à négocier avec les criminels du Mnla crimes et d ‘Ansardine crimes est une fuite en avant dangereuse et inutile pour la paix et la stabilité non seulement au nord mais aussi dans tout le Mali.
D’abord le peuple millénaire du Mali est un melting pot de plusieurs ethnies et de millions de brassages à travers les siècles depuis l’assèchement du Sahara dans la préhistoire.
Ensuite les touareg qui revendiquent l’autonomie de nos régions nord ne représentent pas plus de 5% de la population totale du Mali et sont largement minoritaires dans les régions dont ils revendiquent les terres.
Par ailleurs depuis l’assèchement du Sahara dans la préhistoire jusqu’à l’avènement de l’empire du Mali au 13ème siècle de l’ère chrétienne ces régions sont de peuplement majoritairement négro africain.
Les touaregs et les arabes sont venus d’Afrique du nord et du nord est et ne sauraient être autres choses que des étrangers si jamais ils ne se sentent pas maliens.
Ainsi de par la population, l’histoire et la géographie les régions nord du Mali ne peuvent être autres choses que maliennes et à cent pour cent.
Donc point d’autonomie.
Maintenant concernant la politique qu’en es- il des acteurs qui claironnent pour revendiquer le nord du Mali?
Que ce soit le Mnla crimes ou l’Ansardine crimes , leurs leaders sont tous connus et ils sont soient des bandits de grands chemins comme Iyad Ag Ghali (moustachu dans les années 90 et barbu dans les années 2000 mais toujours avec le sang malien sous les aisselles), soit de vulgaires voyous à l’image des Moussa Ag (Attayer ou Assarid c’est à vous de choisir) spécialisés dans la calomnie et le délire collectif jusqu’à incitations à la boucherie de type Ménaka 2012.
Ces criminels attitrés, dorlotés cyniquement par l’Algérie, la Mauritanie, le Burkina Faso et la Suisse, sont de véritables apatrides natures, qui ne font qu’utiliser l’argent du Mali, gracieusement offert par des régimes vagabonds d’Alpha Oumar Konaré et de Amadou Toumani Touré, contre le Mali.
Rien qu’ en s’adonnant à des campagnes de dénigrement, en désertant des postes juteux de l’armée, des administrations et des projets de développement, en détournant l’argent public du Mali, en armant des jeunes du nord qu’ils ont contribué à rendre désœuvrés malgré des milliards engloutis pendant plus de 20 ans dans des projets de développement orientés vers le nord, et en s’adonnant à des trafics illicites et criminels.
Sans compter les vols de bétails, les braquages à tout vent, les détournements du matériel de guerre de l’armée malienne, les viols collectifs, les saccages des administrations, des écoles, des centres de santés et des hôpitaux, le pillage des garnisons militaires, des banques, et des commerces, la destruction du patrimoine culturel vestiges de la présence millénaire négro africaine du nord du Mali, les exactions de toutes sortes sur les populations majoritairement négro africaines du nord, et j’en oublie, qui sont le passe-temps favori de ces hommes lige du terrorisme.
C’est ce ramassis de voyous et de criminels de tout acabit qui constitue la crème des enfants gâtés de Blaise Compaoré et de Ould Abdel Aziz pour espérer négocier les terres de Kankou Moussa.
Inutile de vous dire qu’entre 1990 et 2012 nous avons déjà dans le panier et minimum, 5 rébellions touareg et pas moins de 3 accords tous négociés en Algérie comme des cuisses de poulet à l’entrée d’un camp de réfugiés affamés, donc 3 échecs qui nous ont emmené là où nous sommes aujourd’hui, c’est à dire nulle part.
Nous sommes donc suspendus dans le vide, et les autorités de la transition à l’image d’un Dioncounda et d’un CMD, avec un air bonasse continuent d’adhérer à la stupide idée de négocier avec des criminels sans fois ni loi pour espérer avoir la paix au Mai, sous le prétexte fallacieux qu’ils sont maliens.
Quelle naïveté!
La pantalonnade de CMD et de son gouvernement de copains familiaux avec sa fratrie des Coulibaly, sous la douce musique machiavelle burkinabè est en réalité une invective pour le peuple malien.
Il n’y a pas d’alternative à la guerre au problème du nord du Mali, sauf un cessez le feu unilatéral et sans conditions de tous les groupes criminels qui y sévissent quels que soit leurs objectifs apparents et affichés.
Ils doivent se mettre à disposition entière de la justice malienne pour répondre de tous leurs forfaits pour attaque contre le Mali, outrage au drapeau malien et aux symboles de l’état malien, complot contre l’armée malienne, violences sur les services publics, exactions et crimes multiformes sur des citoyens maliens et de leurs biens, contribution à création de situation de guerre ayant contribué à déstabiliser la république souveraine du Mali, à entamer sérieusement son intégrité territoriale, à jeter 500000 maliens sur les chemins de l’exode et l’humiliation des camps de réfugiés, à compromettre la scolarité des enfants maliens, à anéantir les activités économiques de citoyens maliens et à fouler l’image du Mali par terre dans le monde.
Voilà mes chers amis pourquoi il ne doit y avoir ni négociation ni une quelconque autonomie mais seulement que justice soit faite, comme cela se doit dans chaque espace de liberté et de droit.
Que le Burkina de Blaise et de son Bassolé cesse de nous bassiner avec son vaudeville et que l’armée malienne et la justice malienne fassent leur travail si jamais la communauté internationale ne prend pas ses responsabilités pour nettoyer le nord du Mali de la vermine.
POUR LA NON IMPUNITÉ, LA JUSTICE ET LA NÉGOCIATION POUR LUTTER CONTRE LES AMALGAMES, LE RACISME, LA HAINE ET LE TERRORISME ET POUR UNIR
Bonjour,
Le problème de racisme invoqué souvent par le MNLA n’est pas exact et n’est pas autorisé au Mali seulement compte-tenu de l’aspect cyclique de la rébellion Touareg, certains Maliens commencent à en avoir marre, ce qui, en plus des amalgames, peut expliquer le sentiment de rejet des Touaregs par ces derniers et la haine induite chez certains Touaregs.
Ce n’est qu’un sentiment, en vérité le Mali est vraiment un pays multiethnique sans racisme.
Certains disent que cette haine est amplifiée par l’accès inégal au travail et par des problèmes non résolus liés au sous-développement malgré les programmes mis en œuvre dans les zones du Nord Mali dans le cadre du pacte national. Ce dernier n’a pas bénéficié à tous.
Or, ces problèmes sont communs à d’autres communautés vivant dans d’autres zones ou régions du Mali.
Alors, faut-il pour autant que les autres communautés touchées par le même problème se rebellent ?
NON, il y a d’autres façons de revendiquer (à travers la démocratie, la citoyenneté et la gouvernance participative) autres que la rébellion ou la force.
Pour apporter une solution durable et pour éviter de nouvelles révoltes, les concertations nationales et les négociations sont incontournables.
Voir ma proposition de sortie de la crise, se référer à la lettre ouverte au président du Mali et aux Maliens que j’ai publiée sur maliweb.
Ces concertations et ces négociations permettront de faire le bilan du futur souhaité par toutes les parties prenantes (tous les maliens n’acceptant pas le terrorisme, TOUTES LES COMMUNAUTÉS Maliennes, les groupes armés MNLA et Ansar Dine acceptant les principes et conditions à fixer.
Pour être admis à négocier, des principes (refus du terrorisme, non impunité, respect des droits de l’homme, coexistence pacifique) et des conditions (dépôt des armes, indivisibilité du Mali et laïcité) sont à accepter par tous les groupes (MNLA, Ansar Dine, Gandakoye, …) intégrant des Maliens.
Il faut donc avoir une plateforme de concertations nationales et de négociation pour une sortie durable de la crise.
J’ai proposé un cadre et une plateforme de ce type au Président et aux Maliens à travers la lettre ouverte précédente.
Sachez que les négociations sont incontournables pour que les différentes parties prenantes, comme elles doivent toutes accepter la condition d’indivisibilité du Mali, puissent comprendre leurs différends, réfléchir au futur souhaité et s’entendre sur les problématiques consensuelles et éventuellement les grandes lignes des solutions à y apporter.
Par exemple, comme développé dans ma proposition de sortie de crise, pourront être consensuelles des problématiques liées à la bonne gouvernance de la décentralisation, au développement résilient, au développement équitable et l’intégration équitable des communautés dans un environnement démocratique, décentralisé et sécurisé.
En fait, lors de la négociation portant sur l’avenir du Mali, il s’agit pour les parties prenantes d’établir ce consensus sur des problématiques à traiter et plus tard disposer de mécanismes de contrôle et de surveillance.
Les Maliens doivent ensemble réfléchir sur le futur souhaité et construire durablement le pays dans l’unité en négociant l’organisation de ce processus de construction.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-mail: Webanassane@yahoo.com
Mr Camar, on estime le nombre des tous ces apatrides deux mille au plus. Si on attend le mois de septembre prochain, ils seront plus de 5000 dont la moitie sera des jeunes maliens. De Plus, ils se marieront et feront a nos soeurs de ‘petits terroristes” qui suivront certainement les pas de leur pere.
C’est a notre armee (pas celle de fuyard reformes en putshistes) de prendre l’initiative et de se lancer dans la reconquete du territoire conqui,un devoir dont elle a faillit dans l’accomplissement.
AIDE -TOI ET LES AUTRES NOUS TROUVERONS EN CHEMIN.
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