Au cours des différentes rebellions, nos forces armées se sont engagées résolument pour la défense de l’intégrité territoriale, des personnes et de leurs biens. Mais, cet engagement patriotique a couté la vie à plusieurs combattants sur le front de la reconquête.
De 1963 à nos jours, plusieurs de nos braves soldats sont tombés sur le champ d’honneur. Une cause noble, puisque liée à la défense des personnes et de leurs biens sur l’étendue du territoire nationale. S’y ajoute, la conquête des zones occupées par des groupes armés qui ont envahi le Mali en plusieurs endroits en 2012. Cette autre mission a permis de créer un poste de commandement pour le théâtre des opérations.
Le but est de combattre, sans merci, les Djihadistes dans les 3 régions du nord (Gao, Tombouctou et Kidal) et élargir à Mopti et Ségou, pour le besoin de la cause. Mais, la correction infligée à ces Djihadistes par notre vaillante armée et ses alliées a occasionné des victimes.
Compte tenu des tournures de l’histoire, la rébellion déclenchée le 17 janvier 2012 à Ménaka, a causé beaucoup de pertes parmi nos braves soldats. La première grande perte que l’armée malienne a subie, pendant ces dernières crises, est le fait que le blason de l’armée malienne a été terni face d’abord au peuple et face à la communauté internationale. Après ce blason terni, le Mali a perdu beaucoup de ses soldats. Nous pouvons citer entre autres : le massacre d’Aguelhok, des tueries à Ménaka, à Konan, à Diabali.
Chaque zone du Mali a vécu différemment ces événements très sombres de notre histoire, mais le point commun est que les ennemis(les Djihadistes, terroristes) ont été humiliés partout où ils ont séjourné.
En effet, les villes martyres sont surtout: Menaka, Abebara, Anefis, Tessalit, Kidal, Konan, Diabali, Bèr, Tombouctou, Gao…
Les années passent, les hommes se succèdent aux affaires et les consciences font peau neuve d’où une pensée pieuse pour ces martyres.
Rappelons que, le cas d’Aguelhok a été considéré par le malien lambda et l’opinion nationale comme un massacre orchestré par les djihadistes.
Il faut rendre hommage, en tout cas, à ces braves hommes tombés sur les champs d’honneur. Pour cela, rien n’est de trop.
Blondin Bèye