Rebellion au Nord Mali : Iyad lance un ultimatum de 10 jours à l’Etat Malien

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Chaque jour renforce les insurgés dans leur position de va-t-en guerre. Depuis l’Algérie où il se trouve, Iyad demande le départ, purement et simplement, de l’armée Malienne et la libération des prisonniers. Au même moment, des renforts sont envoyés sur place. L’attitude des rebelles et l’atmosphère qui prévaut à Kidal sont loin de garantir la paix.
u Nord du pays la tension monte. Rien ne semble plus arrêter les insurgés du 23 mai. Iyad et Fagaga ont décidé de faire monter la pression sur l’Etat Malien.
Le week-end dernier, Iyad Agaly a lancé, depuis l’Algérie où il se trouve, un ultimatum de 10 jours à l’Etat Malien pour l’application intégrale du contenu de l’Accord d’Alger. Le chef des insurgés n’a trouvé meilleure formule que d’aller se confier aux médiateurs algériens pour prouver la sincérité et le sérieux de son ultimatum.
Iyad et sa bande n’entendent plus céder sur leurs doléances. Si au départ la question de la souveraineté de Kidal était devenue pour les enfants galeux de la République un sésame, aujourd’hui, ils semblent se départir de ce vocable et trouver une autre astuce : l’armée. Pour les insurgés, l’armée constitue un blocage à l’application de l’Accord d’Alger. Et leur mentor Iyad est décidé à faire tonner la poudre si jamais l’armée ne se retire pas de la ville de Kidal. Depuis l’Algérie où il est allé, Iyad demande le départ, purement et simplement, de l’armée Malienne et la libération des prisonniers. En tous cas, l’attitude des insurgés et l’atmosphère qui prévaut à Kidal sont loin de garantir la paix. Au moment où les insurgés réclament le départ de l’armée de Kidal, des renforts sont envoyés sur place.
Chaque jour qui passe semble donner raison aux contestataires de l’Accord d’Alger. Kidal est parti s’installer dans une longue et grande méfiance. Pour longtemps. 
Abdoulaye DIARRA
 
Le Comité de suivi de  l’accord l’Alger en panne
Le comité de suivi de l’Accord d’Alger, installé en grande pompe, piloté par le colonel Diagouraga, est de moins en moins visible sur le terrain. Il semble même déjà éprouver des difficultés à amorcer son travail.
Il est connu de tous qu’un accord, quel qu’il soit, est obtenu sur la base de concessions. Dans celui d’Alger, on ignore toutes les péripéties qui ont abouti à sa conclusion. Il n’est un secret pour personne qu’au départ, l’Etat Malien faisait de la restitution des armes enlevées dans les garnisons de Kidal et Menaka, une condition sine qua non.
En face, les insurgés ont, à leur tour, égrené toute une panoplie de doléances, notamment le départ de l’armée, la libération des prisonniers, etc. Aujourd’hui, nous en sommes à nous interroger sur les péripéties qui ont abouti à la conclusion de l’accord du 4 juillet. Que se sont t-ils réellement promis ? Rien ne saurait expliquer la détermination des insurges à réclamer, vaille que vaille, le départ de l’armée. Et le Comité de suivi maintenu dans ce branle-bas ne sait plus, concrètement, quoi faire.
Le mystère reste entier sur l’accord.
A. DIARRA
Kidal  est encore loin de  la paix
Les menaces d’une reprise des hostilités et l’arrivée quasi quotidienne des renforts de l’armée Malienne plongent la population dans la psychose.
La situation à Kidal n’a pas évolué, malgré l’installation du comité de suivi. Les insurgés restent toujours blottis dans leur grotte. Alors que l’armée Malienne renforce chaque jour ses positions et ses troupes. Des constats qui sont loin de rassurer une population qui avait cru au retour de la paix.
Les récentes pressions des insurgés sur l’état depuis l’Algérie, la proclamation de la République de l’Azawad et enfin l’auto proclamation de Fagaga comme chef d’Etat major de cette armée sont des signaux qui ne trompent pas. Chaque jour renforce les insurgés dans leur position de va t-en guerre. Ils se sont depuis, semble t-il, installés dans une logique de réussir ou périr. A l’Etat de prendre ses responsabilités.
  1. D

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