Mal perçu par une partie de la classe politique malienne, présenté par certains médias locaux comme une capitulation de la République face aux rebelles, l’accord de paix signé à Alger, le 4 juillet 2006, entre le gouvernement du président Amadou Toumani Touré et les insurgés touaregs devrait connaître une évolution positive, et ce avant la tenue du premier tour de l’élection présidentielle, prévu le 29 avril.
Les deux dispositions qui bloquaient toute avancée, à savoir le cantonnement des rebelles avec restitution des armes et leur intégration au sein d’unités spéciales, ont trouvé une solution. Le médiateur algérien a mis en place et équipé un camp pouvant accueillir deux bataillons (un millier d’hommes).
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Pour cela, une vingtaine de gros camions ont acheminé, par route, à Kidal, deux cents tonnes de matériel, quatre groupes électrogènes, un hôpital de campagne ainsi que d’autres moyens logistiques.
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Dès lors, la date du cantonnement devrait intervenir avant la fin du mois de mars. Peut-être même choisira-t-on le 26, qui coïncide avec le onzième anniversaire de la «flamme de la paix», cérémonie durant laquelle la rébellion touarègue avait symboliquement mis fin à son insurrection. C’était à Tombouctou, en 1996.
rnSource J.A N° 2403“