En effet, sur 1200 interviewés, le questionnaire a recueilli des réponses permettant de dessiner un constat servant de base à une réponse adaptée aux spécificités des questions d’intérêt national.
Le Directeur exécutif de GREAT, dans un entretien qu’il a accordé à la presse, a d’abord situé le contexte. « Cette rencontre …, c’est pour partager avec la presse et nos différents partenaires, les résultats des enquêtes de l’Afro baromètre que nous avons mené en décembre 2014, dans toutes les régions du Mali, ainsi qu’à Bamako auprès d’un échantillon national représentatif de 1.200 maliens âgés de 18 ans et plus»,a-t-il affirmé.
Ainsi, deux thématiques essentielles se sont invitées dans les débats. La première est relative aux options de sortie de crise au nord du Mali. La seconde concernait les préoccupations des Maliens face aux grèves syndicales.
La première des conclusions révèle que les trois quarts des Maliens jugent le gouvernement efficace quand à la prise en main de la résolution de la crise du nord. Les répondants ont aussi suggéré au gouvernement d’aller en négociations avec les groupes armés au lieu d’une solution militaire.
Donc une inversion des options de sortie de crise entre 2012 (début de crise) et 2014 (quelques mois âpres l’élection d’IBK).
Pour se réconcilier, les Maliens optent pour la justice
Selon la plus récente enquête d’Afro baromètre au Mali, pour une paix durable et la réconciliation, les Maliens sont plus favorables à la poursuite judicaire des suspects et la condamnation des coupables (36%) qu’à une amnistie générale (24%) ou d’autres options.
Selon l’enquête menée en décembre 2014, jusqu’à 7 Maliens sur 10 (71%) pensent qu’il est probable que la signature d’un accord de paix entre le gouvernement et les rebelles du nord soit la base d’une paix durable au Mali.
Les Maliens face aux grèves !
Selon l’enquête menée en Décembre 2014, 2 citoyens sur trois interrogés (67%) soutiennent les grèves des travailleurs et estiment que le gouvernement peut y faire face. Autant les Maliens estiment dans leur majorité (53%) que le secteur de la santé devrait être exclu du champ des grèves.
Notons qu’en 2014, le pays a connu un certain nombre de grèves dont les deux grèves générales de l’UNTM. Des grèves partielles ont également été enregistrées dans les secteurs de la santé, de l’éducation, des mines, des impôts entre autres.
Quant aux problèmes de chômage, deux Maliens sur trois estiment que le gouvernement répond plutôt mal à la création d’emploi. Pour faire face au chômage des jeunes, un Malien sur trois suggérerait au gouvernement la subvention de l’emploi des jeunes.
B.Coulibaly
C’est faux avec des enlèvements de véhicules des ong au nord,des vols ,ce n’est pas serieux cette étude.Evitez de parler aux noms des Maliens.
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