Raid français au Niger : L’attaque visait un convoi d’armes d’Iyad Ag Ghali

[caption id="attachment_95661" align="alignleft" width="350"] Iyad Ag Ghali, chef d'Ansar Eddine. © AFP[/caption] Des mitrailleuses et des mortiers en nombre. La cargaison interceptée dans la nuit de jeudi à vendredi dernier à proximité de la frontière du sud-libyen était répartie à bord d’une dizaine de véhicules tout-terrain, et devrait atterrir au nord du Mali pour armer les éléments du chef islamiste Iyad Ag Ghali.   Ce convoi était suivi à la trace par satellite et par drone depuis plusieurs jours, le groupe de convoyeurs a été frappé par des missiles tirés depuis des hélicoptères de combat tandis que des forces spéciales françaises au sol ont «engagé» les rescapés, moins d’une dizaine, avant de les capturer. Une bonne partie de la cargaison d’armes a été détruite.  En effet, Iyad Ag Ghali, qui est réapparu au mois d’août, désignait l’État français, comme son ennemi et affirmait qu’il fallait se débarrasser des croisés, la France en tête», accusée au Mali de piller les richesses du pays. Cette attaque contre le terroriste le plus recherché par les Occidentaux vient comme une bouffée d’oxygène pour les Chefs d’Etat africains qui ont engagé leurs  troupes au Mali. Cette intervention a-t-elle un lien avec l’opération franco-nigérienne et la multiplication des attentats visant les forces maliennes et celles de la Minusma? Attaques qui ont déjà fait plus de 30 morts depuis le mois de juillet, selon la Minusma. N’est-ce pas aussi un coup dur infligé au chef islamiste d’Ansar Dine, quand on sait que ce dernier est exclu des pourparlers d’Alger, au moment où les groupes armés du nord essayent tant bien que mal à accorder leurs violons pour parler d’une même voix. Paul N’GUESSAN