Radicalisation et l’extrémisme violent au Sahel : Nécessité d’une réponse multidimensionnelle

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Les lampions es sont éteints, hier sur les travaux du Colloque régional sur la radicalisation et l’extrémisme violent au Sahel organisé, du 11 au 13 octobre 2016, par la Mission de l’Union Africaine pour le Mali et le Sahel (Misahel) en collaboration avec le G5 Sahel. Les travaux de cette rencontre première du genre se sont soldés par une conférence de presse co-animée par le Haut représentant de la Misahel, Pierre Buyoya, le ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Internationale et de l’Intégration Africaine, Abdoulaye Diop et le secrétaire permanent du G5 Sahel, El Hadji Najim Mohamed. Pour les conférenciers, la victoire  passera par une meilleure organisation des Etats, par une maitrise et un contrôle des secteurs de la sécurité, de l’éducation et de la justice, bref par une meilleure mobilisation de la société.
Selon  le Haut représentant de la Misahel, Pierre Buyoya, il a été constaté que la Radicalisation et l’extrémisme violent constitue une menace pour tous les pays du Sahel, même s’ils ne sont pas touchés de la même façon. Pour lui, il y a des catégories. A l’en croire, la première catégorie est celle des pays qui sont sérieusement affectés, l’on pourrait dire même déstabilisés par ce phénomène, si bien que leur préoccupation majeure devient une lutte physique à court terme. Les mesures de sécurité ont dès lors la primauté, c’est le cas de la Libye, du Mali ou du Nigéria. La deuxième catégorie est celle des pays qui sont touchés, c’est-à-dire qui ont connu des incidents, mais où la prévention trouve encore sa place. Enfin la troisième catégorie est celle des pays qui sont sous menace, qui n’ont pas encore connu une violence consécutive aux actes terroristes, mais où la vigilance et la mobilisation de la population doivent être de mise. Par ailleurs, il a noté que les causes de la radicalisation et l’extrémisme violent sont multiples. « Pour recruter, certains exploitent les difficultés économiques, d’autres manipulent le sentiment religieux ou les frustrations diverses liées aux situations d’injustice le pays, dans la région ou dans le monde. Il n’y a donc pas comme certains veulent le faire croire, une cause unique qui mène à la radicalisation et à l’extrémisme violent et le facteur religieux par exemple n’est qu’un facteur parmi tant d’autres », a-t-il dit.
Au cours de ce colloque, dira-t-il, le débat a aussi montré que la réponse à la radicalisation et à l’extrémisme violent doit être multi dimensionnelle et passe par plusieurs canaux. « Les Etats ont un rôle important à jouer car il est clair que l’absence, la faillite et le manque d’efficacité de l’Etat pour faire face à certains problèmes dans des zones données, favorisent la radicalisation et l’extrémisme violent. Nous avons beaucoup discuté du rôle et de la place des acteurs non étatiques dans la lutte contre la radicalisation et l’extrémisme violent. Les chefs religieux, les acteurs de la société civile, les femmes, les jeunes, les hommes des médias ont un grand rôle à jouer», expliqua-t-il.
Un combat de longue haleine
Selon les conférenciers, le combat contre ce fléau est un combat de longue haleine et passera par notamment, une prise de conscience des chefs religieux, par leur appropriation du message religieux lui-même, qui est de nature à contrecarrer les manipulations de toute sorte ; une formation des communicateurs, par leur implication réelle dans les questions concernant la sécurité ; une implication des femmes et les jeunes, qui en sont à la fois les acteurs et les victimes dont une attention particulière doit être donnée au système éducatif. « La victoire passera par une meilleure organisation des Etats, par une maitrise et un contrôle des secteurs de la sécurité, de l’éducation et de la justice, bref par une meilleure mobilisation de la société. » ont-ils soutenu.
Moussa Dagnoko

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2 COMMENTAIRES

  1. des-islamiser le sahel est la seule solution.
    ABRAHAMIQUE VEUT DIRE CELUI QUI ENVAHI-MORALEMENT-PSYCHIQUEMENT-MATERIELEMENT (TOUTES LES RELIGIONS VENUES D’ABRAHAM(ASSASSIN VOLEUR VIOLEUR)SONT CRIMINELLES

  2. TIC_Secure_Sahel : PROPOSITION DE PROGRAMME DE LUTTE CONTRE L’INSÉCURITÉ DANS LA ZONE SAHEL

    UTILISATION DES TIC ET DE LA BONNE GOUVERNANCE POUR LA PAIX, LA SÉCURITÉ ET LE DÉVELOPPEMENT DURABLE RÉSILIENT DE LA ZONE SAHELO-SAHARIENNE

    Bonjour,
    Face à l’épineux problème de l’insécurité dans la zone sahélo-saharienne, et étant ressortissant de cette zone, j’ai écrit un article portant sur ce thème et incluant une proposition de projet communautaire intégré, dénommé TIC_Secure_Sahel, de bonne gouvernance, paix, sécurité et développement durable dans cette région sahel.

    Une proposition de programme pour lutter contre l’insécurité dans la zone sahel avait été publiée sur internet en 2011 et ré-publiée le 30 décembre 2013 sur Mali jet et Agora21 et le 01 janvier 2014 sur MaliWeb.

    Je pense que c’est bien une solution mutualisée au niveau de la région sahel, appuyée par les partenaires (par exemple par des aides en équipements ou en renseignements aux forces de défense et de sécurité de cette zone), qui permettra, de façon fiable, de faire face aux menaces auxquelles fait face la zone sahel

    Plusieurs sites internet avaient publié cet article, qu’ils ont trouvé très intéressants.

    Je vous soumets ce projet pour en faire :

    une proposition mutualisée de l’UA et de la MISAHEL pour la zone sahel.

    Qu’en pensez-vous ?

    Vous trouverez ci-dessous la description de ce projet communautaire, TIC_Secure_Sahel, sur l’insécurité de la zone sahélo-sahélienne et la solution idoine à y apporter, tel que je l’avais proposé, en 2011, aux Chefs d’États de la zone sahel, en particulier à son Excellence l’ex Président, ATT, du Mali.

    Ce dernier (ATT) m’a promis de l’appliquer au Mali et de le défendre au près des autres Chefs d’États de la zone sahel afin de l’adopter comme projet communautaire pour vaincre l’insécurité dans la zone sahel.

    Ce qui n’a visiblement pas été fait contrairement à ce que disent, sur internet, des anciens collaborateurs d’ATT.

    Dommage, peut être, on en serait pas, aujourd’hui, dans la situation où se trouve le Mali.

    Comme je l’ai déjà fait, je propose, encore, à la MISAHEL et au G5 du Sahel de développer et mettre en œuvre ce projet TIC_Secure_Sahel pour le bien-être et la sécurité des populations du sahel.

    Le problème d’insécurité et sa mondialisation croissante constituent une préoccupation majeure dans tous les pays du monde. En Afrique, la zone sahel n’est pas en reste, en plus, elle est soumise aux impacts des facteurs climatiques.

    Les sept pays composant cette zone sahélo-saharienne, appelée aussi région du sahel, qui sont le Mali, le Niger, le Burkina Faso, l’Algérie, la Libye, le Tchad et la Mauritanie, souffrent de cette insécurité et de ces impacts.

    Les pays représentés ont exprimé leur détermination à faire front contre le terrorisme et à lancer un processus pour rendre la zone moins vulnérable.

    Rien encore de concret.

    Que des rencontres et réunions sans résultats palpables, en effet, qu’ont donné les programmes mobilisateurs ?

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC, Gouvernance et sécurité
    E-mail : Anasser.Ag-Rhissa@orange.fr
    TEL 00223 95 58 48 97

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