Qu’est devenue la guerre du Mali ?

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Des islamistes fait prisonniers par des soldats maliens le 8 février 2013 à Gao afp
Des islamistes fait prisonniers par des soldats maliens le 8 février 2013 à Gao
afp

Vous rappelez-vous ce qui se passait il y a un an au Mali ?

Vous vous souvenez sans doute de ces hordes de terroristes armés jusqu’aux dents déferlant sur ce pauvre Mali, le coupant en deux et y instaurant la charia, pendant que l’armée malienne se tirait une balle dans le pied et s’auto-neutralisait.

 

 

Vous avez encore en mémoire la sauvagerie avec laquelle les barbus s’en donnaient à cœur joie pour couper des mains, flagellaient et détruisaient des mausolées, créant ainsi une situation que la société internationale ne pouvait tolérer. Et bien sûr, la société internationale n’a pas toléré. Malgré les menaces, les dangereux djihadistes, encore plus armés jusqu’aux dents, poussent même l’outrecuidance jusqu’à foncer sur Bamako. On se rappelle que le sang de Hollande ne fit qu’un tour. Il déclencha le plan de sauvetage d’urgence par l’Opération Serval.  La « guerre du Mali » commençait.

 

Mais, après seulement quatre mois de « combats », on n’en entend plus parler. C’est le silence radio. Que sont devenus les barbus qui étaient si effrayants ? Sont-ils retournés en Libye, ou se sont-ils perdus dans le désert ? Ou peut-être se sont-ils dispersés dans les zones montagneuses des Adrar. En tout cas, cette terrible armée reste introuvable. Plus d’ennemis, plus de guerre. En principe. Au Mali, c’est l’inverse. Moins il y a d’ennemis, plus on renforce le dispositif. Les forces internationales se mettent en place tout doucement, pendant qu’on arme et forme l’Armée Malienne (mieux vaut tard que jamais…).

 

Pendant ce branle-bas de combat pour une « guerre » déjà terminée, les grandes manœuvres diplomatiques battent leur plein. Non pas pour négocier et installer la paix, comme après chaque conflit, mais pour chercher le nerf de la guerre (déjà terminée, nousje le rappellons). Les grands donateurs sont priés de mettre la main à la poche pour, disent-ils, la reconstruction. La reconstruction de quoi ? Les barbus avaient-ils démoli tant de mausolées que ça ?

 

Quoi qu’il en soit, les généreux donateurs ont  répondu présents. La BAD (Banque Africaine de Développement) s’est fendue de 240 millions d’euros pour soutenir les efforts de sortie de crise et de relance de l’économie du Mali. Dans le même temps, les pays donateurs réunis en conclave à Bruxelles ce Mercredi, se sont engagés à mobiliser 3.2 milliards Euros Dollars destinés au “programme de relance de la République du Mali”.

 

Plus d’une centaine de pays et d’institutions internationales ont participé à cette réunion, dont la Banque Mondiale et la Banque Islamique de Développement, qui vont participer à hauteur de 250 millions d’euros chacune, tandis que des dizaines de pays, dont les Etats-Unis, le Japon ou le Royaume-Uni, vont également accroître leur soutien, sous la forme de dons ou de prêts.

 

Devant tant de générosité, on pourrait dire : « tant mieux pour le Mali ». S’il y a un pays qui a un besoin urgent de fonds, c’est bien le Mali. Mais pendant que certains collectent de quoi réalimenter Gao ou Kidal en électricité, et renflouer, au passage, certains comptes, d’autres installent  durablement des bases militaires dans et autour du pays. Les terroristes pourraient revenir, n’est-ce pas ? Ils ont disparu mais ils sont toujours là, tapis quelque part, attendant leur heure.

 

Et puis, il y a les pays voisins… Qu’il faudra protéger malgré eux…

Avic / Réseau International

 

cameroonvoice.com/

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6 COMMENTAIRES

  1. Il faut préciser que le MNLA armé à Kidal n’existe que parce que la France et le Tchad y ont chassé les djihadistes. ET ce MNLA armé aurait droit d’existence à Kidal alors que l’armée malienne n’y serait pas le bienvenu! On est sur quelle planète? Des Corses qui interdiraient la Corse à l’armée française! ET des militaires mauritaniens qui sont appelés en renfort à Kidal. Alors que les Tchadiens sont priés de quitter Kidal devant les fanfarons du MNLA qui sont libres de circuler avec leurs armes. Alors qu’un Gouverneur militaire a été nommé pour la Région de Kidal. Maintenant c’est Tiebilé Dramé qui est nommé négociateur avec des gens poursuivis par l’Etat malien! Et il est évident qu’il n’y aura aucun affrontement sanglant : ces malotrus détaleront comme des lapins à l’arrivée de l’armée.
    J’ose croire que la Momie, l’Absent et le Nain attendaient le sort que les bailleurs de fonds nous réservaient avant de rentrer à Kidal. Maintenant il n’y a plus d’excuse, si ce n’est de punir les kidalois en les abandonnant à leur triste sort, sans eau, sans électricité, sans nourriture et sans soins. Ou à les laisser s’entretuer avec des milices arabes. N’ayant concouru à libérer aucun otage, le MNLA a été aperçu par le monde entier avec les djihadistes pour commettre toutes sortes d’exactions sur de pauvres populations et sur des militaires désorganisés en son temps. Le plus triste est qu’avec ce nouveau délai offert à Tiebilé Dramé, sous forme de peau de banane, les élections risquent de fait ’être reportées aux calendes grecques. Ou simple diversion pour neutraliser les quelques combattants fantoches du MNLA ? Car même Blaise s’est rendu compte que ces gens n’entendent que la voix de la force. Car tout le monde sait qu’il n’y a rien à négocier : ni l’impunité (toute la société civile malienne et les nordistes notamment exigeront la justice), à plus forte raison la réintégration, les primes de la rébellion, les postes juteux ou une zone de non droit offerte aux narcotrafiquants et aux preneurs d’otages. Car, il est plus qu’évident que tant que Kidal n’est pas débarrassé des bandits armés du MNLA que l’on ose encore appeler maliens, ni le reste du Mali, ni les pays voisins ne pourront dormir tranquille. Depuis quand une nationalité donne droit à s’opposer contre son armée en Corse ? Quant à la Décentralisation, l’autonomie, le fédéralisme ou l’indépendance, la charia, on n’a pas besoin de trop réfléchir pour se rendre compte que ces drapeaux colorés n’ont toujours été que des mouchoirs agités pour couvrir des actes de banditisme ordinaire ou politique.

  2. Le Gouvernement devrait regrouper tous les moyens qu’il faut pour récupérer rapidement notre territoire qui est entrain de nous échapper. Pendant que la MISMA qui a pour mandat de soutenir les FDSM, on peut encore se permettre de faire des choses en comptant sur le soutien de la MISMA et l’intervention d’une force étrangère par accords bilatéraux. Le déploiement de la MINUSMA à partir du 1er Juillet voudra dire interdiction pour toute intervention autre que celle de la France qui ne pourra intervenir qu’au profit de la MISMA, sur ordre du SG des NU. Et cette MISMA n’a pas mandat de soutenir les FDSM.
    Le Gouvernement doit faire sortir les Mauritaniens de notre territoire; la MINUSMA ne commence qu’en Juillet. Ces soldats ne sont autres que le renfort du MNLA qui est adossé à notre voisin du Nord dont la position est connue. Donc à partir de fin Juillet, avec l’arrivée de tout le contingent mauritanien il ne restera pour le Mali que de négocier sa partition qu’il ne faut pas cautionner.

  3. en regardant la photo de l’article ,je constate une chose c’est que les prisonniers islamistes dans le camion ont l’air d’etre de bon petits malien bon teint ,et pas de djihadistes arabes eh les gars lavez votre linge sale en famille !

  4. Le pire ennemi du Mali et de son peuple est le MNLA. C’est lui qui s’est évadé pour préparer sa guerre des années durant en Libye. Il s’est associé aux Européens pour trahir le GUIDE et voler ses armes qu’il a transportées au Mali. Il a recruté des combattants étrangers pour se renforcer. Il a lancé sa guerre, s’est associé aux terroristes, égorgé les soldats maliens, conquis notre territoire, proclamé sa République et constitué son gouvernement. Aucun autre ennemi n’est allé aussi loin dans la mise en oeuvre de ses ambitions. C’est pourquoi le premier ennemi et le plus dangereux et le MNLA; il veut la raison d’être de notre état et s’associera à n’importe qui pour ce faire. C’est pquoi le Gvrnment devrait s’opposer à toute présence Mauritanienne à Kidal pour le compte de une MINUSMA qui ne commence que le 1er Juillet. Ils viennent les renforcer.
    Face aux véléités de partage du pays, le Mali risque de sombrer dans un autre 22 mars si le Gouvernement ne prend pas ses responsabilités.

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