Quand la France se trompe de cible !

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Dans son projet de vassalisation du Mali, la France instrumentalise dangereusement le conseil de sécurité des Nations Unies. Malheureusement, les 5 personnes récemment ciblées par les sanctions réconfortent ceux qui pensent que le pays de Macron est la source des problèmes du Mali. Son indifférence face aux difficultés du centre atteste bien que le problème de l’ex-métropole n’est pas le sort des populations civiles, encore moins l’unité de notre pays, mais plutôt notre septentrion dont le sous sol regorge de nombreuses richesses.

Le fait de piétiner le drapeau malien et snober l’hymne national n’est pas un facteur entravant l’accord de paix si curieusement cher à la France. Par contre, se battre pour la prise en compte des préoccupations des maliens est un crime passible de la CPI, pardon du syndicat des gendarmes pilleurs du monde regroupé au sein du conseil de sécurité sous la bannière de l’ONU. La sanction de l’honorable Mohamed Ould Mataly, député élu à Bourem est révélatrice des desseins inavoués des forces occupantes.  Ne pas jouer le jeu des néocolonialistes est désormais inacceptable pour Macron. Selon des sources concordantes, Ould Mataly fait partie d’une longue liste personnalités qui sont en faveur de l’unité du Mali et qu’il faut mettre hors jeu à travers des sanctions ciblées. Si l’Etat donne l’impression d’être impuissant face à ces prétextes fallacieuses, le peuple en revanche doit prendre ses responsabilités pour soutenir ceux qui soutiennent la légalité.

QUI EST OULD MATALY ?

Mohamed Ould Mataly est une personne qui depuis 2012 se bat pour l’unité intégrale du Mali. Dignitaire très respecté de Bourem, cet arabe bon teint dont la communauté n’a jamais tourné le dos à la mère patrie est un exemple pour la population de cette bourgade de la région de Gao. Aux dires des habitants de Bourem, l’honorable est un bouc émissaire idéal pour la France qui cherche à mettre la main sur les richesses de notre pays. Selon eux, il est aujourd’hui victime de son attachement à un Mali un et indivisible. N’ayant rien à se reprocher, l’élu de Bourem n’entend pas changer de fusil d’épaule surtout avec le soutien total de l’ensemble du peuple malien. Du côté de la population de la région de Gao, c’est le sentiment anti-français qui prend l’ascenseur. Resteront-ils les bras croisés ?

A suivre donc !

GAO INFOS

 

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