Propositions de sortie de crise : Le Réseau des Femmes Africaines Ministres et Parlementaires s’active

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La résolution de la grave crise qui sévit dans notre pays, doit interpeler toutes les couches sociales maliennes. C’est dans cette dynamique que le Réseau des Femmes Africaines Ministres et Parlementaires du Mali a organisé hier,  17 juillet 2012, à son siège, une journée de réflexion et de formulation des propositions concrètes. L’ouverture de cette cérémonie était sous l’égide de Mme Alwatta Aïchata Sahi, Ministre de la Famille, de la Promotion de la Femme et de l’Enfant.

Au terme de leurs travaux, les membres du Réseau sont parvenus à la conclusion que notre pays traverse deux sortes de crises : la crise institutionnelle et la crise du Nord. Par rapport à la crise institutionnelle, les femmes Ministres et Parlementaires du Mali proposent une concertation nationale à laquelle il faudrait une forte implication des femmes. Il faut aussi élaborer une stratégie adéquate de la sécurisation des institutions ainsi que des citoyens et de leurs biens.

En ce qui concerne la crise du Nord, elles précisent qu’un dispositif militaire est indispensable pour la récupération des trois zones (Gao, Tombouctou et Kidal) sous contrôle des islamistes armés. Selon, ces femmes Ministres et Parlementaires du Mali, il est important de recentrer les programmes des médias d’Etat ; de mettre en place un fonds de solidarité pour assister les personnes déplacées du Nord du Mali.

Elles demandent au Médiateur dans la crise malienne, le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, d’impliquer les femmes. «Depuis que cette crise a commencé, nous avons constaté que les femmes ne sont pas assez associées dans la médiation de la CEDEAO. Il faut qu’à l’avenir, on tiennent compte de ces femmes qui ont aussi leur partition à jouer», précise l’ancienne Ministre Sina Damba (Vice-présidente du réseau des Femmes Africaines Ministres et Parlementaires du Mali), lors de la clôture de l’atelier.

En outre, ces femmes proposent la mise en place d’une médiation nationale pour gérer la crise à l’interne, tout en étant en contact avec le Médiateur de la CEDEAO. Elles conseillent aussi aux autorités de la transition de songer à la gestion post-conflit. Sur ce point, soutiennent-elles, il est nécessaire de procéder à la relecture des textes, notamment du Code de la famille et de la charte des partis politiques en vue de la participation effective et massive aux prises de décision.

Pour terminer, elles ont rendu un vibrant hommage à leurs sœurs Dlamini Zuma et Fatou Bensouda qui ont été portées respectivement à la tête de l’Union Africaine et de la Cour Pénale Internationale

Bruno Loma

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2 COMMENTAIRES

  1. Bravo aux femmes! Il faut seulement qu’elles soient beaucoup plus présentes dans les sittings, meetings, marches, villes mortes. En coordination avec les autres couches de la population. Ce gouvernement fantoche n’entend que la raison de la pression nationale et internationale…

  2. 😉 quelle est la difference entre ces femmes et autres de tout le MALI ❓
    😉 ne nous oubliez pas…surtout apres la lutte et la stabilitee revenue… ❗
    😳 Vraiment ce pays a ete reelement enfonce dans l’ ego-de-sa-classe-intelo ❗

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