Nous vous proposons le contenu du communiqué des opposants au président de la CMFPR2 : « Le Cadre de Concertation et d’Action Ganda Koy, le Mouvement Bouctou Protection et le Front de Libération Nationale (FLN) dénoncent avec la dernière énergie, la signature faite par les quatre représentants de la CMFPR2 avec d’autres groupes armés exigeant le fédéralisme au Mali, dans le cadre des pourparlers entamés à Alger. En effet, jamais la CMFPR2, n’a indiqué, ni dans sa plate forme, ni dans ses nombreux ateliers organisés, ni dans ses principes et convictions permanemment défendus, une quelconque idée de fédéralisme ou fédération, d’autonomie ou d’indépendance.Toutes les réflexions ont constamment tourné autour de décentralisation poussée, statut particulier ou régionalisation, en fonction du contenu qu’on veut bien leur donner, pour les régions Nord du Mali. Les délégués n’ont reçu un mandat de quiconque (ni d’aucun mouvement membre, ni de la CMFPR2 elle-même), pour agir comme ils l’ont fait. Ils n’avaient aucune qualité pour cet exercice périlleux sans s’en référer à la coordination nationale.Par conséquent, le Cadre de Concertation Ganda Koy, le Front de Libération Nationale (FLN) et le Mouvement Bouctou Protection les exhortent à revenir urgemment sur cette position hasardeuse, qui jure avec nos convictions et notre inlassable combat pour nos communautés, les régions Nord du Mali et la République. C’est encore possible avant qu’il ne soit trop tard. Les hommes de la Coordination (HCUA/MNLA/MAA), qui se battent pour leurs communautés et l’AZAWAD, sont censés comprendre notre combat pour les régions Nord du Mali et nos communautés sédentaires dont les intérêts doivent scrupuleusement nous guider tout au long de ce processus. Je ne terminerai pas sans féliciter chaleureusement, Me Harouna Tourhé, pour le courage physique dont il a fait montre à refuser cette compromission. On ne peut pas avoir accouché Ganda Koy en 1994 dans les douleurs de l’enfantement et avoir un autre comportement vis-à-vis de l’Etat, de la République et de nos communautés. Par conséquent, le Cadre de Concertation et d’Action Ganda Koy, le Front de Libération Nationale (FLN) et le Mouvement Bouctou Protection, se démarquent totalement de cette prise de position pour le fédéralisme. Et l’histoire jugera les uns et les autres à leurs actes. Les PrésidentsMahamane Alassane Maïga (Cadre de Concertation et d’Action Ganda Koy) ; Sbeyti Ag Akado (Mouvement Bouctou Protection) ; Mahamadou Moussa Maïga (FLN) ».
Face à cette réaction, le président de la CMFPR2, M. Ibrahim Abba Kantao a réagi par le présent communiqué en date du 16 septembre 2014 : « c’est grand étonnement que j’ai lu un communiqué de certains responsables d’associations dénonçant la position des représentants de la CMFPR2 à Alger avec lesquels nous sommes en contact permanent et auxquels, mes collègues et moi réaffirmons notre pleine et entière confiance. La CMFPR2 est membre de la coordination des mouvements politico-militaires signatures de la déclaration d’Alger du 09 juin 2014 et reste solidaire de ses prises de positions officielles, positions qui, du reste ont toujours respecté les desideratas et les spécificités de laCMFPR2.La CMFPR2n’a jamais eu d’autre motivation que la défense des intérêts de nos combattants et des communautés pour lesquelles elle s’est mobilisée depuis sa création. En conséquence le communiqué n’engage que ses auteurs et ne reflète nullement les points de vue majoritaires de la CMFPR2 qui se sont dégagées lors de sa réunion extraordinaire du lundi 15 septembre 2014. En se désolidarisant des positions de la CMFPR2, les présidents du cadre de Concertation et du Mouvement Boutou s’excluent de la coordination. Quant audit représentant de la FLN il n’est pas connu des effectifs de la FLN membre de notre coordination et dont le président est Mr Amadou Abdoulaye Cissé ». Aujourd’hui, cette menace de cohésion au sein de la coordination, est aussi l’une des causes, qui semblent avoir eu raison sur l’avancée des pourparlers entre les deux parties en Algérie.
Dramane Coulibaly
Les populations de Gao ont toujours montre sans équivoque leur position vis a vis des aventuriers criminels du fantomatique Azamerde qui se sont arroges le droit de parler en leur nom sans les consulter. Cette position courageuse qui reflète le sentiment profond de tous les maliens épris de paix pour le development reel doit être soutenue par l'ensemble du pays , des autres regions en particulier de Tombouctou, dont le silence tout au long de cette crise donne sincèrement a réfléchir .
Population de Gao et de toutes les regions du Nord, l'exemple ainsi donne doit être largement suivi dans tous les cercles des regions de Kidal, Tombouctou, Sikasso, Mopti, Kayes, Koulikoro, Bamako…
Les auteurs de crimes doivent subir la rigueur de la justice nationale et internationale, c'est a cette seule condition qu'une paix durable pourra être bâtie pour tous les dignes fils de ce pays. Le Mali n'a que trop souffert des égarements de vauriens qui n'ont jamais rien bâti de grand pour ce pays.
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