Prévisible, la guerre de leadership entre groupes armés risque de prendre en otage le processus de sortie de crise. Les guéguerres entre différents leaders locaux sont à l’origine du blocage des travaux des sous-commissions. Une situation provoquée par la suspension de la participation des nouveaux alliés de la Coordination des mouvements de l’Azawad et de la Plateforme des mouvements, pour protester contre l’arrivée de nouveaux groupes.
Les adversaires d’hier s’entendent subitement. Et de quelle manière : en suspendant leur participation aux travaux des sous-commissions du comité de suivi de l’accord d’Alger. En clair, la machine est à nouveau bloquée ; le processus de paix tourne au ralenti. Ce qui a déclenché l’ire des rebelles et les groupes armés de la Plateforme, c’est la place qui a été subitement faite à d’autres groupes armés dissidents. Ils sont réunis au sein d’une coordination appelée “Compis-15”. Ils étaient au départ membres de la rébellion ou proches de Bamako, avant de sceller une alliance entre eux.
Les deux poids lourds des mouvements armés impliqués dans le processus de paix entendent punir leurs anciens alliés, en refusant de leur faire un peu de place dans le processus de paix. Mais les choses ne sont pas si simples. Entre-temps, les dissidents se sont plutôt émancipés et sont prêts, disent-ils, à écraser un orteil de leurs anciens camarades. Ces disputes ramènent à une réalité : la crise du septentrion malien n’est pas seulement une affaire entre le Nord et le Sud, mais également une lutte de leadership entre mouvements armés du Nord du Mali.
CE n’est pas les groupes armés qui menacent la paix ce la MINUSMA qui a déstabilisée notre pays sinon la CMA n’est pressante rien au MALI 😈 😈 😈 😈
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