La rencontre dénommée G5 Sahel s’est tenue dans la capitale malienne. L’occasion a servi de cadre pour les chefs d’Etat présents de réfléchir sur des mécanismes appropriés afin de débarrasser le sahel de la menace des terroristes qui écument la zone. D’où l’idée de constituer une force compacte avec l’aide financière et matérielle, sollicitée, des partenaires techniques et financiers afin de matérialiser le projet.
Le Président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta, a trouvé ce cadre plus idéal pour défendre un dossier déjà périmé. Il s’agit de l’accord pour la paix issu du processus d’Alger. A la question d’un journaliste qui trouve l’accord ‘’caduc’’, IBK réplique et défend son accord qu’il trouve le support approprié pour résoudre la crise malienne.
Cet accord, dans la phase préliminaire de sa mise en œuvre, est bloqué. Ce triste constat a été souligné par deux acteurs de taille dans le processus. Il s’agit de la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) et les partenaires financiers. Le premier bord appelle à revoir les choses pour la mise en œuvre de l’accord qu’il trouve caduc ; le second a menacé de se retirer financièrement pour la simple raison que l’accord ne bouge pas. Et cela leur coûte énormément. Ils se disent fatigués et estiment que ‘’l’accord est malien’’ et c’est aux autorités maliennes de trouver les moyens financiers pour sa mise en œuvre.
IBK lui-même n’a de cesse accusé le conseil de sécurité de l’ONU quant au retard pris dans la mise en œuvre de l’accord. Et l’illustration parfaite, c’était sa sortie contre Ladsous au CICB.
L’accord, son application est impossible. IBK le sait pour avoir été informé par son peuple dès sa validation en Alger, ensuite lors de sa signature, en deux phases, à Bamako. Le contenu a été décrié mais aussi le coût de sa mise en œuvre a été jugé exorbitant.
Sur le terrain, la réalité aussi est toute autre. Les rebelles signataires de l’accord n’étaient pas les vraies forces de nuisance mais au contraire les terroristes qui continuent à détruire tout sur leur passage. Ces hommes de la CMA à apparence trompeuse sur lesquels comptait l’Etat malien, dès signature de l’accord, se sont inscrits dans la dynamique de la guerre à l’interne avec pour vision se positionner chacun afin de bénéficier gros au moment du partage de gâteau. Ce qui prouve à suffisance que leur lutte n’est pas engagée, comme ils le prétendent, au nom de la population du nord, leur machin ‘’Azawad’’, mais une question d’intérêt personnel.
Aujourd’hui, IBK est seul face à son destin et cet accord trainera jusqu’à la fin de son mandat sans une réelle évolution positive.
Boubacar Yalkoué
DE TOUTES LES FAÇONS IL N’Y A QUE 3 SOLUTIONS : LA GUERRE JUSQU’AU BOUT, LA PARTITION OU LA FÉDÉRATION. JE PRÉFÈRE LA PARTITION. ON LAISSE KIDAL TESSALIT JUSQU’À LA FRONTIÈRE ALGÉRIENNE.Y EN A MARRE
Comrades I believe IBK have accepted he is unable to bring back yesterday plus that agreement is like yesterday however, as leader he is likely considering what it is in our best to do under total circumstance. If he keep it simple plus focus at great execution we should be at least alright in security goals plus development agenda.Very much sincere, Henry Author Price Jr. aka Obediah Buntu IL-Khan aka Kankan.
Le régime est préoccupé par le faire semblant que par la vraie recherche d’une solution. Pourvu que cet accord lui donne l’occasion de dire qu’il est entrain d’agir sinon ce n’est pas l’état Malien et le MNLA qui devraient signer l’accord de paix d’une guerre entre les troupes étrangères et les djihadistes étrangers. Dans un conflit, il ne revient pas aux spectateurs de signer le cessez-le-feu ou l’accord, c’est aux belligérants de le faire ! 💡💡
Comments are closed.