Processus de paix : La plateforme résolument engagée pour le chronogramme

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La délégation de la Plateforme était conduite par son président, Me Harouna Toureh

Le Premier ministre, Abdoulaye Idrissa Maïga, a reçu vendredi en audience une délégation de la Plateforme en présence de plusieurs membres du gouvernement. A sa sortie d’audience, le porte-parole de la Plateforme, Me Harouna Toureh a confié : « Nous nous sommes entretenus franchement et sincèrement autour des questions épineuses de l’heure comme la mise en œuvre d’un chronogramme convenu entre le gouvernement, la CMA et la Plateforme.

Des difficultés ont surgi comme par hasard. Des agressions et des attaques sont perpétrées au Nord du pays et autour de Kidal, empêchant la mise en œuvre correcte du chronogramme. Nous sommes donc revenus à la charge pour essayer de lever les obstacles, de dire les vérités, de faire comprendre que nous, de la Plateforme, maintenons notre engagement dans tout ce qui touche la mise en œuvre de l’Accord», a-t-il ajouté.

Les responsables de la Plateforme, a révélé Me Harouna Toureh, ont dit au Premier ministre et aux membres du gouvernement que ce qui a été dit par leurs ‘’amis’’ de la CMA doit être revu en rapport direct avec la mise en œuvre de l’Accord.

Le chronogramme est-il désormais compromis ? En réponse à cette interrogation, Me Toureh dira qu’au contraire si toutes les parties sont de bonne foi, le chronogramme doit pouvoir être exécuté.

Il a estimé que ce qui a été mis dans le chronogramme est juste et conforme à la mise en œuvre de l’Accord. «Cela veut dire qu’au plus tard le 20 juillet prochain, les patrouilles mixtes devraient être installées dans la ville de Kidal. Mais chaque fois que nous avons voulu faire deux pas pour nous approcher de Kidal, on nous a ralentis par des évènements malheureux», a-t-il fait remarquer.

Selon Me Harouna Toureh, il urge de se focaliser sur la mise en œuvre du chronogramme qui porte entre autres  sur le retour de l’administration à Kidal, le retour des services sociaux de base au bénéfice des populations, le retour de l’armée dans sa composition acceptée dans le Mécanisme opérationnel de coordination (MOC). Le tout doit être fait en collaboration parfaite avec la communauté internationale présente au Comité de suivi de l’Accord (CSA). « Ceci ne devrait faire du mal à personne. En principe, c’est le respect de l’Accord», a conclu le porte-parole de la Plateforme.

M. SIDIBÉ

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