Processus de paix en panne : Le MAA loyaliste se saborde

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MAA

La branche du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA loyaliste) installée à Bamako semble ne plus avoir la caution des autres entités sur le terrain.

Le MAA loyaliste vient d’adresser une lettre au chef de l’Etat pour dénoncer son exclusion du Comité de suivi de l’accord (CSA) et des autres concertations en rapport avec l’accord. Même le ralliement du MAA pro-CMA à la Plateforme n’a pas pu ramener la cohésion au sein du MAA loyaliste.

Sous la signature de son secrétaire général, Ahmed Ould Sidi Mohamed, le MAA porte la plume dans le climat délétère en son sein et dans la région de Tombouctou. “La situation générale dans l’ensemble prévalant dans le Nord est jugée préoccupante   sur tous les plans”, peut-on lire dans la correspondance en date du 26 septembre dernier.

Dans cette lettre, le Mouvement tient à rappeler que “depuis le 21 mai 2016, il n’a été jamais associé aux travaux, décisions ou  concertations relatives à la mise en œuvre de l’accord de paix dont nous étions pourtant les premiers  signataires”. En conséquence, le MAA “décline toute responsabilité quant aux conséquences desdites concertations et décisions…”

 

Guéguerre autour du CSA

L’organisation plaide la solution du juste milieu : “Malgré les tentatives répétées d’ingérence et d’exclusion, notre mouvement souhaite rester engagé aujourd’hui encore pour la paix et la réconciliation ; si toutefois une initiative urgente et responsable peut encore intervenir pour trouver une solution durable à la situation d’impasse déjà entamée…”

Sur un autre registre, le MAA loyaliste profère des menaces : “Il convient de préciser ici aux autorités compétentes en l’occurrence, que toute ingérence dans la gestion des problèmes internes de notre mouvement ne peut être que préjudiciable à la paix et à la confiance entre toutes les parties”.

Cependant, le mouvement se dit prêt à “accueillir positivement toute mesure visant à la détente et à l’apaisement, dans le strict respect du cadre de nos relations conformément aux termes de l’accord de paix nous avons ensemble déjà signé”.

Cette sortie du MAA loyaliste dont l’ossature est constituée d’Arabes de Ber dans la région de Tombouctou intervient quelques jours après le ralliement d’une branche du MAA/CMA à la Plateforme.

Vraisemblablement, la question de la représentation du Mouvement au comité du suivi de l’accord est loin d’être tranchée au sein des loyalistes. Le secrétaire général du MAA, le doyen Ahmed Ould Sidi Mohamed, et le douanier Moulaye Ahmed Ould Raggani ne parviennent jusqu’ici à s’entendre sur la gestion du Mouvement.

A. M. C.

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1 commentaire

  1. Si une partie mauresque du CMA (Comité mafieux narcotrafric, terroriste salafiste des kel Adagh Idnan et Ifoghas de Kidal) rejoint la Plateforme, ce que les pâturages de l’Azawad Nord-Ouest (région de Tombouctou) et de l’Adagh-Timetrine (région de Kidal) ne sont plus bons pour les narcotrafiquants maures Barabiches de Ber.

    Ces transhumants sahariens vont rejoindre les maîtres arabes Lemhar narcotrafics (Air Cocaïne) du Tilemsi de Gao qui contrôlent, financièrement et militairement, la Plateforme déformée par la présence du koroboro Harouna Toureh qui ne sait faire que l’avocatérie du Diable.

    L’objectif ultime de mettre dans la même phalange narco les deux Mouvements Arabes de l’Azawad (MAA) qui, en bons opportunistes, n’ont pas mis leurs affaires louches dans le même panier à crabes azawadiens (CMA et Plateforme) est de mettre en place un puissant cartel saharien de la drogue dans le segment, qui va du Sahara Occidental à la Libye,démarre dans « le triangle des Bermudes » sahariennes des maures Rguéibats des camps POLISARIO de Tindouf (en Algérie), passe par Anefis-Tabankort au Mali (Imghad-Gatia) et par le Nord du Niger où le passage de la drogue est contrôlé par les narco touaregs et arabes du Niger qui ont leurs soutiens politiques bien planqués à Niamey.

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