Processus de paix au Mali : La Communauté noire Kel Tamashek au chevet de l’Accord

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18 mois après la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, la communauté noire Kel Tamashek veut contribuer à son opérationnalisation par la consolidation des valeurs ethnoculturelles et identitaires positives comme facteur de paix et de stabilité sociale au Mali.

La Communauté Noire Kel Tamashek tient du 22 au 24 décembre 2016 à Bamako une Conférence internationale sur la sécurité communautaire avec comme thème : Contribution de la Communauté Noire Kel Tamasheq à la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali. La conférence qui a ouvert ses portes hier jeudi 22 décembre à la maison de la presse, enregistre la participation de 300 personnes des associations communautaires locales, régionales et nationales de la Communauté Noire Kel Tamasheq( Complexe Infaplus, Kel Ahishq, Tazolt, Tahanint, Eklan, Temedt) , les associations pour la promotion de la culture Kel Tamashaq, les groupements des élus de la Communauté noire Kel Tamasheq, les représentants des GIE et opérateurs économiques de la Communauté noire Kel Tamasheq, les organisations de la société civile, les leaders communautaires : Songhay, Kel Tamasheq, Arabe, Peul et Dogon, Sahel Occidental, les leaders femmes et jeunes. Aussi une forte délégation de la communauté noire Kel Tamasheq de l’extérieur (Niger, Sénégal, Burkina Faso, Mauritanie, Cote d’Ivoire, Ghana, Nigeria, France, Brésil, USA, Arabie Saoudite, Libye) participe au forum.

Selon les responsables de la communauté noire Kel Tamasheq, au plan sécuritaire et politique, l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali est une opportunité contextuelle qui peut contribuer à minimiser les risques liés aux replis identitaires par un engagement des communautés soutenu par la valorisation de la diversité des ressources humaines et culturelles qu’elles regorge d’une part ; la reconstruction des valeurs identitaires indispensables à l’instauration d’une paix positive d’autre part. «  Nous sommes une communauté qui n’est pas connue, éparpillée et diverse. On n’a toute sorte d’appellation et on manque d’information. Tout cela est une insécurité. On veut faire savoir aux maliens que les communautés doivent s’impliquer en se mobilisant dans tout le processus de mise en œuvre de l’accord. Nous voulons contribuer à la consolidation de la paix à travers les engagements et les principes fondamentaux et républicains de notre pays. Nous voulons participer à la conférence d’entente nationale. Nous voulons faire des propositions dans les reformes pour le retour de la paix au Mali. Il est temps que les responsabilités reviennent aux communautés. Les communautés doivent être impliquées suffisamment dans la gestion des affaires au Mali », explique le Professeur Inamoud Ibny Yattara, le président du comité de pilotage de la conférence et non moins président du complexe Infaplus.

Faiblesse du mécanisme d’implication de l’Accord
Selon Inamoud Ibny Yattara, au Mali, « la persistance de la latence des conflits et la faiblesse des approches institutionnelles constituent autant d’aspects que l’Accord pour la paix et la réconciliation a évoqués lors des négociations d’Alger, qui d’ailleurs a omis d’approfondir la réflexion en touchant les différentes couches en charge de sa mise en œuvre sur le terrain. » Cette faiblesse du mécanisme d’implication «  Inclusive, Partagée » de la diversité des acteurs du Nord a, de son avis, ressuscité les tendances excitantes, les conflits communautaires et les reflexes identitaires (territoriaux, culturaux et discriminatoires) «  toujours tus » par le système de gouvernance politique des régions du Nord. « Dans notre contexte de la décentralisation, on entend par «  sécurité communautaire », ce système qui garantie la place et le rôle des « groupes communautaires ethniques, des groupes de jeunes, des groupes de femmes, des migrants  et de la diaspora » dans le système de gouvernance à l’échelle locale, nationale et régionale. L’accord pour la paix et la réconciliation à travers ses mécanismes (de suivi) actuels a implicitement entretenu la même démarche. »

Au plan sécuritaire, selon le responsable de la communauté Kel Tamasheq, la défense des valeurs identitaires, communautaires même positives est un defi majeur à relever dans le contexte malien. «  Participer à l’institution d’une sécurité communautaire par le développement d’une approche éducative contribuera à stabiliser les régions du nord du Mali et à instaurer un état de droit…l’Accord a prévu la Conférence d’Entente Nationale, la régionnalisation qui sont autant des cadres d’expression et de partage des préoccupations des communautés maliennes », selon Inamoud Ibny Yattara.

Madiassa Kaba Diakité

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5 COMMENTAIRES

  1. “La Communauté noire Kel Tamashek”

    ça veut quoi ces conneries de noire???

    Lorsque nous vivons dans les pays de blancs, que ces gens nous reduisent à des histoires de couleur de peau noire, je comprends..
    Mais dans nos pays, ce n’est pas la peine de dire noire: tout le monde est noire!!!

    • oui mais pour bien spécifier puisqu’au nord du Mali comme en Mauritanie les classes sociales ou les castes sont bien encrées dans le mode de pensée de beaucoup de touareg ou de peau claire, considérant cette population comme étant une sous couche (esclave) ce sont ces même personnes qu’on voit au feu des actions en tuant les soldats républicains sans raison valable et ces personnes sont pas représentée au moment du partage du butin on l’a vu a la suite des multiples accord il n y’a aucun représentant de ces personnes
      alors ils en ont assez maintenant il est temps pour eux de revendiquez leur droit et de faire savoir a tout le monde leur attachement pour le grand Mali

      • ici on est au mali: personne n’est esclave de personne:
        JE SUIS KEL TAMASHEQ: viens me dire que je suis esclave JE TE DEFONCE TA GUEULE!!!

        Il faut que les nègres arrête d’accepter des inepties que d’autres essaient de nous imposer!

        au mali les populations sont noires!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

        Si tu es blanc tu es un minoritair!!!!

        Dans une pays, on ne pr”cise jamais la couleur de la peau de la majorité!!!!

        Au mali le peuple est noire: c’est la majorité, comme en maurittanie d’ailleurs!
        donc quand tu parles de blanc, tu précises la couleur de la peau, sinon dans le cas de la majorité pas besoin de préciser la couleur de la peau!

  2. Je félicite mon parent, ami et frère, le Professeur Inamoud Ibny Yattara, le président du comité de pilotage de la conférence et non moins président du complexe Infaplus pour son implication, même tardive, en tant “qu’Amikwalt u’Tmacheqh Libre” (un touareg “noir libre”) de l’Azawagh-Ménaka aux débats relatifs à “la question touarègue” dont les bellas (mot songhoï, ” Eklan-Idarfan” (les anciens esclaves des touaregs libérés”, en Tmacheqh), je le cite: « Nous sommes une communauté qui “n’est pas reconnue par les maliens en général” (NDLR), éparpillée et diverse et “qui représente les 90% des touaregs du Mali”(NDLR). On n’a toute sorte d’appellation (“bellas”, en sojnghoï, “Eklan”, en Tamacheqh, “souraka djons” en bambara, NDLR) et on manque d’information (ce qui n’est pas vrai, NDLR). Tout cela est une insécurité. On veut faire savoir aux maliens que les communautés doivent s’impliquer en se mobilisant dans tout le processus de mise en œuvre de l’accord. Nous voulons contribuer à la consolidation de la paix à travers les engagements et les principes fondamentaux et républicains de notre pays. Nous voulons participer à la conférence d’entente nationale. Nous voulons faire des propositions dans les reformes pour le retour de la paix au Mali. Il est temps que les responsabilités reviennent aux communautés. Les communautés doivent être impliquées suffisamment dans la gestion des affaires au Mali », explique le Professeur Inamoud Ibny Yattara, le président du comité de pilotage de la conférence et non moins président du complexe Infaplus.”

    Sincèrement

  3. DIEU MERCI ENFIN C’EST CE QU’ATTENDAIT TOUT LE PEUPLE MALIEN.Chers frères et sœurs noirs Kel Tamashek enfin vous commencez à prendre conscience de votre place dans la société.Vous vous êtes longtemps laissés esclavagiser,berner et dominer par vos frères blancs.Tout le Mali conscient est dernière vous.C’est vous qui constituez la majorité des communautés du Nord mais malheureusement vos jeunes sont enrôlés comme mercenaires pour combattre les soldats maliens.On ne parle même pas de votre communauté comme si vous n’existez pas.La paix le développement et le bien être au Nord ne peuvent se faire que par vous et à travers vous.Qu’en déplaise aux autres vous êtes l’Alfa et l’Oméga du Nord donc usez s’il vous plait de tous les leviers possibles pour vous imposer et pour mettre fin à l’anarchie qui secoue le Nord.NE COMPTEZ SURTOUT PAS SUR NOS POLITIQUES.

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