La communauté Imghad et alliés, tout en saluant les « efforts inlassables (du président IBK et du gouvernement) vers un Mali apaisé et réconcilié avec lui-même », constate cependant « l’impossibilité » de l’application « des termes de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali issu du Processus d’Alger de régler la crise dans sa dimension actuelle ».
Réunie 02 au 3 février 2018 à Ahina (commune rurale Anchawadj 90 km à l’est de Gao), la communauté Imghad reste convaincue « que la résolution de la crise actuelle passe absolument par de nouvelles réponses pragmatiques aux revendications légitimes des populations locales, cadrées sur le triptyque : Paix-Liberté -Égalité ». Aussi, appelle-t-elle à « l’ouverture immédiate d’un espace de dialogue inclusif pour une prise en charge de toutes les défaillances de L’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali issu du Processus d’Alger ». En d’autres termes, sa relecture. Voici la déflation qui a sanctionné la rencontre :
Les débats, dit-on, ont porté sur quatre Thèmes essentiels à savoir :
– La cohésion sociale
– La Réconciliation nationale
– La situation d’insécurité généralisée
– La mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et de Réconciliation au Mali issu du Processus d’Alger.
La rencontre
• se félicite de la participation d’une délégation du Conseil d’Orientation de la Communauté IDAKSAHAK et celle du Mouvement pour le Salut de l’Azawad (MSA), conduite par son Secrétaire général, Monsieur Mossa Ag Acharatmane.
• constate avec une très grande préoccupation l’interconnexion entre la crise du nord du Mali et celle du centre avec une tendance progressive vers le sud du pays.
• convaincue de l’impossibilité des termes de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali issu du Processus d’Alger de régler la crise dans sa dimension actuelle.
• Demande au Gouvernement de la République du Mali, aux autres parties signataires et à la Médiation Internationale d’en tirer toutes les conséquences, par l’ouverture immédiate d’un espace de dialogue inclusif pour une prise en charge de toutes les défaillances de L’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali issu du Processus d’Alger.
• fait remarquer l’urgence de nouvelles solutions consensuelles (tout en préservant les acquis de l’APR) adaptées aux dimensions actuelles de la crise.
• appelle à une réconciliation sincère et rapide de toutes les composantes de la société malienne.
• appelle à procéder à l’indentifications de pistes menant vers une parfaite cohésion sociale.
• réaffirme son engagement dans la recherche d’une paix durable au Mali et dans toute la Sous-région.
• constate avec amertume et regret le retard pris dans l’application de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali issu du Processus d’Alger.
• condamne avec la dernière énergie les récentes violences dans les communes de Boni, Talataye, Anchawadj, Soumpi et sur toute l’étendue du territoire nationale, présente ses condoléances attristées aux familles des victimes et ses vœux de prompt rétablissement aux blessés.
• encourage et remercie le Président de la République, Chef de l’État, son Excellence Ibrahim Boubacar Keïta pour ses efforts inlassables vers un Mali apaisé et réconcilié avec lui-même.
• invite le Gouvernement, les mouvements signataires et les partenaires du Mali à restaurer urgemment la protection des personnes et des biens sur toute l’étendue du Territoire Nationale.
Le Conseil Supérieur des Imghads et Alliés et le GATIA sont convaincus que la résolution de la crise actuelle passe absolument par des nouvelles réponses pragmatiques aux revendications légitimes des populations locales, cadrées sur le triptyque : Paix-Liberté -Égalité.
Ahina, le 03 février 2018
La rencontre
Ça devrait être une priorité (avec les plus démunis)
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