Processus de paix : une frange de la Cma à Ber adhère à la Plateforme

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Une frange de la Cma à Ber adhère aux idéaux de la Plateforme signataire de l’accord d’Alger. Une déclaration a été faite à la presse le mardi 27 septembre 2016 à la Maison de la presse par les chefs de fractions, responsables, leaders et notabilités de  Ber dans la région de Tombouctou, qui sont tous membres du MAA et de la Cma.

Ce point de presse était animé par le porte-parole des adhérents, Sidi Mohamed Ould Mahomed dit Lidi, en présence de Moulaye Hahamed Ould Moulaye, Habala Ag Hamzata, Hama Ould Banhaya, Assarid Ag Imbarkawane et Ould Matali.

Dans une déclaration lue par le porte-parole des adhérents, Sidi Mohamed Ould Mahomed dit Lidi, ces responsables informent le chef de file de la médiation, le représentant spécial du secrétaire général des Nations-unies et toutes les autorités du Mali qu’ils n’attendent plus se laisser embarquer dans des aventures guerrières injustifiées ou pour des raisons inavouées.

Ils demandent également au peuple malien de bien vouloir pardonner et de prier pour le retour de leurs frères égarés de la République. Les adhérents rappellent aussi que l’accord d’Alger, signé par la Cma et la Plateforme, évoque de façon claire la préservation de l’unité nationale, la laïcité et l’intégrité territoriale. Dès lors, estiment-ils, «il est incompréhensible que nos populations continuent d’être instrumentalisées pour des marches contre la République et conduites dans des conflits fratricides».

Répondant aux questions des journalistes, le représentant de la Plateforme, Moulaye Hahamed Ould Moulaye, a souligné qu’il ne faut pas regarder la question du Nord du Mali comme étant un enjeu démographique, mais plutôt un enjeu géographique. Selon lui, le Nord du Mali, c’est aussi 877 .000 Km2 sur 1 million 221. 000 Km2. Avant de déclarer : «Nous de la Plateforme, nous avons toujours été convaincus dès le départ qu’il faillait se battre pour l’unité nationale, l’intégrité territoriale et la laïcité de la République. Ceux de la Cma qui n’avaient pas cette conviction sont revenus à Bamako, le 20 juin 2015, pour dire que nous aussi nous adhérons à l’unité nationale. Dès lors, il ne devait plus y avoir de problème. Le problème qu’il y a, c’est que sur cet espace de 877.000 Km2, sur lequel vivent peu de populations, constitue un goulot d’étranglement pour le Mali et pour la sous-région».

 Diango COULIBALY

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