Le décor était bien planté le 15 août dernier à la FAST lors de la conférence débats sur la paix et la réconciliation organisée par les élèves et étudiants du cercle de Ménaka. Au présidium, on notait la présence de plusieurs personnalités dont l’honorable Bajan Ag Hamatoun, député élu à Ménaka ; Ami Kanté, secrétaire générale de l’AEERM ; le représentant de Moussa Mara, parrain de l’évènement, M. Massa Koné, chargé de mission au ministère du développement du nord et la réconciliation nationale.
Une déclamation poétique et la présentation sketch qui a marqué tout l’auditoire avant la conférence.
A l’ouverture de la conférence ; la secrétaire de l’AEERM a demandé une minute de silence à la mémoire des jeunes tombés sur le champ des martyrs et les victimes de l’inondation de Ménaka.
Par la suite, elle a lancé un appel solennel aux jeunes de Ménaka à s’unir pour relever les défis qui les attendent c’est-à-dire : le développement du cercle de Ménaka et la lutte contre le terrorisme avant d’inviter la jeunesse à une forte « implication dans la mise œuvre de l’accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger. » C’était le thème de la conférence choisi par l’AEERM.
Compte tenu du prix que l’AEERM accorde aux vertus de la paix, les dirigeants ont toutefois jugé nécessaire de procéder à la distribution aux participants de quelques exemplaires de l’accord de paix et de réconciliation issus du processus d’ALGER.
La jeunesse joue un rôle très important pour chaque pays dont elle est considérée comme le fer de lance. Cela est d’autant plus clair pour le conférencier M. Abdoul Karim Maïga, qui a fait remarquer la considération accordée à la jeunesse malienne avec sa forte implication dans le processus du pré-accord. Par sa représentation à Ouagadougou, la jeunesse aura apporté une pierre à la construction de l’édifice national.
Car à la loupe du conférencier Abdoul Karim Maïga, ce processus de négociations de Ouagadougou au Burkina Faso a rendu possible la tenue des élections présidentielles et législatives en 2012.
L’honorable Bajan Ag Hamatoun a saisi l’occasion pour évoquer la multiplicité de la population de Ménaka dans un Mali un et indivisible. A ce qui concerne le mot Azawad ; l’honorable répond : « Je ne connais qu’une seule chose, c’est Ménaka, Gao »
Sékou Thera, stagiaire