Elle répond également au souci de la médiation de faire comprendre et connaître le contenu du projet d’accord et de susciter un débat participatif afin de recueillir des propositions d’amélioration. La démarche complète et renforce celle déjà engagée par le gouvernement et les mouvements de la coordination et de la plateforme en vue de rendre compte des conclusions de la dernière rencontre des pourparlers de paix d’Alger.
Avec les journées de réflexion sur le projet d’accord, les partis politiques et les organisations de la société civile ont exprimé le caractère inclusif des consultations sur le processus de paix. Ils espèrent également pouvoir s’assurer que grâce à leur action, la population ferait sienne l’accord et contribuera à sa mise en œuvre sur l’ensemble du pays.
Les négociations de paix à Alger entreront dans leur phase finale avec la reprise des discussions prévue au courant du mois de janvier. Il est attendu des mouvements armés et du gouvernement le sursaut nécessaire permettant des concessions et des compromis favorables à la conclusion d’un accord de paix global et définitif.
Des incompréhensions au sujet du contenu du projet d’accord subsistent cependant et mériteraient une explication, des clarifications et des précisions. La réponse à ces inconnus sera la contribution des partis politiques et de la société civile à la paix et la réconciliation au Mali, selon la division des affaires politiques de la Minusma.
Bréhima Sogoba