Processus de paix : Ce qui ne marche pas à Kidal

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Le premier ministre va se rendre à Kidal, Tombouctou et Gao
L’entrée de la region de Kidal

En occupant les rues pour protester contre la présence du ministre en charge de l’Education à Kidal, les manifestants soulignent la fragilité de l’espoir d’une paix rapide dans le Nord du Mali. La contestation de la présence de l’Etat est en totale contradiction avec les récents progrès en matière de réconciliation. Pourtant, la signature du « Pacte d’honneur » par la CMA et la Plateforme, était citée par ses promoteurs comme un accord censé mettre un terme aux divergences entre le gouvernement et les groupes armés signataires.

 

Mieux, les rapports semblaient se normaliser entre les autorités maliennes et les plus fervents défenseurs de la séparation au sein des mouvements comme le MNLA. Un symbole de ce rapprochement fut la nomination de Nina Wallet Intalou au poste de vice-présidente de la Commission Vérité, justice et réconciliation.

Jamais auparavant, le nom d’un membre de la rébellion n’avait figuré sur la liste des nominations faites à l’issue d’un conseil de ministres du gouvernement malien. Nina est une militante du MNLA connue pour ses prises de position hostiles au pouvoir central, mais sa nomination est la première d’un membre du mouvement indépendantiste.

La question est de savoir ce qui ne marche pas à Kidal pour qu’il y ait tant de contradictions entre les promesses et les faits. L’annonce de l’ouverture des classes pour le 19 octobre dans la région avait été précédée de déclarations de bonnes intentions et de la part du gouvernement et de la part des ex-rebelles. Des ministres maliens s’étaient même rendus sans encombre dans la cité pour recueillir les besoins des populations.

Dans la foulée des préparatifs de la rentrée scolaire avortée, les acteurs locaux du processus de paix avaient également fait des progrès dans la quête d’une paix durable. C’est ainsi que le «Pacte d’honneur » signé par les mouvements CMA et Plateforme le 16 octobre a vu le jour. Et il est supposé aussi apporter un changement favorable aux rapports entre le gouvernement et tous les groupes armés du Nord.

Ce qui est surprenant, c’est que les organisateurs de la marche de protestation contre l’arrivée d’un représentant du gouvernement dans la ville de Kidal pour la cérémonie d’ouverture ne sont pas connus. On sait que  les femmes et les enfants sont trop inexpérimentés pour prendre la rue de leur propre initiative.

Soumaila T. Diarra

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3 COMMENTAIRES

  1. On ne peut faire le bonheur de quelqu’un contre sa volonté s’ils ne veuelent pad de la reouverture des classes ni de l’équipement des hopitaux chhez eux ce ne sont pas ceux qui en ont besoin qui manque envoyez les ailleurs c’est tout le jour om ils seront près on analysera et si les ressources sont encore là on les leur envoie mais celui qui entretient un état de guerre doit savoir que celà a des conséquences notamment la fermeture des classes pour raison de securité à eux de choisir liberment et aux Mali de leur signfier qu’il n’est pas à leur solde et que s’il n’ ya plus rien au moment où ils demanderont ils devront attendre

  2. le problème de KIDAL c’est la faute de la communauté internationale le président POUTINE connait ce qu’il fait la SYRIE 😈 😈 😈 😈 😈

  3. Le plus grand péril de la République se trouve au moment de la victoire. La paix est un mot souvent vide de sens ; c’est une paix glorieuse qu’il nous faut au Mali. Kidal a été martyrisé. Nous somme dans une phase où nous devrons tout voir, tout entendre et tout oublier.

    La République vaincra.

    VIVE LA REPUBLIQUE

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